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Cinephilegirl
119 abonnés
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Wolf Creek est un excellent survival qui prend le temps de nous présenter ses trois personnages principaux pour mieux nous choquer dans sa dernière partie. D'ailleurs cette scène d'exposiion plutôt longue nous permet de nous attacher aux personnages et donc de ne pas souhaiter qu'ils leur arrivent quelque chose. Et au niveau des scènes d'horreur, Wolf Creek s'avère également excellent en cela malgré un dénouement un peu trop bâteau.
Il y a beaucoup de bons films d'horreur en ce moment, "Wolf Creek" en fait indéniablement partie, même si mon impression globale reste mitigée. L'amorce du film, tourné en dv, rappelle celle d'"Open Water" pour ses préparatifs et le traitement de la montée de l'angoisse. Ensuite, dans les scènes d'horreur pure, si elles sont toutes vraiment angoissantes, j'en cautionne moralement certaines, d'autres sont un peu plus limites, voire gratuites et complaisantes... La toute fin du film laisse aussi à désirer, et l'on se dit alors qu'il est bien dommage que le cinéaste n'ait pas de discours... Quoiqu'il en soit, on flippe bien dans ce qui, par son côté crade, brut et fauché, semble être cette année le véritable remake de "La Colline a des yeux" de Wes Craven.
Nous faire croire que l'histoire découle directement de faits réels, alors que ce n'est qu'une fiction basée sur plusieurs faits divers, n'est pas un procédé très honnête. En tout cas, cela explique les incohérences flagrantes et les comportements étonnants des protagonistes de l'histoire. Toutefois, le film est prenant et marquant, il montre d'une manière réaliste et dérangeante la monstruosité qui peut habiter l'esprit de certains humains. Cela fait froid dans le dos, mais cela ne plaira franchement qu'aux inconditionnels de ce genre de films.
Même si le côté "tiré d'une histoire vraie" a tendance à me gonfler, je dois admettre que ce Wolf Creek amène cruauté au cinéma d'horreur tout à fait jouissive. Sans faire peur (j'en suis plus là, bon d'accord y'a REC), Wolf Creek passionne par la psychologie pathologique d'un tueur que rien n'arrête. Dommage que le reste soit aussi convenu (la panne, le mac sympa qui aide, etc.). Un bon moment tout de même.
On n'aime ou pas, mais Wolf Creek est un grand classique du cinéma d'horreur australien. Le méchant de service joué par John Jarratt est excellent. Ce thriller horrifique est connu par ceux qui s'y connaissent. Quel amateur de film d'horreur n'a pas vu ce film? Wolf Creek 2 ne fait pas dans la dentelle non plus. A voir pour les amateurs du genre!
Petite déception !!!!!Pour son 1er long métrage, Greg McLean nous offre un petit survival viscéral qui ne fait vraiment pas dans la dentelle pour certains spectateurs pandant la deuxieme partie du film .Le film a été réalisé avec un tout petit budget (le tournage a été effectué avec une caméra HD dans des décors naturels) dans un style visuel particulièrement réaliste, un peu à la manière dun documentaire. Toutefois, le défaut majeur de Wolf Creek réside dans le fait que sa 1e partie traîne en longueur pour éffectivement s attaché aux personnages mais ca ne marche pas forcément. Ce film aurai du meriter seulement 1h de tournage ce qui l aurait rendu plus souple et plus dense .En resumé des scènes trop ennuyeuses au début du film et des scènes horribles trop courtes qui sont censées créer une athmospère lourde, pour finalement pas grand chose puisque trop suggeré.Malgré ces defaut 1 ou 2 scénes valent le coup d oeil pour tous fans de film d horreur.Quel dommage car on étai passer pas trés loin d un vrai film HORRIFIQUE . Conclusion : Ce film basé sur des faits réels, traite d'un sujet souvent trop évoqué et qui ne révolutionne pas le genre.
C'est du cinéma de genre, la bande de jeunes, la station service mal famée, le psychopathe en plein désert, aucune surprise de ce côté là. Mais honnêtement c'est plutôt bien maitrisé, il y a un vrai effort sur l'image, l'ambiance sonore. Le décor des longues routes droites en plein désert est exploité à fond pour une fois. En revanche évitez la VF elle est est très moche.
J'ai visionné un bon paquet de films d'horreur, et pourtant, malgré que ce film ne contienne pas énormément de scène gores, c'est celui qui m'a le plus marqué.
Ce qui est novateur c'est que le réalisateur s'y ait pris d'une autre façon pour nous faire vivre le film que les traditionnels films du genre. Pour moi, ce film est ultra-violent autant dans ses quelques scènes gore, dans les situations, dans les propos et que dans sa psychologie.
Bref, j'ai jamais rien vu d'aussi efficace, en ce qui me concerne...
Ces derniers temps, le cinéma australien se porte plutôt bien. Surtout dans la catégorie Horreur / gore, notamment avec la trilogie Saw, dont le troisième volet est prévu à la fin 2006. Wolf Creek est une nouveauté en la matière, puisquil peut se caractériser aussi bien comme un road movie, tout en étant gore par la même occasion. Du renouveau dans le genre, finit les vieux slasher, bonjour les sadiques pervers, limite nécrophile. Des jeunes touristes partis en Australie pour les vacances, font une halte à Wolf Creek (un cratère vieux de plusieurs milliers dannées). Mais un problème va venir troubler leur tranquillité, au moment de repartir, ils retrouvent leur voiture en rade, heureusement, un autochtone leur vient en aide. Ce quil pensait être quun simple chasseur australien, va en faite savérer être bien plus que cela. Notre Crocodile Dundee étant un fervent adepte de la chaire fraîche, nos jeunes routards vont garder de jolis souvenirs de leur voyage. Seul bémol à retenir de ce film, Greg McLean se consacre trop sur le début du film (le départ, la plage, la fête, les potes) et ne développe pas assez sur le milieu du film. Les scènes gores étant toutes dune durée relativement courte, idem pour les scènes de poursuites. Autres problèmes majeurs du film, sa fin. Beaucoup trop expéditive, inattendue, rapide et pas assez détaillée. Seul réconfort, aucun stéréotype, ni cliché ne sont venus entacher le film, qui, rappelons le, est réalisé sur des évènements réels !
Wolf creek est un film qui prend au tripes...Après une première partie touchante où les 3 personnages principaux nous sont présentés, on bascule dans l'horreur quand ils tombent dans les griffes d'un dégénéré qui s'amuse à torturer les touristes. la DV rend ,de plus, l'ensemble très réaliste, ce qui rend l'ensemble encore plus flippant. En tout cas après quelques déceptions cette année (Hostel, Silent Hill...) l'Australie nous offre un des meilleurs films d'horreur de l'année.
En un mot: nul!!!! On s'ennuie, on s'ennuie mais on s'ennuie pendant une heure et après, on s'ennuie encore car il ne se passe pratiquement rien et surtout, c'est d'un ridicule. On a plus envie de rire que d'avoir peur. Non vraiment, mais quel ennui. En plus, c'est mal fichu: il y a plein de plans inutiles et ce n'est pas beau à part deux ou trois plans de paysage australien. Un très beau navet. Dans le même genre, voyez plutôt l'excellent La Colline a des yeux d'Alexandre Aja qui est un vrai film d'horreur digne de ce nom et fuyez celui-ci.
On a presque envie de dire : tout ça pour ça ? En effet Greg McLean prend le temps de planter son scénario, ses personnages, histoire d'instaurer une véritable ambiance et un certain réalisme dans son récit. Malheureusement, une fois que l'horreur prend place, on ne peut qu'être sidéré par le nombre d'invraisemblances qui plombent le scénario et décrédibilisent une histoire que le réalisateur s'était efforcé de rendre plausible.
Un road-movie à la fois simple et bon! Ces gens ont dû vivre un véritable cauchemard. Ce qui change des autres films du même genre, c'est que l'on s'attache vraiment aux personnages qui semblent simples et gentils, pas comme les blondes à forte poitrine et les body-builder en mal de libido qu'on a trop tendance à voir et qui ne rendent pas le film crédible. On a également droit à de magnifiques paysages australiens qui nous font patienter avant d'en venir aux "faits". A voir absolument!
Non seulement, Greg McLean réussie à installer une ambiance glauque et suffoquante mais n'oublier pas de passer outre les poncifs du genre et d'éviter la construction de personnages stéréotypés. Et même si l'on regrette un démarrage du film qui traîne en longueur, Wolf Creek possède à la fois une personnalité et un réel talent d'auteur car en aucun cas le réalisateur cédera à l'utilisation d'effets spéciaux et d'effets de style inutiles. Un réalisateur est né.