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soniadidierkmurgia
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4,5
Publiée le 4 août 2012
Film indépendant confié à un cinéaste norvégien remarqué Outre-Atlantique. Factotum est une nouvelle autobiographique de Charles Bukowski , autant dire que l’alcool va y tenir la première place. La question essentielle qui se posait à Bent Hamer était de savoir qui allait pouvoir tenir le rôle phare. En choisissant Matt Dillon, Hamer a tiré le gros lot. On sait depuis longtemps que Dillon en dépit de sa gueule de beau gosse est capable de prendre les plus grands risques avec succès comme se fut le cas récemment encore avec « Collision » de Paul Haggis. On voit donc la vie quotidienne d’un poivrot encore jeune qui avance dans le black sans vraiment savoir où cela va le mener. Une chose est sûre dans son monde on est rarement seul et il n’a pas de mal à trouver des partenaires pour partager le vice destructeur. C’est ainsi que l’on voit défiler Marisa Tomei , Lily Taylor et la regrettée Adrienne Shelly qui sont aussi embarquées sur ce bateau ivre. Le film aurait vite pu être ennuyeux car les petites manies des alcooliques ne sont pas des plus réjouissantes, mais Dillon avec son look à la Hemingway tient bon la barre et sait par sa décontraction nous emmener avec lui. Un jour une de ses nouvelles retient l’attention d’un éditeur et il devient Charles Bukowski. Cela ne l’a pas empêché de continuer à s’adonner à sa dévorante histoire avec la bouteille. A consommer sans modération.
De mon point de vue ce film est une franche réussite mais je serais bien en peine de dire si le réalisateur est un bon technicien qui connait son boulot ou si c'est juste un excellent alchimiste qui maitrise assez l'alcool pour enivrer son spectateur avec de la pellicule. Car pendant tout le film on se trouve plonger dans un état second, quasi comateux, le film nous transporte à son rythme, 2 grammes dans le sang pendant une heure et demie, et c'est bien là la grande réussite de ce film qui dresse le portrait d'un écrivain hors norme de manière adapté.
Factotum (2005) est l'adaptation du roman homonyme de Charles Bukowski, on y fait la rencontre d’un homme qui mène une vie des plus délabrée, se faisant virer de tous ses jobs qu’il cumule chaque jour de la semaine. Il boit sans cesse, cumule les femmes, se comporte comme un crétin, bref cet homme mène une vie des plus déplorable et cela n’a pas l’air de le soucier, puisque c’est son mode de vie et qu’il s’y est habitué (il le revendique d’ailleurs). Bent Hamer distrait mais ne séduit pas complètement, avec sa comédie dramatique où l’on prend plaisir à voir Matt Dillon dégrader son image avec tant de plaisir. Niveau scénario, il n’y a pas grand chose, juste une succession de situations cocasses, qui font sourire certes, mais qui ne feront pas de ce film, une œuvre mémorable !
" les gens ont besoin de réussite..quelque soit la forme qu'elle prendra..."Un chef d'oeuvre qui nous conte les mésaventures d'un marginal et rend hommage à l'oeuvre et l'esprit de Charles Bukowski. Ses reflexions existencielles sont abondemments propagés par un Matt Dillon génial, tout en nonchalance élégante et mortifère. Le film doit aussi beaucoup à l'humour de son réalisateur norvégien.
Un petit film à l'ambiance sombre, qui raconte les tracas d'un marginal alcoolique sans le sou qui ne parvient pas à conserver un boulot bien longtemps. Matt Dillon est bon, comme d'habitude, mais l'on a du mal à saisir le message que veut faire passer le film. Aussi suis-je tombé sur Factotum un peu au hasard, et Bukowski m'est parfaitement inconnu, donc... Une étoile pour les acteurs et l'atmosphère spéciale, particulièrement réussie.
Ce film repose essentiellement sur les prestations remarquables de l’actrice principale et de Matt Dillon qui campent des alcooliques plus vrais que nature. Toutefois, le film a un rythme bien lent et tourne en rond : Chinaski fait un petit boulot, il se fait virer, il picole avec sa copine. Chinaski retrouve un petit boulot, il se fait virer, il picole avec sa copine… Donc trop répétitif et bien moins intéressant que Barfly, encore plus sombre et sordide, où Mickey Rourke interprétait déjà un Chinaski impressionnant.
Un film long, chiant et inutile... Des marginaux qui picolent, baisent, repicolent et rebaisent entre deux cigarettes... Ils se font aussi des potes aussi marginaux et alcooliques qu'eux et trouvent toujours des petites combines non violentes pour continuer à se biturer... La morale du film est douteuse et malvenu... Soyez aussi marginal et demeuré que vous le souhaitez si vous avez du talent vous réussirez... Pitoyable...
Brillant. Genialement realisé au service de l'histoire. Ca fait un peu penser à American splendor. L'histoire romancée de Bukowski. C'est trash comme j'aime. Bravo.
Nul doute que ce biopic (qui n'en est pas vraiment un d'ailleurs) sait capter notre attention et nous offrir un portrait pour le moins peu consensuel. En effet, Charles Bukowski y apparait comme un dépravé, quasiment clochard et alcoolique comme pas deux. De plus, le récit sait se faire tranchant par quelques répliques des plus percutantes, dites qui plus est par des acteurs de qualité, avec un Matt Dillon plutôt bon et une Lily Taylor dans une composition étonnante et très réussie. On aurait alors peut-être aimé un peu plus de folie, de fantaisie dans la mise en scène qui aurait alors probablement rendu le film assez renversant. Et il est vrai que les éléments qui font la qualité du film ont en définitive légèrement tendance à se retourner contre lui dans la mesure ou en définitive, le personnage de Chinaski n'est pas vraiment attachant. Cela dit, Bent Hamer a eu l'intelligence de l'entourer de personnages à la limite de l'indécence, mais s'avérant plutôt crédibles, nous permettant ainsi d'avoir une certaine compassion. Il aura enfin eu le mérite et l'idée plutôt maligne de s'intéresser exclusivement aux déboires de Bukowski, le film se terminant précisément lors de l'édition de ses premières nouvelles. Bref, sans susciter l'enthousiasme, ce "Factotum" arrive à capter notre attention pendant 90 minutes, et cela de manière plutôt intelligente : un bon film donc.
J'adresse mon unique etoile a la presence du toujours excellent et trop rare Matt Dillon qui campe ici avec justesse cet apprenti romancier devoré par l'alcool parce que pour le reste j'ai bien eu du mal a saisir l'interet d'un tel portrait.Pas de rythme ,pas d'action digne de ce nom juste les errements d'un looser ,si l'objectif du realisateur etait de nous faire partager l'ennui et le vide existencielle de ce type alors la chapeau c'est une vraie reussite !!! Il faut sans doute interpreté cette histoire inspiré d'un roman (et de la vie ?) de Bukowski comme un hommage aux tourmants de la creation artistique mais dieu que c'est chiant et interressant au possible la vie d'un ecrivain qui navique entre jobs ephemeres ,champs de courses ,bouteilles de whisky et filles paumés.Je pense que le talent de Dillon merite quand meme un peu mieux que ca.
L'atmosphère particulière qui se dégage de Factotum, se rapproche de celle d'une œuvre de Bukowski, ou de l'écrivain lui-même : ce mélange de cynique, de poétique, de mélancolique et de glauque, qui ne plaira définitivement pas à tout le monde. Le tempo lent du film est plaisant, quelque chose de familier en ressort et on s'attache à Chinaski-Bukowski, ce qui fait qu'on aimerait l'accompagner dans sa descente de verres de scotch, on peut presque s'identifier à lui d'une certaine manière. Nul besoin d'aimer sa littérature pour apprécier le film et cet humour burlesque, ces comiques de situation à faire pouffer de rire. Matt Dillon est sidérant, formant un couple touchant avec la géniale Lili Taylor.
J'adore l'écrivain et ce film est formidablement fidèle aux bouquins. Matt Dillon est monstrueux. Cet atmosphère whisky, clope, sexe ... Et que dire de la BO, envoutante, déprimante à souhait. A réserver aux fans de Buk, les autres ne comprendront pas.
j'ai trouvé ce film juste agréable à regarder . Le scénario est assez linéaire et l'histoire suit la vie d'un alcoolique sans vraiment aboutir à quelquechose .
sympa, mais le film me retranscrit pas vraiment l'ambiance des livres de Bukowski et c'est dommage. Factotum est beaucoup trop polissé, mais reste un bon petit film