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Yetcha
Une très belle idée pour une réalisation ratée. C'est confus et très brouillon, dommage! Après Donnie Darko que j'avais trouvé spécial mais plutôt bon. J'attends le prochain "The box" qui lui à l'air excellent, espérons seulement que le soufflé ne retombe pas comme ce Southland Tales.
Absurde et sans intérêt ! Richard Kelly nous propose ici près de 2H30 de grand n'importe quoi. Ce réalisateur a déjà pourtant prouvé qu'il avait du talent( (Donnie Darko, The Box) mais son "Southland Tales" à la limite du compréhensible ne fonctionne absolument pas ! Kelly semble avoir regardé tous les films de David Lynch avant de s'attaquer à cette réalisation, malheureusement le résultat fait penser à un Lynch complètement raté (la nullité du scénario y étant pour beaucoup) ! Le jeu des acteurs lui est en dessous de tout, la palme revenant sans hésitation à Dwayne Johnson. Seul la mise en scène est bonne, mais cela nous prouve qu'une bonne mise en scène ne peut pas toujours sauver la mise. Verdict : très mauvais.
Roub E.
Une curiosité, un film malade qui alterne de très bonnes choses avec un immense bordel qui en rebutera plus d un, moi y compris au final. Le film est trop confus, veut explorer trop de pistes pour finalement les laisser tomber. Je ne suis pas fan des voix of mais celle qui raconte tout le film est insupportable et ne sert pas à grand chose. Le film veut questionner sur l Amérique post 11 septembre qui renie les libertés individuelles avec le Patriot Act, mais malheureusement ces questions sont noyés dans l ensemble. Et pourtant il y a de très bonnes choses dans Southland Tales, Sarah Michelle Gellar y trouve le meilleur rôle de sa carrière avec cette star du porno pas aussi superficielle qu il n y paraît. La fabuleuse scène ou Sean William Scott se regarde dans la glace et un Los Angeles filmé en vase clos intéressant. Alors au final j ai plus vu les défauts que les qualités mais tout n est pas à jeter loin de la.
C'est une sorte de pétard mouillé, ça se voudrait génial mais ça ne l'est pas (enfin j'ai pas vu où ça l'était).
Le scénario part dans tous les sens, c'est souvent un grand n'importe quoi. La voix-off est pénible.
En plus le film qui se veut corrosif sur la société américaine se révèle être pas mal conservateur. Genre la société décadente qui est caractérisée par le sexe qui ne devient plus un tabou etc.
Ce qui est pénible c'est qu'on a l'impression de s'être fait avoir avec ce genre de films. Oui, il y a des bonnes idées, il y a un univers, une prise de risque etc. mais le spectateur reste très étranger à tout ça, il n y est pas vraiment convié. On dirait que Richard Kelly s'est pas mal inspiré de Lynch.
Bref, un film très décevant. En plus ce qui m'a énervé c'est que dans cette réalité parallèle il y a une sorte d'ostentasion de tous les instants qui est censé symboliser cette état de déchéance pré-supposé. Mais au lieu que cela choque cela devient grotesque et risible, pas pour les personnages, mais pour le film.
Le scénario part dans tous les sens, c'est souvent un grand n'importe quoi. La voix-off est pénible.
En plus le film qui se veut corrosif sur la société américaine se révèle être pas mal conservateur. Genre la société décadente qui est caractérisée par le sexe qui ne devient plus un tabou etc.
Ce qui est pénible c'est qu'on a l'impression de s'être fait avoir avec ce genre de films. Oui, il y a des bonnes idées, il y a un univers, une prise de risque etc. mais le spectateur reste très étranger à tout ça, il n y est pas vraiment convié. On dirait que Richard Kelly s'est pas mal inspiré de Lynch.
Bref, un film très décevant. En plus ce qui m'a énervé c'est que dans cette réalité parallèle il y a une sorte d'ostentasion de tous les instants qui est censé symboliser cette état de déchéance pré-supposé. Mais au lieu que cela choque cela devient grotesque et risible, pas pour les personnages, mais pour le film.
Quel dommage. Tout auréolé du sublime "Donnie Darko", le jeune Richard Kelly a péché par gourmandise d'idées qu'il a toutes jetées dans ce film issue d'une BD en 6 tomes qu'il a écrit. Mais a tout vouloir mettre en un film de 2 heures, on en sort avec une impression de film bordelique, mélangant tout et pas du tout maitrisé. Pourtant si d'autres réalisateurs n'avaient que le dixième des idées de ce film, on aurait moins de bousses au cinéma.
Il aura fallu trois ans au public français pour découvrir le deuxième film de Richard Kelly. Farfelu, psychédélique et incompréhensible, "Southland tales" souffre qui plus est d'un humour douteux en dépit de quelques scènes savoureuses et des musiques choisies avec beaucoup de goût par Moby. Pas suffisant.
NammJones
Il faut suivre pour bien comprendre mais dans l'ensemble c'est assez délirant.
Une grosse deception ! Vraiment déçu ! Il n'y a que la belle Sarah Michelle Gellar qui tire son épingle de cette histoire sans intêret, ridicule et d'une longueur épuisante. A zapper !
naZe ! même avec une ravissante Sarah Michelle Gellar...
Que celui qui a compris quelque chose me fasse signe. De plus cet embrouillamini semble volontaire, traduisant, consciemment ou non, une incapacité du réalisateur à construire et à raconter une histoire. Raté du point de vue narratif, le film tente de se rattraper de par son ton complètement décalé (notamment de la part des actrices) sur ses aspects burlesques, sur son casting féminin et sur l'insolite de certaines scènes ce qui fait que malgré sa vacuité on regarde jusqu'au bout sans ennui, ni déplaisir excessif..
Redzing
Dans un futur alternatif, les USA ont subi des frappes nucléaires terroristes, déclenchant une troisième guerre mondiale, et transformant le pays en état ultra-sécuritaire. Attendu au tournant après l'original "Donnie Darko", Richard Kelly a présenté "Southland Tales" au festival de Cannes... avant de se faire démolir par les critiques. Résultat, le film a été distribué de manière minimaliste, dans une version remontée de 2h20. Au final, "Southland Tales" est un mélange intriguant, on l'on parle d'apocalypse, du livre de la Révélation, d'intrication quantique, et de mouvement néo-marxiste. Le tout est difficile à suivre, avec un scénario gloubi boulguesque sans réel fil conducteur, qui a du mal à tenir le rythme. Pourtant, on y trouve des idées intéressantes, ne serait-ce que les parallèles avec la religion, ou la critique des dérives sécuritaires étatiques. On note également que Richard Kelly a pris pas mal de risque, notamment en utilisant des acteurs à contre-emploi : Dwayne Johnson en poule mouillée, Seann William Scott en jumeau messianique, ou encore Christophe Lambert (!) en trafiquant d'armes. Si cette prise de risque ne paye pas totalement, elle a le mérite de faire de "Southland Tales" une œuvre assez unique, qui ne laisse pas indifférent.
Chef-d'œuvre visionnaire que les gens adoreront ou détesteront mais personne ne restera indifférent à ce miroir à peine déformant de notre monde.
ffred
Deuxième film du réalisateur prometteur de Donnie Darko succès critique et public, Southland tales n'est pourtant jamais sorti sur nos écrans. Difficile de résumer ce film un peu bordélique où tous les genres se côtoient pour donner une sorte de film apocalyptique un peu bizarre. Décors, photo et montage délirant, scénario un peu confus donc, il ne faut pas décrocher... Une distribution un peu hétéroclite où l'on retrouve entre autres The rock, Sean William Scott, Sarah Michelle Gellar, Justin Timberlake, Kevin Smith, Miranda Richardson ou Christophe Lambert. Un brin spécial, ambiance particulière mais pas inintéressant. Son nouveau film The box encore sur les écrans, est encore plus bizarre...
Henrico
Ecarter d’un revers de main ce film encore inédit en France est très excessif. Le scénario, il est vrai, est aussi touffu que les sourcils de Claude Allègre, et tout aussi brouillon que son discours. Mais le film est aussi comme les propos du savant ex-ministre : très sensés, pour autant qu’on prenne le temps d’écouter jusqu’au bout, et qu’on en vérifie la véracité des arguments auprès de sources compétentes. Ainsi « Southland Tales » véhicule une diatribe scabreuse mais souvent très spirituelle et toujours très perspicace de la veulerie des hommes et femmes politiques au pouvoir, du fanatisme cynique de l’extrême gauche, et de l’autosuffisance dogmatique de certaines pseudo stars voulant se mêler de politique. Certes les exemples sont pris dans le milieu californien, mais les travers dénoncés pourraient s’adapter à beaucoup de gens issus du microcosme politico-médiatico-spectaculo parisien.
Ceux qui n'ont pas aimé ce film n'ont en général pas compris que c'était une COMÉDIE macabre extrêmement maîtrisée, peut-être encore plus fascinante et aboutie que Donnie Darko !
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