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Un visiteur
4,5
Publiée le 5 septembre 2010
Un film de science-fiction tourné vers l'action absolument prodigieux. L'histoire est très intéressante et ne laisse aucun répit. Arnold Schwarzenegger y est monumental.
J'ai toujours entendu dire que Total Recall était un classique du genre ... Hélas je ne suis pas tellement de cet avis. Si l'action est au rendez vous, l'histoire, elle, est linéaire au possible. Les décors sont fades, les personnages très peu attachants ... Bref un petit film d'action convenable que l'on ne verra qu'une fois ...
Même si on adore le cinéma de Verhoeven (c'est mon cas), il faut bien reconnaître que "Total recall" est une catastrophe absolue. L'ambiguïté que le cinéaste manie en général à merveille est réduite ici à un gimmick famélique (le héros est-il en train de rêver ce qui lui arrive ?) et le récit se réduit à une bête succession de scènes d'action (schwarzenegger's movie oblige). Le problème, c'est que là aussi, Verhoeven se plante : malgré un budget pharaonique, le film ressemble à une série Z de chez Corman : direction artistique calamiteuse (difficile de faire plus toc que ces décors en carton pâte), image dégueulasse et, surtout, mise en scène poussive. Alors que le cinéaste a toujours été un brillant technicien (Robocop), voir un artiste inspiré (La chair et le sang, Soldiers of Orange, Black Book etc), on a l'impression ici d'avoir un tâcheron hollywoodien derrière la caméra. Ne parlons pas du jeu d'acteur, forcément calamiteux (à part Sharon Stone qui annonce son personnage double de "Basis Instinct"). Alors, évidemment, on peut voir le film au second degré et se marrer de la piteuse tentative de Schwarzy de faire le comédien, des décors kitshissimes ou de la ringardise des dialogues. Mais pour un film de Verhoeven, se contenter de ça, c'est finalement plutôt triste.
Quel intérêt a ce film à part le kitch des années 80? Et encore... Pour ma part je ne me demande même pas si il rêve ou pas, je n'adhère pas du tout à l'intrigue puisqu'elle me semble cousue de fil blanc, ni aux effets spéciaux, le jeu des acteurs est affligeant ou alors si c'est un burlesque là j'ai rien compris... Ce qui fait que j'ai abandonné au moment où le héros enlève sa serviette au milieu des rats (je me demandais pourquoi il en restait bien sagement sur la table après qu'il les ait balayés d'un revers de main bien viril... ha mais oui, bien sûûûûr! Un de ces rats va le sauver!).
J'ai beau le connaître sur le bout des doigts, c'est toujours un grand plaisir de me replonger dans "Total Recall", signe d'un divertissement de haute volée. Nous sommes dans le futur, Mars a été colonisée et vit sous la coupe d'un dictateur. Sur Terre, Doug Quaid est un modeste ouvrier bodybuildé qui aspire à mieux. Et surtout, il est obsédé à l'idée de se rendre sur Mars. Il engage alors une société qui lui propose un implant mémoriel de voyage, ce qui va faire déraper les choses... Certains reprocheront au film son aspect carton pâte. Entre des intérieurs grisâtres et des décors martiens excessivement rougeoyants. Mais honnêtement, ce côté un peu kitsch fait partie à mon sens du charme du film. Car "Total Recall" est un belle proposition de science-fiction. Le scénario aligne les trouvailles à un rythme effréné. Qu'il s'agisse des gadgets futuristes, des éléments d'anticipation prémonitoires, des placements produits discrets qui crédibilisent l'ensemble. Et bien sûr, des nombreux rebondissements infernaux, qui secouent au premier visionnage. Le film s'avère en outre particulièrement intelligent. Outre ses diverses réflexions sur la mémoire et le choix de l'individu, l’œuvre jette en permanence le trouble. Les dialogues et la mise en scène sont bourrés de références et de fausses pistes, qui nous questionnent sur la réalité de ce que l'on voit à l'écran. Sans pour autant trop se prendre au sérieux, avec de régulières touches d'humour. Le tout enrobé par la réalisation efficace et punchy de Paul Verhoeven. Qui se fait plaisir avec des scènes d'action brutales et sanguinolentes. Et qui gère très bien les effets spéciaux, impressionnants. Notamment les animatroniques et maquillages, remarquables. Arnold Schwarzenegger n'est pas le grand acteur dramatique, mais il s'implique pleinement dans le film. Au point, semble-t-il, d'avoir joué un rôle officieux de producteur. Face à lui, un excellente galerie de méchants. Dont Ronny Cox en dictateur répugnant. Michael Ironside en homme de main à la gâchette facile. Ou Sharon Stone en femme fatale (qui décrochera "Basic Instinct" grâce à ses changement brutaux d'émotions dans "Total Recall" !). Avec en cerise sur le gâteau la jolie musique de Jerry Goldsmith, on aurait vraiment tord de s'en priver !
Ce film de Paul Verhoeven est très bien rythmé. Il ne perd pas une seconde dans son scénario et son univers déjanté. Tiré d'une nouvelle de Philippe K.Dick, ce film s'en tire très bien, avec des effets spéciaux, certes dépassés, mais qui ont un charme intéressant. Le morphing avec les effets spéciaux sont riches et intéressants. Comme à l'accoutumée, on n'échappe pas à la violence de certaines scènes, le style de Paul Verhoeven est présent avec ses règles et ses limites. Total Recall, avec le temps, semble avoir acquis le statut de film culte et franchement c'est mérité tellement il est riche en péripéties, riche scénaristiquement et culturellement.
C'est sûr qu'en revoyant "Total Recall" celui-ci a pris un sacré coup de vieux. Pourtant a bien y regarder, les effets spéciaux étaient réellement novateurs. La solidité du scénario et le charisme des acteurs au premier rang desquels Arnold Schwarzenegger conservent néanmoins à cette version de 1990 un charme indéniable.
Film de science-fiction mélangé à de la comédie, Total Recall n'est pas une totale réussite mais reste un bon long-métrage. L'histoire nous emmène en 2048 et se veut assez alambiqué. Ce n'est vraiment qu'au fur et à mesure que les minutes avancent que l'on s’aperçoit de la profondeur de cette histoire et de sa complexité. Le tout est plaisant à suivre même si je trouve qu'il y a un creux vers le milieu du film ou ça perd un peu en intérêt mais ça repart de plus belle pour la dernière partie. Certaines scènes sont clairement de trop. On assiste tout du long à une traque ou la proie se fait attraper un nombre incalculable de fois mais ou elle leur file sous les doigts tout autant de fois ce qui fait que c'est légèrement redondant. Il en va de même concernant les scènes d'échanges de coups de feu ou les balles transpercent les corps déchiquetés sous leur puissance qui sont beaucoup trop nombreuses et qui se ressemblent beaucoup. Le film aurait clairement gagné à être moins long et moins répétitif. Reste que l'univers crée ici est d'une belle richesse autant au niveau des décors que des véhicules. L'ambiance est réussie et nous transporte dans cet univers. Malheureusement comme souvent dans le cinéma du réalisateur autrichien, le ton du film est celui d'une comédie voir parfois d'une parodie. Je trouve ça un peu dommage de créer un tel univers pour en faire une comédie au lieu de faire une histoire mature et sérieuse. Cependant le côté drôle est plutôt réussi donc au final le but recherché est atteint et les dialogues comprenant quelques fulgurances offrent quelques répliques vraiment marrantes qui tranchent radicalement avec les fusillades froides et brutales. Côté casting on a le droit à de beaux noms avec en tête d'affiche Arnold Schwarzenegger dans un rôle qui lui sied à ravir, celui d'avoir des gros bras et d'être détendu à la fois. Son personnage de Douglas est tiraillé entre rêve et réalité. Mais celle qui crève l'écran c'est bien Sharon Stone grâce à sa beauté captivante qui excite la pupille à chacune de ses apparitions. De plus son personnage ambigu est très plaisant. On notera aussi comme antagoniste Michael Ironside qui campe un homme déterminé à accomplir sa mission. Les autres acteurs sont au niveau et globalement les personnages sont plaisants. Visuellement ,les effets spéciaux sont convaincants dans l'ensemble tout comme la réalisation de Paul Verhoeven qui offre parfois des petites idées sympathiques même si elle sait aussi parfois être moins inspirés. Il en va de même pour la b.o. qui n'est pas toujours de très bon goût et qui manque d'identité lors des affrontements même si elle reste correcte dans l'ensemble. Reste une fin attendue et sans surprise mais qui conclu bien le film. Vous l'aurez compris Total Recall n'est pas exempt de défauts loin de là mais son univers, son casting et ses quelques répliques assassines sont autant de qualités qui font que c'est un bon film qui mérite le coup d’œil.
Dans ce film on ne sait jamais trop si on est dans la tête d'un schizophrène, dans le rêve d'un ouvrier de travaux publics ou vraiment sur Mars au sein d'une vaste machination. C'est là son principal intérêt et en ce sens on reste près de Philipp K. Dick l'auteur (génial et schizo lui-même) de la nouvelle dont est inspirée cette histoire. Au delà, il faut bien convenir que le film n'a pas très bien vieilli, certains décors ou effets spéciaux (pas tous) faisant vraiment date. On peut aussi s'interroger sur la part donnée à la violence dans le film. Elle peut choquer, mais outre qu'elle colle assez bien avec l'hypothèse rêve " tu es un agent des services spéciaux et c'est toi qui peut sauver la planète", il me semble qu'elle est souvent tellement outrancière et tellement répétitive (voir le nombre de fois où les héros se sauvernt d'une sutuation pétilleuse en sautant à travers des parois vitrées), qu'elle ne peut êtr eprise au premier degré
L’idée de départ est originale : Doug Quaid (Arnold Schwarzenegger) découvre qu’il n’est pas celui qu’il croit être et que la vie qu’il pense être la sienne est montée de toutes pièces. Sa quête de personnalité l’envoie sur Mars, contre une organisation qui possède le pouvoir sur cette planète. C’est un débordement de violence gratuite qui nuit vraiment à l’intrigue, on a juste hâte d’en finir. Un exemple : lors d’une fusillade dans les escalators, Quaid se protège des balles de tous les côtés à l’aide du corps d’un innocent qui finit piétiné par ses poursuivants. Je n’aime pas la Science Fiction, je l’ai donc trouvée trop présente à partir du moment où on arrive sur Mars, entre le fonctionnement de la planète et les mutants qui la peuplent. Il n’y a pas de temps mort dans l’action, c’est fatigant. Enfin, certains détails montrent que l’intrigue, soit n’est pas totalement claire, soit n’est pas complètement crédible.
Oui ce film fut un monument de la SF mais 20 ans après, même s'il a relativement bien vieilli, c'est devenu bien kitch. Le scénario de départ était sympa puis après ca part un peu trop "en sucette" ... et les facilités de scénario sont aussi fines que Schwarzy. Beaucoup d'action et bien violent / crade aussi ... à réserver aux nostalgiques avertis.
Ça va rejoindre la liste des films que j’ai sûrement découvert trop tard pour les apprécier, comme Star Wars ou Ghostbusters. Le début m’a plutôt bien plu, j’aime l’atmosphère toujours feutrée de Verhoeven, sa manière de filmer les architectures, la classe qui se dégage souvent de ses films, mais dès qu’on met le pied sur Mars, c’est rédhibitoire: couleurs fluo, bastons toutes les dix secondes, prothèses en tout genre et surtout un scénario qui tombe dans la lourdeur explicative propre aux dystopies les plus maladroites. Ok, il y a des répliques mémorables et Schwarzy les débite comme personne, mais ça n’a pas maintenu mon intérêt bien longtemps, malheureusement.
Film culte! Franchement le scénario est vraiment excellent et je pense que pas mal de bon SF par la suite s'en sont inspirés! Pour moi c'est l'un des meilleurs Schwarzy avec terminator2 et Last action Hero! A VOIR ABSOLUMENT!!