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    Southland Tales
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    423 critiques spectateurs

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    Eric C.
    Eric C.

    241 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 novembre 2018
    J'ai beau aimer les films décalés, déjantés, truffés de second degré, de bizarreries, de personnages atypiques et au scénario pas prêt à consommer sans aucune surprise, là j'ai vraiment eu du mal tellement ça part dans tous les sens genre puzzle mais avec des pièces qui même en essayant de les déplacer ne coïncident pas totalement entre elles. Du coup, dans ce film relativement long, outre le fait que l'on ne comprend pas tout, que l'on est souvent perdu et que certaines scènes ne servent finalement pas à grand chose, il y a forcément au delà de l'incompréhension, une petite dose d'ennui et un vrai sentiment de longueur. En fait il est clair que le réalisateur lance de nombreuses pistes, aborde de nombreux thèmes actuels à l'époques ou prophétiques dont nombre sont depuis totalement vérifiés voir dépassés mais dans une désorganisation totale, le spectateur devant s'y retrouver comme il peut. Le parti pris en voix off et en animation de construction par référence biblique et prophétie apocalyptique apporte plus de lourdeur que d'éclairage. Malgré cela, le nombre d'excellents acteurs présents nous proposent des scènes vraiment décalées et hilarantes et l'impression est que c'est très bien joué, scène par scène, intéressant scène par scène, pas toutes évidemment, et que c'est bien l'ensemble qui pose problème en allant dans tous les sens et en ne présentant pas suffisamment d'intérêt pour ce qui est de l'histoire elle même ou du moins le fil rouge. Il est tout à fait compréhensible que certains détestent et trouvent cela nul et que d'autres adorent et crient au génie. Je me situe non pas entre les deux mais dans les deux pour avoir trouvé le film ennuyeux et désorganisé jusqu'à en être inintéressant tout en ayant adoré nombre de scènes et jeux d'acteurs, Dwyane Johnson, Justin Timberlake, Sarah Michelle Gellar, Bai Ling pour ne citer qu'eux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mars 2013
    The Rock en folie douce, Sean William Scott en flic raciste, Buffy en ex-star du porno, Justin Timberlake en soldat dévasté par le conflit irakien, un zeppelin, une énergie renouvelable, la fin du monde, Karl Marx, Moby, les Pixies, Christophe Lambert, des bombes, des fusillades, une poignée de main, un conflit spatio-temporel... Cela et bien d'autres choses pour composer le second puzzle de l'auteur de Donnie Darko. Exemple même de film qui fût très mal vendu de par le monde. Pour qui a vu et apprécier Donnie, il est indispensable. Pour les autres, passez vôtre chemin, vous n'y comprendrez rien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 octobre 2009
    "ST" est génial/censuré/cohérent/nécessaire. C'est un "DD" polyphonique, assumant son malentendu SF. Là, pas de déni d'herméneutique oniriste, le vaisseau - voyage dans le trou de ver créé par la faille quadridimensionnelle au sein du continuum spatio-temporel - s'explicite, il est féminin ("feminist revolution") - Krysta Now & Madeline Frost S. -, et permet que l'Apocalypse SOIT la Révélation, par les obturateurs du trou-de-ver, changeant les rapports du trou noir au trou blanc ("feed the hole" : 69' and "Deep Throat II") : Pilot Abilene & "best friend" - R. Taverner : doubles -... Capitalism is destroy & God is dethrone : l'Autre est mort, supprimé ("USIdeath") par les pirates des TAZ "néomarxistes" (mix anarchistes/marxiens). Si le mac survit, c'est parce que la révolution féministe est prostitutionnelle : l'Autre ne peut ETRE suicidé ("Pimps don't commit suicide") - l'elixir divin (Fluid Karma) se trouve détruit en mm temps que le K lors de l'obturation de la faille en ver du Plurivers et le couple triomphe du double -. L'oeil crevé (l'Oedipe - le dit peut) est solutionné (alors que Frank - pourtant double lui aussi - n'apportait pas la Révélation dans DD)... Les choses changent : la 4ème D fait événement et non symptôme car le NdPère se déplace par le 69, symbole pornérotique changeant le rythme des marées/règles féminines - alors que ce mois était celui de l'Apocalypse non révélationnel dans DD. Ca finit en fête et le narrateur ne peut être impliqué que comme gardien ET acteur quand Gretchen le fut oniriquement... Ainsi, ce 2ème volet de la trilogie Cyber-Punk kellyenne ("The Box" devant clore la Philosophie) permet de dépasser le déni du malentendu PAR le "Hot" (vs. les "Frost") du sexe. La mystique (Lilith-S. comprise) outrepassée - la porno-girl et son Autre l'avaient écrit - et la liberté ("The Power") sacrée (désacralisée par l'humour ravageur, parodique)... Les récits du Sud (hallucinations paranoïdo-schizophrènes) conduisent notre Chaos là où il faut...
    ElBlasio
    ElBlasio

    32 abonnés 324 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 août 2008
    Southland Tales est un etat des lieux de ce debut de 21eme siecle. A l'image de ce qu'il denonce, le film peut paraitre superficiel, complexe et chaotique. Toutefois, et c'est la virtuosite de Kelly, c'est qu'il s'en degage en beaute, une fascination et une fluidite tout a fait singuliere. Alors qu'a priori, le film peut paraitre sans dessus dessous, il ne s'agit que d'une facade pour illustrer la forme au propos. Kelly maitrise parfaitement son sujet et nous offre un kaleidoscope sur notre epoque d'autant plus vertigineux. Un des films les plus marquants de ces dernieres annes.
    bedsouin
    bedsouin

    32 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2013
    Un film très spécial, comme on dirait un ovni cinématographique, à mi-chemin entre du David Lynch et du Baz Luhrmann. C'est à dire, qui flirte entre le bon goût qui tient du génie, et le très mauvais goût qui séduit miraculeusement (ou pas). Un des films les plus déjantés que j'ai vus, de nos jours, du grand cinéma.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    122 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2018
    Entre found footage à la District 9 (Neill Blomkamp, 2009) et encarts vidéo à la Starship Troopers (Paul Verhoeven, 1997), le film creuse son propre trou avec prégnance et originalité. Il ne perd pas de temps pour nous mettre à l'esprit la Troisième Guerre mondiale, et l'intégration de cette dernière dans le monde moderne est parfaite ; elle arrive avec un grand et littéral boum, pourtant elle devient immédiatement abstraite. Tout laisse à penser que c'est ce qui se passerait si une guerre globale devenait possible à nouveau, et Southland Tales gère parfaitement le compromis entre la distance (les Américains et la mobilisation qui les emmène dans un Proche-Orient où personne ne sait vraiment ce qu'il se trame) et la proximité (par les médias et un Internet florissant) de cette guerre impromptue. Mais il est très possible que ce génie de l'année 2006 ait à fâner très vite.

    Bon, ainsi donc la guerre est-elle bien intégrée dans la société. Mais le film prend le risque de baser entièrement l'intrigue sur cette Troisième Guerre mondiale sans rien nous en montrer de concret, et c'est là que frappe le premier bémol : c'est bien fait aussi, mais trop dense, surtout dans l'introduction, et l'intégration des médias dans le scénario ne parvient à être réaliste que par son absence de contexte. Que ce soient les lignes d'un journal relatant la guerre, ou les lignes du script de Southland Tales, il nous manque trop de choses, et Kelly ne cultive pas assez le mystère pour boucher le trou : on perd pied.

    Là où l'œuvre devient totalement ambiguë, c'est dans l'ironie dont elle fait preuve : l'amateurisme des sous-groupes politiques est un des aspects de cette ironie que je n'ai absolument pas digérés. [Spoiler] Cela aurait fonctionné si le scénario cultivait l'idée d'une fin du monde imminente, qui aurait justifié bien des choses... ce qu'il fait dans l'esprit du spectateur, mais pas des personnages. Alors les gens qui s'accrochent à leur verre de bière au milieu d'un attentat, ça sonne faux. Très faux.

    Le cœur de Southland Tales, c'est quelque chose qui ressemble au cœur de Mr. Nobody (Jaco Van Dormael, 2009) : même impalpabilité du sens profond, même façon de présenter les choses avec une clarté originale et évanescente, et même propension à mélanger plusieurs chemins scénaristiques jusqu'à ce que l'histoire devienne presque opaque. Dans Southland Tales, c'est moins sophistiqué... mais moins bon, aussi, car il n'y a ni génie ni harmonie dans le procédé. La guerre ? On perd totalement le fil d'une introduction trop lourde qui vient de perdre tous son sens sous le poids additionnel des péripéties où trop de personnages se succèdent.

    Les scènes absconses, passe encore. Aux commandes de la musique, le reconnaissable entre tous Moby (que j'ai quand même été surpris d'avoir reconnu), qui participe à créer l'ambiance parce qu'elle semble flotter comme des électrons autour de l'atome filmique ; elle ne fait pas exactement partie du film (dans le sens où elle n'est pas en symbiose avec lui) et c'est pour cette raison qu'elle est si audible et que son rôle est si grand. Aux alentours de la moitié du film, Southland Tales crée sa propre addiction en même temps qu'elle l'assouvit ; c'est un équilibre qui ne tient pas très longtemps mais qui l'immunise contre le n'importe quoi qui rôde.

    Le n'importe quoi finit par percer légèrement, mais heureusement aucune bourde ne lui laisse le champ libre. La création de Kelly tient la route jusqu'au bout parce qu'elle parvient formidablement à dépeindre la décadence – même s'il ne s'embête pas à dire d'où elle vient, ce qui justifie à mon avis que les gens ne comprennent pas Southland Tales – par la mise en opposition grotesque mais assumée du bonheur et du malheur simultanés ; les incendies qui ravagent les parages de Los Angeles sont totalement ignorés au profit du spectacle capitaliste qui se joue devant ses yeux technophiles, et c'est beau, c'est décadent, c'est la fin du monde comme si tout le monde l'avait à l'esprit sans le savoir.

    On peut reprocher au film d'être américano-centré, et les Américains eux-même peuvent faire la remarque qu'il est californio-centré, mais je pense qu'il s'assume dans sa manière de délier sans arrogance un conflit économique condamné à l'inanité et à l'amateurisme depuis le tout début.

    En résumé, Southland Tales est un Mr. Nobody d'action, en beaucoup moins bon parce qu'il n'a pas tout à fait trouvé sa niche. On y trouve un Justin Timberlake et un Christophe(r) Lambert compétents, des acteurs secondaires débridés, et un bon boost à la loi de Murphy : tout ce qui peut arriver arrivera. Y compris les accidents, les coïncidences, et l'inexpliqué dont le film fait tellement usage parce que son sujet n'est pas fait pour être circonvolué par son spectateur. Pour toutes ces raisons, j'admets que Southland Tales soit mal compris, mais sans lui accorder la Palme en conséquence.

    septiemeartetdemi.com
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 avril 2012
    Film apparemment incompris au vu des critiques . Pour moi, southland tales est un bon film, complexe tout en étant drôle, avec des musiques que je j'adore, et une ambiance très spécial ( comme dans tout les films de richard kelly) . Si il n'a pas réussi à égaler son chef-d'œuvre qu'est donnie darko, il livre un film parfaitement convaincant . C'est sûr qu'il faut pas s'attendre à un film catastrophe, rempli d'action mais dépourvu de scénario . Je pense que ceux qui ont aimés donnie darko apprécieront ce film .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juillet 2008
    Voici le film que j'attendais depuis 2006 et sa sortie annoncé. Malheureusement, le film n'est pas encore sortie en France du son remontage après sa présentation au Festival de Cannes 2006. Donc pour que je puisse enfin le visionner, j'ai acheté le DVD aux états-unis, car ça fait près de 2 ans qu'il est sorti. Après l'excellent et presque incompréhensible (pour moi ^^) Donnie Darko, Richard Kelly recidive avec un film aussi compliqué que son 1er long. Mais cette fois-ci, il nous offre sa vision du future proche (2006-->2008), un univers tout entier où magouille du gouvernement et manipulation de la population (encore en guerre contre l'Irak) règne. La narration de Justin timberlake est assez clair (sous forme un peu de JT) et nous pose tout de suite les bases (Car le film est la suite de 3 livres). Pour ce qui est des acteurs, Kelly a tenter l'impossible, donner les rôles principaux a des acteurs de comedie ou serie pour adolecent, on a le droit à The Rock (bienvenue dans la jungle), Sean Williams Scott (American Pie), Sarah Michelle Gellar (Buffy, The grudge), Mandy Moore (American Dreamz), Bai Ling (Taxi^^). Et je dois dire qu'il s"en sorte plutot bien, surtout The Rock, qui est vraiment excellent dans son personnage! La Photo est magnifique, et la BO est une pure merveille. Le final est un pur moment de cinéma, et nous offre quelques explication de la situation. (This is the way the world's end). Ce film n'est pas destiné au grand public, et de loin ^^, il faut le visionner plusieurs fois pour mieux comprendre.
    g0urAngA
    g0urAngA

    82 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2013
    Southland Tales est certe immensément compliqué et tout va très vite (je conseil de le voir 3 fois minimum), mais on retrouve après quelques visionnage supplémentaire une dimension et une critique américaine géniale. Un univers original porté par des acteurs surprenant...Certe moin beau que DOnnie Darko mais après tout les racolage que Kelly a du faire à son bébé southland tales, on ne peut pas lui en vouloir d'avoir quelque soucis de trame scénaristique...Un beau bijoux à voir plusieurs fois...
    Elthib7
    Elthib7

    74 abonnés 1 287 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juin 2013
    Ce film est vraiment difficile à cerner et à comprendre... difficile également d'y mettre une note !
    Globalement je l'ai trouvé très bon mais y a un peu trop de répliques en dessous de la ceinture... et puis cette réplique de fin "les beaux gosses ne se suicident pas"...moué !
    Par contre j'ai bcp aimé la bande son du film composée par Moby.
    Bref, un film qui me rappelle un peu Fight Club et que j'aurai pu le classer parmi mes préférés mais le scénar' est supra compliqué à suivre et trop fouilli... je ne lui mettrai donc "que" 3,5/5
    sly-stallone88
    sly-stallone88

    199 abonnés 2 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 décembre 2012
    c'est bien filmé, mais c'est très lourd et dur à suivre, trop long !!! pas terrible dans l'ensemble !!!
    kray
    kray

    51 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 juillet 2011
    Donnie darko était semble t'il un miracle au vu du second opus de richard kelly. Entre des acteurs médiocres et une histoire assez débile, il ne reste pas grand chose à se mettre sous la dent.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 août 2011
    Beaucoup d'histoires différentes sont racontées et elles sont plus ou moins mêlées les unes aux autres mais dur de tout comprendre même avec le dénouement à la fin. Film qui n'est pas indispensable.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 juin 2010
    De bonnes idées, mais c'est le flou total ! On ne sait pas ou on va, l'histoire est bien trop complexe, il aurait fallut faire plus simple ... Peut-être faut-il le voir plusieurs fois, mais ça donne pas envie vu la longueur du film, pas qu'en temps ...
    this is my movies
    this is my movies

    706 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mars 2020
    Pensé comme une œuvre totale, avec un prequel sous forme de comic books et un site web très élaboré, ce produit multi-plateforme est certes novateur dans sa forme, et son casting hétéroclite est une bonne surprise car les performances sont homogènes, chacun des acteurs signant une performance marquante (Dwayne Johnson n'a jamais retrouvé un rôle aussi complexe, même s'il a été très bon à plusieurs reprises ensuite, Seann William Scott est extraordinaire, Sarah Michelle Gellar est excellente, les 2nds rôles sont fabuleux aussi, y compris notre Christophe Lambert national), mais voilà, une mise en scène léchée, des images inédites et des acteurs au top ne font pas un film. Malgré une introduction nous plaçant les enjeux, on se retrouve avec des méchants insignifiants (on les présente comme fascistes mais on ne verra jamais en quoi ils le sont vraiment, quand les défenseurs néo-marxistes sont présentés comme des libérateurs, sans qu'on sache vraiment contre quoi ils luttent) et tout est dilué sous des tonnes de bizarreries, d'explications foireuses, de références pop balancées n'importe quand et n'importe comment, avec des persos qui débarquent de nul part (mais qu'on avait dû nous présenté dans les comic books), bref, c'est aussi génial qu'agaçant, aussi long que fascinant, aussi creux que complexe. Donc comme d'habitude, le fil ma trouvé ses fans, irréductibles et passionnés, mais moi, je trouve ces débats stériles, tant la forme cinématographique reste forte et puissante (hallucinant de voir ce que Kelly offre visuellement malgré son budget de 17 M$), mais au service d'un néant intellectuel assez désespérant. Trop ambitieux, trop arty, trop dense. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
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