Un film qui ne se prend pas au serieux mais dont la platitude de la réalisation et la mediocrité des acteurs enfoncent littéralement pour ne laisser transparaître que quelques bonnes séquences (le caméo d'Abel Ferrara, des références à Orange Mécanique nombreuses,...) bien que le final soit aussi intriguant que raté car terriblement prétentieux (alors que le reste ne l'était pas). Martin Cognito n'a rien d'un grand certes mais son scénario comporte quelques idées diaboliquement drôles et efficaces qui sauve Exes du ratage total.
Venu de l'industrie pornographique, Martin Cognito (tu m'étonnes, avec un pseudo pareil !) réalisait en 2006 son premier film "traditionnel" (hem, hem, façon de parler) avec "Exes", long-métrage complètement déglingué plongeant dans le glauque extrême sans prendre de gants. Court et violent, son travail se caractérise avant tout par un manque de moyens évident qu'il parvient à plutôt bien compenser en utilisant une grammaire de plans variée, peut-être pas inventive ni novatrice mais au moins rythmée et intelligente. La photographie n'est pas si moche que ce que l'on aurait pu craindre, si bien que l'on rentre tout à fait correctement dans une descente aux enfers vertigineuse de par la violence aveugle qu'elle expose sans détours ni complexes. Gratuite, cette production l'est et s'affirme d'ailleurs comme telle : il semblerait effectivement que M. Cognito se serve de sa caméra comme miroir de ses pulsions, mettant à l'écran des fantasmes morbides refoulés et répugnants. Sans tomber dans le gore au sens où il y aurait des litres d'hémoglobine, il ne ménage néanmoins pas son spectateur et ne lui épargne pas une paire de séquences crues et grotesques, où l'on est constamment tiraillé entre le fou rire et une terreur nous empêchant de remuer le petit doigt. Un très très mauvais trip finalement, méchant, cynique et repoussant dont les principales qualités sont de ne pas se prendre au sérieux et d'exploiter au maximum ses idées, son concept, sans se soucier de ce qu'il adviendra par la suite. Cela donne donc une succession de scènes étonnantes et morbides où un climat nauséabond occupe constamment le devant de la scène. Les acteurs ont l'air aussi cinglés que le réalisateur, lequel s'est d'ailleurs permis le luxe de faire intervenir Abel Ferrara dans un petit rôle assez dément, aussi déjanté que le reste du film. "Exes" est l'exemple-même du film underground trash conçu pour faire violemment réagir son public. En bien comme en mal, cela lui importe peu. Si ça vous tente...
Un ovni du cinéma français qui, comme la plupart des ovnis, n'a pas su trouver son public. Et pourtant ! Les acteurs sont bons, la photographie sublime et la mise en scène confère à l'ensemble une atmosphère digne des plus grands films noirs.
Que dire de cet espèce de navet qui se dit 'film'? Une daube du début à la fin causée par des acteurs miteux, des dialogues creux, des situations invraissemblables, une réalisation digne du pire épisode de L'ILE FANTASTIQUE. Comment une telle médiocrité a pu être pensé? On se pose la question durant les 1h20. A oublier.
Des crimes reproduisant ceux du serial-killer d'un bouquin sont commis. Le malfaisant est-il un déséquilibré s'inspirant de l'oeuvre ou carrément le personnage sorti de nulle part ? Une tentative fauchée et ridicule de trash à la française. Tourné dans un numérique miséreux, écrit et dialogué n'importe comment, avec des acteurs mal dirigés et jouant pour l'immense majorité faux (c'est bien simple, on a l'impression que Tom Novembre déblatère comme un figurant de chez tonton Mocky), des personnages débiles et pas crédibles pour un sou (une paire de flics composée d'un mec au look de clochard et d'une quasi-adolescente), costumes grotesques, provocation à côté de la plaque : le résultat fait vraiment amateur, mais sans cet esprit si sympathique qu'on peut trouver chez un Jean-Jacques Rousseau et qui assurerait de passer la séance plié en quatre. Au mieux, on ricane de temps à autres devant la crétinerie de certaines scènes, mais le film est la plupart du temps tout bonnement affligeant. Il faut voir Abel Ferrara dans une scène trés "Bukowski chez Pivot" ou le couple de criminels se foutre à poil sans raison apparente toutes les 5 minutes (option full frontal assumé pour Annie Lâm et "je cache Popaul du mieux que je peux" pour Grégoire Colin)... Peut-être dans quelques années Exes (amateur de fantaisies sémantiques, sauras-tu débusquer le subtil anagramme contenu dans le titre ?) aura-t-il pris la patine nécessaire pour se transformer de vilain petit navet en grand beau nanar, toujours est-il qu'il est préférable pour l'heure de rester à bonne distance de la chose.
Un des plus gros navets de l'histoire du cinéma hexagonal, digne d'un porno bon marché, univers dont provient le réalisateur du reste. Un ridicule Grégoire Colin en travesti, des scènes cul cul bon marché et des acteurs, M Blanc, S Le Bihan (également producteur) et T Novembre qui se fourvoient dans cette daube digne des séances de Canal , celles de minuit et du premier samedi de chaque mois.
Le film commence par : "Samuel Le Bihan présente" et déjà, ça fait peur. Ce dernier n'a meme pas osé signer sa première réalisation sous son nom, d'ou le psuedonyme Martin Cognito (sachez que c'est la seule chose comique du film). L'histoire en elle même, sans etre navrante est bien tirée par les cheveux et autrait eu besoin de maitrise pour etre crédible. Malheureusement, tout est ridicule, le jeu des acteurs est pire que nul, la réalisation accumule les effets de style... j'ai même pas envie de faire la liste des défauts de ce film ce ne serait pas amusant, mais je tiens a signaler que la violence et le sexe sont mis en scène de manière vulgaire et grasse. Peut etre que ce film deviendra culte dans 40 ans de la meme manière que les films de Jean Rollin mais pour l'instant c'est une grosse daube signé sous un pseudonyme
Et une tête à Toto, une ! L'addition à laquelle je pense pourrait donner le résultat visuel auquel j'ai assisté en jetant un oeil (pas plus) à ce film qui n'en est pas un... Le pitch porte un certain intérêt. Mais seulement le pitch. Pour le reste, passez votre chemin. Mise en scène inexistante, cadrages et photographie à la frontière du "porno", dialogues misérables, et mis à part Tom Novembre, cherchez les acteurs. Ceci n'est pas un film. C'est juste du numérique sans réflexion, sans idée, fait à la va-vite et sans kopeck. Je n'ai même pas imaginé qu'il puisse être sorti en salles, voire même être édité en DVD. Il ne présente pas même les qualités du plus maladroit des courts-métrages. No comment. On me l'a prêté et je n'ai pas oublier de le rendre. Vous êtes prévenus...
Bon ben j'ai étais le voir aujourd'hui (au UGC orient express des halles, ya que là qu'il passe) et j'ai adoré. C'est du cinema un peu décalé mais franchement ca fait du bien de voir un film qui sort un peu de l'ordinaire ... A voir
Quelquefois les films sont tellement mauvais qu'ils se regardent comme on jugerait un OVNI. Esthètique salace, scénario nul, acteurs à chier (la palme à tom novembre, on se demande ce qui a pû motiver Samuel Le Bihan a produire ce film d'un soi-disant cinéaste porno qui, s'il se cache sous un pseudo (Martin Cognito =Mart incognito) doit probablment avoir honte de son travail. Quand tant de jeunes talents ont dû mal à faire leur premier film, c'est assez dégoutant. A voir cette semaine exclusivement dans 2 salles en France : la semaine prochaine ce sera fini. Sûrement pas une bonne affaire financièrement bien qu'on voit tout de suite que le film a été monté avec trois bouts de ficelle. Ne gaspillez pas votre argent, vous vivrez aussi bien sans l'avoir vu. Une étoile pour grégoire Collin qui a accepté de jouer le ridicule.