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justineg
59 abonnés
906 critiques
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0,5
Publiée le 3 juillet 2007
Je n'ai pas du tout aimé, je me suis ennuyée de bout en bout, tout comme les personnages du film s'ennuient dans leur vie. De plus, je ne connaissais pas du tout Hank Chinaski alors je ne me suis pas attachée malgré le très bon jeu de Matt Dillon. A louper sans regrets !!
Incroyable! il est dingue ce film. pouah, ça était un choc pour moi de voir factotum. Avec un collègue, on l'a vu trois fois en trois jours tellement on y croyait pas.(j'étai mort de rire pendant la moitié du film) (surtout le passage où il dit à son père qu'il a pas vu depuis des lustres et qui lui reproche d'être un pauvre type alcoolique sans boulot:"on va au bar boir un cocktail [...] et puis, j'boufferai bien une chatte moi !" )
bON faut lire les bouquins de bukowski aussi c'est pas mal non plus (genre contes de la folie ordinaire). les acteurs sont très bons (matt dillon, attention, j'le connaissais pas lui, bah il est très fort)
voila, un grand film (à ranger avec le big lebowsky, dumb et dumber...)
"Si vous tentez le coup, allez-y à fond. Ou n'essayez même pas" proclame l'alcoolique laxiste et asssocial juqu'au bout des doigts. La marche marginale demeure fascinante, car Matt Dillon se proclame comme un anti-conformiste parfait pour se mesurer à cette contemplation de la vie ici depeinte comme un immense terrain de jeux. Alors que demander de plus? C'est juste ahurissant.
Matt Dillon (pas mauvais mais souvent avec la même expression) traine sa carcasse crado et sa figure rougie tout au long de ses 85mn. Le film est plutot une succession de saynètes assez répétitives (il picole, il baise, il change de job, il picole, il baise etc....)et plus ou moins réussies mais le film manque de liant. Par moment on s'ennuie voire on s'agace de ce personnage glandeur et lymphatique. Les fans de Bukowski devraient s'y retrouver. Les autres pourront se laisser séduire par cette nonchalance assez gracieuse par instants et ce sens de l'humour décalé.
Je ne suis peut-être pas objectif puisque fou du grand Buk ... Mais en tant que pseudocinéphile, j'ai été subjugué par l'interprétation de Dillon ! Concernant la trame et l'adaptation du second roman de Buk, je trouve ça tout de même assez alambiqué ... Il aurait peut-être fallu un Wenders ou un Sean Penn à la réalisation pour aller plus directement à l'essentiel, plus loin dans le côté sombre et poétique du film ... Mais bon... à chacun son cinéma !
C'est du bon boulot m'ssieur Hamer que vous nous offrez là. Un film épuré, à l'abris des clichés qui rodent souvent autour de Bukowski. Car il n'est pas aisé de nous montrer un écrivain perdu, avaleur de bières sans tomber dans la caricature, le grotesque et la philo de comptoir. Et bien c'est réussi en tous cas. Les personnages sont attachants dans le sens où ils sont noyés dans un univers qui les dépassent et qu'ils subissent, tout en se persuadant du contraire. L'univers du célèbre écrivain est, à mon avis de lecteur, respecté (je pense à "Au sud de nulle part", par exemple). Et même si les vies des personnages oscillent entre pathétique et grotesque, on finit ça et là par surprendre un rictus aux bords de leurs lèvres: on est loin du tout glauque de rigueur de certains films pseudo-intellos. Inutile de préciser que Matt Dillon est, une fois de plus, le pillier du film, l'homme providentiel qui, loin d'osciller entre la brute et le gentleman, parvient à incarner les deux en même temps. Bref, je conseille fortement ce petit moment de bonheur à tous les amoureux des films simples mais riches, courts mais denses, lents mais captivants, j'en passe, et j'en passe, et j'en passe,...
Belle déception...adorant les livres et pensées de cette vieille loque de Bukowski, je trouve ce film n'arrive même pas à la hauteur de ses bottes les plus usitées. Plus sérieusement je me suis ennuyé dans ce film bourré de clichés. La réalisation est anonyme et le script est bien loin de la vie de Bukowski qui transparait dans ses livres. Comme quoi c'est toujours dangereux de s'attaquer à des monstres de la littérature. A éviter
Lentement, le film s'impose grâce à Matt Dillon, magnifique, et l'on se souvient soudain que l'écriture selon Buckowski était un acte de foi et de résistance, "le seul combat qui vaut le coup". Donc, un film essentiel.
Bukowski ou l'acceptation de l'alcoolisme pour tenir .Dillon est grand, pur.Lily Taylor bouillonnante.Les ravages des morpions me sont apparus pour la toute première fois.La vie au jour le jour est assez edulcorée si vous ne retenez que ces passages.Sympa sans pour autant être incandescent .
Je ne connais pas Bukowski, jamais rien lu de lui. J'aurais dû, cela m'aurait évité de voir cette adaptation d'un de ces romans, dont le personnage est paraît-il très autobiographique. Il a beau être alcoolique, asocial, joueur, vaguement poète, amateur d'humour à deux balles, il n'en est pas moins profondément inintéressant, on n'a même pas envie de le détester, on a juste envie de sortir prendre l'air.
Matt Dillon incarne avec un écrivain pochard inconnu vivotant de petits boulots desquels il se fait immanquablement lourder. Tout ça est emballé sans pathos, avec même une certaine légèreté et sans jugement moral d'aucune sorte. Gravitent autour de lui une belle galerie de personnages décalés tous plus ou moins portés sur le goulot. Une tragi-comédie qui repose énormément sur les épaules de son interprète principal, et avec succès : Matt Dillon offre ici une de ses plus belles perfomances.