Derniers Avis : Enter the Void - Page 22

Le vide est ordinairement défini comme l'absence de matière dans une zone d'espace.

Je suis le vide qui absorbe la substance et m'approche des points chauds et lumineux.

Une véritable experience des sens... Un film très très en avance sur son temps, une plongée dans les fantasmes et dans les rêves... Extraordinaire dans tous les sens du terme...

Incompréhensible Noé et ses 2h30 de film... Certes, la caméra et ses travellings sont impeccables mais même ces plans en deviennent répétitifs et rébarbatifs. L'on se croirait parfois dans un lecteur musical de Windows Media Player... 2h30 de souffrance alors que le cheminement du film nous est donné dès les premières minutes... Simplement ridicule.

Gaspar Noé nous livre (après « Destricted », « seul contre tous » et surtout « irreversible ») « Enter the void », une nouvelle œuvre archi violente et dérangeante où il ne fait pas bon d’être épileptique.
Gaspar semble adorer les plans flous, tremblotant, noirs et les plongées au ralenti dans les lampes allumées (aïe les yeux)

Avec 3 thèmes qui se mélangent constamment : la violence, le monde de la nuit (drogue, boite de nuit, strip tease) et l’amour/sexe (relation frères/soeurs et autres joyeuses relations)

Pendant 2h30 on distingue 2 parties :
La 1ère partie est sur le frère, nous voyons par ses yeux (et partageons ses pensées), on découvre sa vie à Tokyo, son arrivée sur le marché de la drogue, ses relations, ses trip hallucinatoires (on a l'impression d'être plongé dans un monde marin rempli de méduse violettes Suspect )
Puis viens l’accident et nous revoyons les moments importants mais d’un point de vue extérieur. On ne voit jamais son visage mais toujours son dos, sa nuque, son profil, son reflet comme le fantôme qu’il semble devenir
- la 2ème partie est sur Linda, sa sœur, après l’accident d’Oscar. On retourne en arrière et on assiste à son arrivée à Tokyo grâce à son frère, sa découverte de la ville la nuit, son travail, ses relations.
On ne voit son visage qu’aux moments les plus forts (douleur, peur, plaisir.)
Ces 2 parties sont entrecoupées de souvenirs des 2 héros pendant leur enfance, on comprend petit à petit leur histoire, leur relation, leur caractère grâce à un évènement survenu qui a bouleversé leur vie à jamais.

Malheureusement quelques moments assez longs freinent le rythme et on se demande quand ça se termine puis le film reprend et nous replongeons dans son univers jusqu’à une fin assez basique (version Gaspar Noé !) mais utile au récit.

Pour résumé ce film en 3 mots : ovni, violent et psychédélique



Avant d’aller voir le film j’ai juste vu le résumé et quelques critiques. Et je me suis dis qu’après les films légers que je venais de voir (« iron man » et » « chasseur de primes ») j’avais envie de voir un film plus profond, qui prend aux tripes. Ce n’est que dans la salle après avoir lu dans le magasine du cinéma sa longueur (2h30) et son réalisateur que j’ai eu un peu peur mais j’ai pris sur moi et je suis resté


les scènes de violence m'ont quand même bien dérangées et j'ai du me boucher les oreilles une (grosse) fois mais le reste du temps j'ai été fasciné par cet univers totalement inconnu pour moi, ces émotions contradictoires que j'ai ressenties, cette envie morbide de savoir la suite tout en voulant partir pour m'échapper de cet univers si loin de moi, si dérangeant.
Résultat je suis ressorti assez chamboulé avec comme seul mot : un gros wouaaaa. j'avais tous les sens exacerbés, j'arrivais plus à parler. C’est la 1ère fois que j’ose aller voir ce genre de film et je suis peut être tombé sur le bon

J'aurai mis 5 étoiles si le film aurait eu ses quelques longueurs en moins. A ne pas mettre devant les yeux de n'importe qui. Malgré cela, ca reste un examen moment de cinéma expérimental et artistique. a voir !

C'est une expérience unique au cinéma, une mise en scène originale voire spéciale, des couleurs qui fusent, la caméra qui ne cesse de bouger, à déconseiller aux cardiaques et aux épileptiques!

Noé joue avec nos nerfs (scène de l'accident de voiture qui surgit sans prévenir), des scènes sont carrément à la limite de la pornographie.

J'ai plus vécu ça comme une expérience qu'un film.

On attendait énormément de ce trip expérimental ,oeuvre principal d'un réalisateur qui est un des seul à faire encore du vrai cinéma. Pourtant , à la fin des 2 heures 30,on ressort frustré et agacé. Levrai problème d'enter the void est que le spectateur est dans la contemplation durant tout le film. Tout y est très explicite et c'est là tout l'echec d'enter the void. Au début du film on est emmerveillé et fasciné par un maestrom visuel et auditif incroyable. Hélas au bout de 2 heures, on a le droit à une seance d'avortement en passant par un vagin vu de l'intérieur pour finir par une sequence pornographique de 15 minutes frisant le moins de 18 ans. Pour conclure, il faut aller le voir pour encourager ce type de cinéma qui est le seul actuellement qu'on puisse qualifier d'artistique.

Plus qu'un film une expérience ! A voir revoir pour partir dans l'univers de Gaspard Noé ! Encore mieux que irréversible ! Un film bluffant plein de couleur et de plan qui vous entraine et vous transporte dans un autre monde !! A voir absolument !

Oeuvre immersive au possible , ce film est l'aboutissement du travail de Noé depuis Carne . Son cinema gagne en maturité ne serait-ce que par le thème qu'il aborde : la mort et la réincarnation . Bad trip de 2h30 son film est une veritable experience : on en ressort lessivé , fatigué . Le film est aussi tout à fait experimental , on assiste à des methodes de prise de vue tout simplement revolutionnaires : la caméra de Noé virevolte dans tous les sens , traversant les murs et même les corps ! Mais si sur le plan formel son film est parfait , le fond est aussi très bon . En 2h30 , on a l'impression de vivre une autre vie que la notre et ses traumatismes : la scène de l'accident nous arrive en pleine tronche à plusieurs reprises si bien qu'elle s'imprime dans notre rétine de manière irreversible ! Je regrette cependant le final , dans le Love Motel , qui tourne un peu trop à la pornographie et au dégueulasse : la pénétration sexuelle éjaculation vue de l'interieur du vagin était-elle vraiment nécessaire ? L'épilogue lui par contre est saisissant ! La difficulté pour Noé sera de faire aussi bien pour son prochain film , qu'on attend maintenant de pied ferme !

On peut facilement deviner ce qui sera reproché à Enter the void... c'est son côté rentre-dedans un peu immature, sa surenchère d'effets de style. Noé est un réalisateur qui ne va toujours pas vers la modération. Il n'y a plus les décharges de violence de Carne, Seul contre tous ou Irréversible. Ici, les effets sont là pour bâtir une ambiance, onirique, sensorielle, aérienne. On pourra lui reprocher son sang un peu trop chaud.

Mais le cinéma a besoin de films comme Enter the void, parce qu'Enter the void est une révolution de la forme. Un peu comme L'aurore, comme Napoléon, comme tant de films qu'on a aimé ou pas aimé mais dont on peut dire sans trop de danger : c'est du jamais vu. Aujourd'hui, en cinéma, on ne parle plus que de scénario, parce que notre génération n'est plus sensible à ce langage cinématographique classique qu'elle connaît par cœur et qu'elle trouve transparent. Nous avons besoin de réalisateurs qui vont plus loin dans la forme, et se permettent de dessiner au gros trait, pour qu'enfin nous voyions du langage de l'image et retrouvions une sensibilité au cinéma.

Les teintes fluorescentes et lumières vaporeuses m'ont rappelé Chungking Express de Wong Kar-Wai... Très loin les intérieurs froids, tapisseries de grand mère et mobilier de sous main de Seul contre tous. Noé veut faire du plastique. Le scénario se prête à plusieurs interprétations : délire mental hallucinatoire, vision post mortem, métaphysique? On travaille en permanence, se questionne. Le final laisse pantois, je n'en dis pas plus.

Original, hors norme, sans tabou, super effets, etc.
Un super trip !

smack my bitch up
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La plus grosse claque visuelle que j'ai pu prendre en salle obscure. Le genre d'experience cinématographique dont je parlerais plus tard à mes enfants et petits enfants. Vraiment dommage que la seconde partie du film soit pénalisée par ces longueurs abominables. Une demi heure de moins, et c'etait le chef d'oeuvre de ce debut du siecle.

A force de vouloir nous en mettre plein la vue pendant 2h30 alors qu'on a fait le tour du procédé en 15 minutes, Gaspar Noé échoue totalement sur le plan émotionnel.

Possédant un cachet visuel indéniable, Enter the Void est un trip bien trop long pour s'en interessé et pour s'acrocher jusqu'à la fin. L'histoire traitée de façon idiote "amour, sexe, vie, mort" n'arrange pas à la lisibilité du film. C'est dommage car la réalisation parfois époustouflante nous donnait envie d'apprécier ce nouveau long métrage de Noé, mais sans succès et ce, même si on y met tout son coeur...