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    Enter the Void
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    526 critiques spectateurs

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    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 septembre 2018
    « Enter the void » se divise en trois actes distincts et très inégaux, le premier m’a enthousiasmé, le second m’a un peu refroidi et le dernier a été une véritable torture. Pourtant, les premières images annonçait du très lourd avec cette introduction vertigineuse en caméra subjective et ces plans aériens sublimes de Tokyo, le tout baigné dans une atmosphère visuelle et musicale unique et propice à l’évasion. Gaspard Noé est un extraordinaire technicien, un metteur en scène unique et, à bien des égards, son projet de créer un trip hallucinatoire fonctionne très bien. C’est vraiment sur la longueur que le film pêche, ce dernier est démesurément long alors qu’il semble se répéter avant même la deuxième heure. Gaspard Noé étire tellement son film qu’il me la rendu insupportable, la dernière demi-heure ayant été une véritable épreuve pour moi sans compter que le propos du cinéaste français devient alors assez repoussant. Avec une heure de moins j’aurais sans doute livré une critique bien différente d’« Enter the void » mais, en l’état, mon intérêt pour ce film s’est mué en rejet et je trouve cela fortement regrettable.
    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 823 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 mars 2017
    Egarés à Tokyo, Oscar et sa soeur Linda sur vivent comme ils peuvent : l'un est dealer, l'autre strip-teaseuse. Quand Oscar est touché par balle, son esprit refuse de quitter le monde des vivants pour honorer la promesse de fidélité faite à sa soeur. Le réalisateur, Gaspard Noé, laisse errer sa caméra dans la capitale japonaise en suivant ces jeunes paumés pendant 2 h 30. Il y exprime son registre habituel : du sexe, de la drogue et toute sa fascination pour le morbide. Au final, un film malsain, ennuyeux et profondément long.
    Martin P.
    Martin P.

    49 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    Une chose est sûre : c'est neuf, frais, ça vaut le coup d'oeil ! Le controversé Gaspard Noé nous propose ici une véritable expérience, haute en couleur, hallucinatoire (pour les personnes adeptes de substances illicites vous ne serez pas dépaysés). Le moins que l'on puisse dire est que tout ceci n'est pas dénué de bonnes idées et que c'est très beau visuellement. Difficile de noter cet ovni, tant le propos traité est fort et le moyen d'expression inhabituel. Une grande claque pour ma part, j'ai vraiment été envoûté, mais je ne serai pas étonné que beaucoup de personnes passent à côté.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mai 2015
    Après avoir détesté "Irréversible", j'ai décidé de voir "Enter the void" par curiosité, comme son prédécesseur, il divise encore aujourd'hui le public.. et bien c'est totalement compréhensible... Parce que là... Je suis bon prince, je mets une étoile parce quand même j'ai été plutôt bluffé par la prouesse des 30 premières minutes, vue à la 1ère personne et on ne s'ennuie pas trop mais ensuite spoiler: Après que Oscar se soit fait tirer dessus...
    La deuxième partie commence, remonter dans le passé du personnage, et qu'est-ce qu'on s'ennuie! J'ai dû regarder au moins 30 fois ma montre! Et puis bon il n'y a pas que ça qui me déplaît dans ce film, au final malgré quelques prouesses, Noé se contente de filmer un couple qui fait l'amour (Super intéressant...), filmer du sang, de la drogue, du sexe mais aussi un pénis, bravo... Noé se contente aussi de la vacuité des dialogues apparemment, écrits à la va-vite probablement.. Et puis comme l'affiche l'annonce, on se retrouve devant une palette de couleurs, mais évidemment mal-gérée, à se détruire la rétine!! Noé en est content, tellement que ça en devient prétentieux!
    Au final, un peu comme "Irréversible", "Enter the void" a un objectif, faire parler de lui...
    Eajn
    Eajn

    2 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 juillet 2011
    Il faut l'admettre, la réalisation est pauvre. Il n'y a que 4 types de plans :
    - des plans en vue subjective.
    - des plans avec le protagoniste vu de dos.
    - des plans en plongé, avec la caméra qui tourne et des déplacements au dessus de Tokyo sans intérêt entre CHAQUE scène de la 2ème partie du film.
    - des séquences hallucinatoires longes, avec parfois des clignotements jaunes/oranges très long… et il y a aussi des noirs très longs.

    Il y a des flashs lumineux incessants pendant tout le film et des clignotement non justifiés (un esprit ne cligne pas des yeux, c'est surement pour les raccords).

    Les scènes de sexe et d'errance sont sans intérêt pour l' "histoire". À partir de la mort du perso principal, il n'y a plus d'intrigue, et clairement on s'ennuie. Ce qui apparait au début comme un élément perturbateur devient en réalité le début d'une "fin" très longue.

    Des répétitions ralentissent ce film déjà sans rythme : l'accident de voiture, le pacte, la scène dans les toilettes du Void, les entrées de l'esprit dans les lumières etc…

    Ce film, c'est juste du subversif, essayer de faire passer du porno pour de l'art. Du vrai foutage de gueule.
    cinéman
    cinéman

    40 abonnés 806 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2019
    Ce film est un ovni cinématographique dont l'ambiance et le charme paraissent uniques. On est à Tokyo dans ce qu'il a de plus glauque : bars de nuit, violence, prostitution... Notre héros est dealer et se fait rapidement tuer par la police. Il sort alors de son corps comme ce que raconte Le livre des morts tibétains, et à partir de là on a sa vue subjective au niveau du plafond ou du ciel, entre présent et flash back dans son passé. On comprend alors mieux l'immense affection qui l'unit à sa sœur, qui, elle, fait un show dans un bar à strip-tease nippon pour gagner sa vie. Malgré quelques lenteurs (les "transitions" sont parfois un peu longuettes, c'est-à-dire quand le regard du défunt se déplace, surtout vers la fin où elle sont plus nombreuses et où on perd un peu patience), et quelques scènes quasi pornos, courtes et un peu gratuites, ce film respire une réelle poésie qu'on a du mal à retrouver ailleurs.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2010
    Impossible de mettre une note à un tel film, tellement les sensations sont subjectives, tellement le point de vue est subjectif que tellement les spectateurs sont perdus !
    Avis aux amateurs d’autres sensations fortes :
    - "Shortbus" , où le sexe est joyeux, drôle, sain, émouvant et rempli d’énergie ;
    - "Taxidermie" pour l’aspect organique ;
    - "Requiem for a dream" pour l’effet des addictions et les trip qui s’ensuivent.
    ollavatelli
    ollavatelli

    57 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2017
    Entre nous, je ne m’attendais pas à un tel résultat en lançant ce film. Moi qui m’attendais (sans voir la BA) à une production de science-fiction et un peu action, je me retrouve devant une énorme expérience cinématographique. Il suffit des premières minutes pour se rendre qu’on est devant une production hors du commun.

    Tout d’abord, le film est découpé en trois parties avec une prise de vue différente pour chacune, qui se réfère au mieux à la situation (le présent en vue subjectif, la vue derrière le dos d’Oscar pour son passé ; et la vue volante pour son esprit). Les trois parties seront tout aussi intéressantes les unes que les autres. Je ne vais pas cacher que cette production va alterner un peu de mauvais avec du bon pendant tout son visionnage. Les effets d’images épileptiques durent trop longtemps et font vraiment mal aux yeux et le film est beaucoup trop long (certaines scènes de jeux de lumière ou écrans noirs sont longuets). Oui mais voilà que malgré tout, je n’ai pas réussi à abandonner le film : j’étais comme hypnotisé. Cette œuvre dégage une force psychique qui nous pousse à poursuivre et à s’y intéresser jusqu’au bout. C’est là où tout se cache tout le potentiel de ce film : la manière dont nous est présentée l’histoire : les plans de caméras, les transcendants effets sonores et les jeux de couleurs (hors épileptiques) nous font vivre un voyage incroyable de l’esprit.

    Mais un voyage assez glauque et froid car l’histoire est assez triste et développe notamment l’idée de la mort et l’après mort. Les images sont sombres (où tout se passe la nuit) mais les plans des rues de Tokyo la nuit colorées par les affiches publicitaires et les magasins sont magnifiques. Que dire du Love Hotel à la fin scène esthétiquement fascinante. Toutes les scènes dégagent une certaine froideur, même les scènes de sexe par exemple. J’ai eu l’impression que les personnages étaient inaccessibles, ce qui ne m’a pas fait ressentir une réelle émotion ou une grande empathie. Pourtant l’histoire est bien écrite (bien que disproportionnée par rapport à la durée du film) et complète donc le problème vient juste des personnages. J’apporterai une critique sur la surenchère de scènes de sexe à la fin dans le Love Hotel qui est inutile (un peu oui mais pas autant). La répétition de la scène d’accident est elle aussi pas utile de la mettre autant de fois : scène malgré tout impressionnante et choquante de brutalité et de réalisme (ça nous fait carrément sursauté pendant notre « voyage »). Dans le même style, on a aussi la scène de la mort d’Oscar en subjectif qui est incroyable. Enfin, j’ai trouvé la scène finale vraiment intéressante et montre que le réalisateur est allé au bout de ses idées. Au si étonnant que ça puisse le paraître, j’ai trouvé que le film s’achève brutalement par rapport au tout le reste qui prend beaucoup trop son temps. Après le film, on sentira vraiment que Gaspar Noé a eu de beaucoup d’audace mais qui l’a poussé son œuvre jusqu’au bout avec notre sentiment de son travail complétement abouti.

    Enter the void n’est donc pas un film mais une expérience spirituelle. Ce que l’on ressent durant ce film n’est pas véritablement dû à l’histoire (un peu bien évidemment mais pas totalement) mais plus à la manière de la présenter avec des images et des sons précis et sensoriels. La production de Gaspar Noé est totalement hypnotisante, et ça malgré une certaine longueur et quelques petits défauts.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mai 2010
    générique brutal, entrée soudaine et violente dans le monde de l'image.
    saisis, nous partons alors avec Oscar -comme avec un autre Ulysse- vers une aventure infinie : nuit de la conscience, départ hallucinatoire, extase psychédélique.
    vision mise à mal, flottante, errante, tourbillonnante. images qui échappent.
    puis l'événement, l'accident, l'impact du temps. la mort. peut-être.
    tout revient, ou plutôt, les traumas se dénouent, à travers elles.
    palimpseste des femmes, la mère, la soeur, l'amante, transparence, échos, chocs.
    impression de séparation, d'envolée transcendante, par des trous de vers, des bris de vie. la vie ailleurs continue, mais hallucinée.
    SEX - MONEY - POWER : tridimension tokyoïte, soutenue par ce qui ne porte pas de nom, qui n'apparaît pas illuminé, mais qui est là rampant : MISERE - AMOUR - VIDE
    ce que nous voyons : cette composition d'un visuel cinématographiquement inégalé, vertigineux, sensationnel. une ivresse vitale, dans une urgence faisant resurgir tous les traumas de la vie, toutes ces rencontres, terribles ou merveilleuses...
    ce que nous ne voyons pas : éblouis ou ombrés, entre deux regards, entre une vision "subjective" et un oeil omniscient, le cercle qui se brise, la fin des images, la coupe, nette. retour du réel, criant. ici ou à l'écran. hors du temps.
    même invisible, le vide est omniprésent. il dynamise la vie, les plus pleines des présences. il arrive au coin de la rue, à toute vitesse. il jaillit, dans les désirs détournant les jouissances, comme une scansion. et puis spectralise nos certitudes, nos repères, et même finalement, nos rapports fixes aux temporalités et aux spatialités. cela bouge. tangue. secoue.
    ça nous poursuit aussi.
    gravé en nous.
    ainsi, Noé invente ici l'intensité ultime de ce qui s'appelle image.
    il nous donne, comme une grenade dégoupillée,
    de l'explosion imminente,
    du bonheur testamentaire,
    quelque chose de supraluminal.
    expérience filmique à jamais bouleversante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 juin 2011
    après le magnifique Seul contre tous!!! voici LE film de cette décennie! bon par contre vous ne pouvez pas supportez les longueur fuyez ou si vous etent épileptique fuyez encore plus vite!!! C'EST LE FILM VISUEL et dérangeant! gaspar noé est rentrer dans une nouvelle aire!!!
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 110 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2010
    Mais quand on vous dit que Gaspar Noe est l'un des réalisateurs français les plus trash, les plus décalés et les plus talentueux de sa génération croyez-nous bordel ! Car hormis une ou deux longueurs intempestives, Enter The Void est un régal pour les sens, un gourmet pour les épicuriens.
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 935 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2011
    Trip visuel, trip sensoriel, délire psychédélique... Gaspard Noé nous emporte dans une expérience assez marginale, loin d’être déplaisante. J’avais apprécié son effrayant « irréversible » ; celui-ci est aussi surprenant. Cette vision subjective ne m’a pas du tout frustré, du tout irrité, au contraire, c’était même agréable de survoler les scènes. Cela donnait une certaine légèreté. Je flottais tout comme Oscar. Et pourtant le sujet glauque, dramatique n’avait rien de léger. Justement, la marginalité de ce film, le génie artistique de Gaspard Noé, c’est cette vision subjective et elle est d’autant plus justifiée que la mort et la possible réincarnation s’y prêtent à merveille.
    Lucille T.
    Lucille T.

    38 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2010
    Le vide est ordinairement défini comme l'absence de matière dans une zone d'espace.

    Je suis le vide qui absorbe la substance et m'approche des points chauds et lumineux.
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    22 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2012
    Exeptionnel, magistral...Un film peu conventionnel, brut où G.Noé n'a pas lésiné sur la mise en scène (effet lumineux, mouvement de caméra). Tout est réussi du scénario à la réalisation. Un film venu tout simplement d'une autre dimension.
    Vinz1
    Vinz1

    177 abonnés 2 429 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 août 2018
    Que dire de ce film ? Premièrement que c’est très long ! Trop long, comme un lent trip hallucinogène, assurément le but du métrage d’ailleurs ! Il y a au moins une heure en trop ! Deuxièmement, qu’on dise que Noé est un génie, que la fin peut faire penser à « 2001, l’odyssée de l’espace », il ne faut pas non plus exagérer ! Le plan final était prévisible aux ¾ du film ! En outre, le rythme lancinant et le bourdonnement permanent sont vraiment pénibles, tout comme les flashbacks répétés à l’envi (comme celui de l’accident de voiture ou les scènes de sexe rébarbatives et vaines !), ce qui plombe encore plus le métrage au rythme trop saccadé. Après, force est de reconnaître que c’est hyper singulier, que certains plans font penser à du David Fincher, ce qui est toujours un plus et que c’est français ma bonne dame ! Malheureusement, ça m’a paru interminable et le parti-pris de tourner la quasi intégralité du métrage en caméra subjective est sympa 30 mn, mais après ça lasse ! Pour conclure, « Enter the void » ne m’a pas du tout convaincu et encore moins donné envie d’aller au Japon !
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