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L'AlsacienParisien
629 abonnés
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2,5
Publiée le 14 mai 2010
Ce film me laisse totalement perplexe! J'ai beaucoup aimé mais il y a de nombreux éléments qui m'ont pas plu. A premier abord, j'étais totalement scotché au siège avec les effets visuels et l'ésthétique générale du film. J'avais vraiment jamais vu çà au cinéma: les hallucinations qui sont super bien faites ou encore la scène où le personnage principal se trouve en face de la glace et on voit exactement ce qu'il voit (avec clignements d'oeil inclus), enfin faut le voir pour le croire parce que c'est vraiment du génie! En bref, l'histoire de drogue, les mouvements de caméra ainsi que les images blanches clignotantes nous font tourner la tête et on a vraiment l'impression d'être totalement "out", d'être le camé de l'histoire! C'est très innovateur, difficile de le classer dans un genre précis cela dit! Mais malheureusement, tous ces effets visuels s'épuisent assez rapidement, le film a plusieurs longueurs et provoque des maux de têtes avec toutes ces lumières fash et ces mouvements de caméra, limite envie de vomir! Enfin, pour un court-métrage ou une heure de moins, çà aurait été bien! Mais 2h30 avec une telle image, çà devient vite fatiguant! Ce qui est dommage! Et l'histoire traine, traine en longueur... on a tellement envie que çà s'arrête à un moment mais çà semble sans fin! Je n'ai non plus pas compris la longueur des gens faisant l'amour à la fin, c'était long et sans interêt, çà tournait vraiment le film au voyeurisme... Enfin bref, un peu déçu de la fin, difficile à regarder, mais en même temps très très surpris de l'esthétique globale du film.
J'aurai biens mis 4 étoiles, car j'ai vu un film qui sort complétement de l'ordinaire, ce film est une expérience, un trip ! La caméra, les effets de lumière, on est ailleurs, et à travers l'âme d'Oscar on vit certaines parties du film. Si vous voulez du space, du sang, des scènes de sexe, le tout sous acide allez voir ce film ! Gaspar Noé a réalisé un excellent film, mais par moment il est long, d'où le 3,5...
Prendre un shaker, y mettre une tranche de "Requiem for a dream"... sans la bande son, le livre des morts tibétain et de l'encens, une vidéo de Pipilotti Rist, une pincée de Yann Arthus Bertrand, un bout de Tokyo parce que c'est la mode, un cul et une barre de fer.... Ne surtout pas ajouter d'humour. Secouer 2h30... Un film ringard (esthétique psychédélique, effets spéciaux, plongée facile, abus de feed back), prétentieux et puéril voire régressif (pathos et psychologie bourrine : le trauma de l'accident...). Pas vu les Ch'tis mais je pense que ce doit être plus expérimental, en tous les cas plus court.
ENTER est une balade existentielle qui chemine dans les affres du drame, du plaisir, du beau et de l'étrange, mis en scène par un réalisateur qui a des couilles assez grosses pour laisser libre cours à son délire; il y a aussi des clichés, des maladresses, mais ils font parti de l'oeuvre et sont sans doute les déchets naturels d'une expérience cinématographique mystico religieuse du VOID. Si ce film avait été réalisé en 3D un cinéaste aurait alors réussi pour la première fois à entrer dans un cerveau.
Un énorme potentiel gâché par un traitement beaucoup trop poussé. Dommage, il y avait à faire mais la longeur m'a fait quitter la salle avant la fin. C'est bien d'oser, encore faut-il penser à son public lorsqu'on fait un film.
Ceci n'est pas un film , c'est une expérience ! J'ai pas seulement ressentis , j'ai vécu enter the void . Je n'est pas aimer tout ce que j'ai vu! Mais quels plaisir , de sortir de la sale de cinéma abasourdi , perdu et émut ! Aller le voir car jamais vous avez ressentis ça au cinéma !
Arretez de vous la secouer sur ce film. Son seul intérêt est son esthétisme de maboule. Le reste n'est que scénario d'étudiant en art du spectacle sous ecsta'. C'est ennuyeux.
The Void… où tout commence et tout finit ou… où tout finit et tout recommence.
The Void. Un bar tokyoïte mal famé dans lequel Oscar, petit dealer, est abattu lors d’une descente de police. L’histoire aurait dû s’arrêter là mais elle ne fait que commencer.
Au début il y a Oscar et Linda, frère et sœur, qui ont perdu très tragiquement leurs parents quand ils étaient enfants. Comme si ça n’était pas assez douloureux, chacun est placé dans un orphelinat différent. Jeune adulte, Oscar, immigré à Tokyo, réunit suffisamment d’argent pour faire venir sa sœur et la retrouver. Lui est dealer, elle strip-teaseuse. Ensemble, ils jurent de ne plus jamais se séparer mais Oscar meurt… L’histoire aurait dû s’arrêter là mais elle ne fait que commencer. Inspirée par Le Livre des Morts Tibétain, l’âme d’Oscar quitte son corps et on suit son errance, dans les rues aux couleurs criardes de Tokyo jusqu’au… vide.
Il y a clairement deux sortes d’espaces : ceux dans lesquels on vit : appartements confinés et sans lumière, bar pourri, salle étroite de strip-tease, petites chambres des Love Hotels, l’enveloppe charnelle et ceux où l’on meurt : immenses, illimités. Un troisième voit le jour et mixe les deux pour donner l’immensité de la vie.
Beaucoup de drogue, beaucoup de sexe mais finalement beaucoup d’amour aussi. Quand certains critiques huent le lien "drogue - mort", moi je vois autre chose : des moments très douloureux (perte des parents – la scène est passée trois fois et on ne néglige pas les détails sanglants) et des moments très heureux (les flash-backs d’Oscar), les deux d’une intensité et d’une sincérité percutantes : j’ai été bouleversée par la mort des parents, la souffrance de Linda enfant, de Linda adulte quand elle perd son frère mais j’ai aussi vibré du plus profond de mon être quand on voit la mère d’Oscar et Linda les allaiter, jouer avec eux dans le bain, tous ces petits instants qui rendent la vie magique.
Je crois que c’est un film qu’on trouve soit nullissime et
"Enter the void" : la recette. Tu mets des couleurs partout, tu mets la dose de basses et d'infrabasses, tu fais onduler la caméra et tu fais clignoter le tout. - Le sujet ? - Oh bah comme d'hab' chez Gaspar Noé : pour se donner un genre transgressif on va se contenter des trucs malsains d'usage, histoire de dire qu'on ose explorer l'envers du décor alors qu'en fait on ne fait que du racolage de fond de caniveau. Vas-y que je te mets de la drogue, de la violence, puis du sexe, puis du sida, puis de nouveau du sang, encore plus de sexe (tiens une bite... Mais quelle audace ! Merci Gaspar de faire avancer le cinéma à ce point !) et encore de la drogue... Bref, je me demande encore comment j'ai pu imaginer que quelque chose m'intéresserait dans ce film. N'étant pas un intello refoulé qui s'autoconditionne pour adorer ce qui sort de l'ordinaire (quelqu'en soit le niveau de création soit dit en passant) et encore moins un pervers qui aime se vautrer dans l'obscénité facile, je ne vois pas pourquoi j'ai accepté « d'entrer dans le vide »... parce qu'au fond, le seul vide que nous invite à visiter Noé par ce film, c'est le vide-ordure...
Un excellent moment de cinéma, ou quand cinéma ne rime pas forcément avec ce que l'on a l'habitude de voir. Pour réellement comprendre ce film, il faut voir les interviews très intérressantes du réalisateur! Il s'agit ici surtout de la démonstration, de la mise en scène de la vie après la mort d'après Gaspar Noé. Que l'on adhère ou pas, ce qu'il à montrer mérite d'être vu.La mise en scène est excellente ( mention spéciale au générique de début qui est épileptique à souhait!). Personnellement je l'ai vécu comme une illustration du livre des morts Tibétain. Je pense que si vous n'avez jamais vu de film de Gaspar Noé et que vous ne savez pas de quoi il retourne, vous risqueriez d'être fort surpris!
Un scenario qui pourrait etre interessant mais film trop long. Images violentes, choquantes et qui m'ont vraiment dégouté. Une relation frere/ soeur à la limite de l'inceste. Un film oppressant, qui aggresse et qui pour certains, pourrait donner le mal de mer: les 3/4 du film sont filmés camera à l'epaule. Pour finir, on s'ennuie beaucoup ... Comme beaucoup d'autres, je suis partie avant la fin.
"Gaspard Noé" ou le meilleur realisateur Français. Apres la claque "SEUL CONTRE TOUS" et le traumatisme "IRREVERSIBLE" Noé nous livre là une piece unique et profonde. ENTER THE VOID est un film complexe (mais pas compliqué) , lent (sans jamais être long) qui s'impose comme étant d'apres moi son plus grand film et probablement un futur classique.
Inutile de chercher à comprendre ou à interpreter, il faut plutot se laisser porter et vivre le film comme il est. Les sequences d'hallu' sont particulièrement intenses et éprouvantes pour le spectateur, les acteur sont justes et campent leur personnage avec subtilité sans jamais tomber dans la carricature.
Techniquement c'est enorme, chaque plan est sublime. Certains sont tellement immersifs (et relèvent de la prouesse artistique et technique) qu'on se dit même au bout d'un moment : " Je vais tomber si ça continu". Tomber dans le film, c'est exactement ce qui se passe durant 2H30. On perd toute notion du temps et de l'espace et ont suit l'attachant Oscar s'eloigner doucement de ce monde et l'observer à sa façon, c'est fascinant!
Le sound design est bluffant, tres peu de "musique" mais plutot des nappes electro quasi constantes et vraiment oppressantes. Le travail sur les lumieres est à la fois intense et délicat. Le montage est encore plus complexe qu'irreversiblze qui proposait déjà une mechanique assez différente de ce qu'on voit au cinéma habituellement. Là c'est encore plus complexe mais pourtant toujours fluide.
Pour résumer ENTER THE VOID est un film sur l'amour, la mort, le sexe, la drogue, l'amitié, la spiritualité. Noé nous fait cadeau d'un film sensible, hypnotique, delicat, mystique, brute,intense...
Une oeuvre que seul lui pouvait réaliser et qui ne sera compris et/ou apprecié que par une minorité de spectateurs et qui a de grandes chances de se faire démonter par les médias et critiques...