Le troisième film de Ryu Sang-wan, Crying Fist, est un manifeste grandiose façon La Fin de leur monde (IAM) où les punchlines sont mises au placard pour laisser place aux punchs tout court. Allègrement bastonné de bout en bout par les deux acteurs principaux, Choi Min-sik et Ryu Seung-beom, le film est un énorme coup de pression où désespoir, amour, rage, haine, amitié, rancœur, remords, honte et bêtise (peut-être tous à la fois !) sonnent au diapason d’un métacarpe entassé.
Pour l’histoire, nous avons affaire à deux ratés finis dont le parcours chaotique est raconté par le film jusqu’à leur rencontre finale. Le premier, Gang Tae-shik (Choi Min-sik), est un ancien boxeur finaliste des Jeux Olympiques. Père violent d’une famille vivant dans la misère, il gagne sa vie sur une artère marchande de Séoul en proposant aux badauds de se défouler sur lui moyennant rémunération. Le second, Yoo Sang-hwan (Ryu Seung-beom) est une petite frappe à dreadlocks vivant avec son frère et sa grand-mère chez son père. Frayant son chemin entre larcins et rackets, il finit en prison à la suite d’une agression sur un vieux type plein de fric qui finit mal. C’est dans cette prison qu’il découvre la boxe.
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