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    Ne le dis à personne
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Ne le dis à personne" et de son tournage !

    Une scène d'ouverture improvisée...

    "La scène était censée se passer dix ans auparavant" explique François Cluzet, "C'est la seule scène qui n'était pas écrite" raconte Guillaume Canet, "Le soir où on l'a tournée, on a tous bu un petit coup et je leur ai annoncé que j'allais les laisser improviser (...) il n'y a rien de mieux que l'impro pour rentrer dans la peau d'un personnage. J'ai donc fait tourner un steadycam autour de la table et je les ai laissés libres, en leur demandant de discuter entre eux. Je voulais de la vie, que les gens se coupent naturellement, un peu comme chez Sautet. Au début, ils ont un peu paniqué et puis ils ont fini par avoir de vrais fous rires : Kristin Scott Thomas en train de rouler un pétard, c'est quand même mémorable !". "On s'en est donné à coeur joie", souligne François Cluzet.

    Un casting mûrement réfléchi, un réalisateur fan de ses acteurs!

    Un des aspects importants de l'oeuvre d'Harlan Coben pour Guillaume Canet était la multiplicité des personnages. En effet, il s'explique: "Il y avait une multitude de personnages forts, ce qui m'allait bien puisque j'ai un défaut : à chaque fois que je croise un acteur ou une actrice qui me séduit, j'ai envie de travailler avec lui ou elle. Cette fois, je pouvais offrir plein de rôles!". Il explique ici pourquoi il a choisi ces acteurs plutôt que d'autres. Pour la plupart, il se revendique "fan" d'eux, c'est le cas pour François Cluzet, "François ne joue pas les choses, il les vit. Le film était pour lui, je ne vois pas d'autres acteurs que lui pour tenir ce rôle.", mais aussi pour Nathalie Baye, à laquelle il a tout de suite pensé en écrivant le scénario. Quant à Florence Thomassin, dont il est "fan depuis des années", Guillaume Canet raconte: "Elle figurait sur la liste des gens avec qui je voulais travailler, j'ai donc cherché un rôle pour elle dans le film (...) Florence fait partie de la même famille d'acteurs que François Cluzet, elle donne tout en jouant. Sa présence est hallucinante. Et puis j'adore sa voix...". Quand il ne s'agit pas d'idoles, Guillaume Canet fait appel à ses amis. Ainsi, on retrouve François Berléand, un des personnages principaux de Mon idole: "Il était impensable qu'il ne fasse pas partie du film" déclare le réalisateur, puis Jean Rochefort "Si je fais du cinéma aujourd'hui, c'est en partie grâce à lui." affirme Guillaume Canet ou encore Marina Hands avec qui il a grandi "au travers des Championnats de France Junior d'équitation". Quand on lui dit que sur le tournage on le trouve très "enveloppant" avec ses acteurs, il répond: "C'est plutôt fan d'eux!".

    Une musique vraiment originale...

    A l'image d'un film comme Paris, Texas ou encore Dead Man par Neil Young, Guillaume Canet voulait une musique légère et spontanée pour son film. Il fait donc appel au talentueux Mathieu Chédid. Celui-ci étant très occupé, le réalisateur a su trouver le bon argument pour qu'il accepte de se charger de la bande originale: une totale improvisation à la vision du film. Le musicien avait déjà composé des titres pour le cinéma (Les Triplettes de Belleville, Peau d'ange) mais il s'agit là de sa première bande originale. Il explique "Ce film m'a permis d'assouvir un fantasme: écrire de la musique sur des images à l'instinct, de façon non réfléchie. Je rêvais de faire ça.. Quand Guillaume Canet lui a proposé ce travail, Mathieu Chédid lui a répondu: "voyons le film, si je suis inspiré, d'accord.", comme il l'a beaucoup aimé il a "vibré sur les séquences de manière instinctive, en impro totale. "J'avais choisi une guitare un peu spéciale-une guitare baryton, plus grave qu'une guitare classique. La musique vient quasiment de toutes les premières prises enregistrées en direct, j'ai rarement recommencé, cela s'est fait de façon quasi animale. Hormis la chanson de fin, plus arrangée, et l'enregistrement du violoncelle, tout s'est fait de manière fulgurante, porté par l'énergie créatrice de Guillaume, qui bondissait en se frottant les mains à la fin de chaque séquence et m'encourageait, par sa bonne énergie, à poursuivre.". Le réalisateur déclare: "C'est l'une des plus belles recontres artistiques de ma vie."

    Un film d'action ?

    François Cluzet explique qu'il a adoré jouer le personnage d'Alex pour plusieurs raisons, la principale étant qu'il s'agissait d'un rôle physique : "C'est la raison pour laquelle ce rôle est l'un de mes préférés : je suis venu au cinéma pour faire des films d'action, et pas du tout des films d'auteur." Sur ce tournage, il n'a pas été déçu, Guillaume Canet rappelle que l'acteur s'est jeté tout nu dans un lac à 5h du matin alors que toute l'équipe portait des doudounes. Mais le plus éprouvant fut la scène de la course-poursuite tournée en 6 jours où il courait du matin au soir. Une partie de cette poursuite se passe sur le périphérique parisien. Fait exceptionnel, le périphérique a été fermé pour les besoins de la séquence. Tournés en une journée, la scène mobilisa pas moins de 8 caméras. François Cluzet se souvient: "Quand Guillaume m'a dit " il va falloir courir ", j'étais fou de joie. Je me suis entraîné, tout ce qui importait était d'y aller à fond. Et c'est comme ça que je l'ai joué. Ce qui était drôle, c'est que le partenaire qui me coursait n'arrivait pas à me rattraper. J'étais très content parce que c'était la scène : Alex est irrattrapable."

    Retrouvailles

    Pour son deuxième long métrage, Guillaume Canet a fait appel à des artistes avec qui il avait déjà travaillé. Ainsi, on retrouve François Berléand, le Jean-Louis Broustal de Mon idole; "Il était impensable qu'il ne fasse pas partie du film mais je voulais autre chose que sur Mon idole (...) lui donner un débit aussi lent, à lui qui parle très vite." soulève le réalisateur. Quant à Gilles Lellouche (avant tout son ami), il a non seulement co-réalisé Narco, mais tout comme Guillaume Canet était à l'affiche de Mon idole et Jeux d'enfants. Concernant Philippe Lefebvre, co-scénariste de ses deux films, Guillaume Canet explique: "J'avais très envie de le revoir aux côtés de François Berléand. Son personnage, cette fois, est différent, mais on retrouve leur complicité. Cela m'amusait de retrouver le couple de Mon idole."Côté technique, il semblerait que le jeune réalisateur n'ai rien à redire puisqu'il refait appel au directeur de la photographie Christophe Offenstein. Enfin, il est soutenu par le même producteur que pour son premier long métrage, Alain Attal.

    Une adaptation d'un best seller

    Après avoir attiré plus de 500 000 spectateurs avec son premier long métrage: Mon idole, Guillaume Canet est repassé derrière la caméra pour adapter le célèbre thriller du talenteux écrivain Harlan Coben: Ne le dis à personne, traduit en 27 langues et vendu à plus de 6 millions d'exemplaires dans le monde. Il a écrit cette adaptation avec l'aide de son ami Philippe Lefebvre avec qui il avait déjà travaillé pour Mon idole. Le réalisateur explique: "C'était vraiment la première fois que je lisais quelque chose qui n'était pas de moi et que je pouvais m'imaginer réaliser. En lisant le roman, je voyais les images, je savais exactement comment je voulais le réaliser et une fois le scénario écrit, au moment de tourner, j'ai essayé de ne jamais quitter cette ligne directrice, de rester fidèle à la première émotion que j'avais eue."

    Qui est Harlan Coben?

    Harlan Coben est né en 1963 et vit dans le New Jersey avec sa femme et leurs quatre enfants. Après des études de sciences politiques au Amherst College, il travaille dans l'industrie du voyage. En 1995, il décide de se consacrer à l'écriture de romans policiers. Il invente alors son alter ego, le personnage récurrent de Myron Bolitar, ancien champion de basket et ex-membre du FBI devenu agent sportif pour défendre les intérêts des jeunes espoirs du stade. La critique et le public ne cessent depuis d'acclamer ses livres. Harlan Coben est le premier auteur à avoir cumulé le Edgar Award, le Shamus Award et le Anthony Award, trois prix majeurs de la littérature policière aux Etats-Unis. Ses romans, Ne le dis à personne (Prix Polar des lectrices de ELLE en 2003), Disparu à jamais, Une chance de trop et Juste un regard, parus chez Belfond et repris chez Pocket, l'ont rapidement imposé comme un des maîtres du suspense.

    Apted pressenti

    Avant que l'acteur français ne s'attelle à ce projet, le cinéaste anglais Michael Apted (Gorilles dans la brume, Le Monde ne suffit pas) avait été pressenti pour réaliser l'adaptation de Tell no one. L'écrivain explique: "Guillaume Canet m'a appelé pour me demander les droits du livre, mais ils étaient déjà vendus à Hollywood. Mais les droits me sont revenus, Guillaume m'a redemandé et je lui ai donné sa chance."

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