Un film des plus beaux et des plus dramatique. Un jeu d'acteur juste et beaucoup de personnalités différentes font de ce film une oeuvre majeure du cinéma français.
Une étoile pour le thème... Le reste c'est mou, bizarre, sans chronologie, on s'y perd. Je suis très très déçue ! Durant le film, il ne me tardait qu'une chose : que ça se termine.
Film très poétique et d'une beauté particulière. J'ai beaucoup aimé la construction narrative du film, révélant petit à petit l'épine dorsale du film, la scène de la discussion entre Hugo (Berling) et Frederick (Campan) qui dure toute la nuit, ainsi que la musique très bien choisie pour retranscrire ce dont il est question. Film paradoxalement très bavard, je trouve cependant que sa charge psychanalytique est telle qu'elle en devient souvent pesante, voire agaçante (Breitman pousse le vice jusqu'au gosse qui vit son complexe d'Oedipe) d'autant plus qu'elle se traduit pas un symbolisme un peu facile si je puis me permettre. Autre défaut que j'aurais à reprocher: l'irruption aux côtés du trio de tête de personnages hyper-caricaturaux: Le gros beauf invité au Dinner, la jeune fille au pair, le père de Charles Berling et leur conflit...Critique mitigée donc, même si demeure dans ce film quelque chose d'inexplicable qui me séduit dans une sorte de mélancolie...
Une première partie très terrienne où la réalisatrice n'arrive pas à libérer ses personnages de leur stéréotype, on s'ennuie ferme. La seconde partie, surtout la fin, est très aérienne avec de sublimes images, de la grande poésie et une belle émotion, le fantasme est traité de très belle manière. Zabou breitman aurait dû prendre plus de risques et mettre d'avantage en avant le côté rêverie de la seconde partie qui arrive trop tard pour sauver le film de l'ennui abyssal. On ne peut malgré tout qu'applaudir la tentative malgré un sentiment mitigé lié aux nombreuses longueures du film que les belle images n'arrivent parfois pas à rattrapper. A noter en plus du très beau côté esthétique des images, la superbe performance de Léa Druker et quelques scènes sublimes comme celle de la rivière ou des mots sur le mur. Deux étoiles dont une pour la fraîcheur que ce film, malgré ses défaut, apporte au cinéma français.
Un film d'une finesse, d'une émotion, d'un poésie et d'un esthétique rare. Un très beau jeu d'acteur sublimé par une mise en scène et une photographie d'une très grande ingéniosité de la part de Zabou Breitman. Du grand cinéma.
J'ai moi aussi sombré dans le sommeil à plusieurs reprises devant ce film, et pourtant cela ne m'arrive vraiment jamais ! Ce film est beaucoup trop lent, il use et abuse du flashback (un même flashback tout au long du film, je n'avais encore jamais vu ça, j'espère ne jamais le revoir !!), et il ne se passe STRICTEMENT RIEN. Même les petites subtilités que l'on pourrait ressentir, la naissance d'un sentiment entre deux hommes, rien, on ne ressent rien !!
Les dialogues sont souvent patauds, mais la pureté langoureuse des images et des lumières, mêlée à la finesse symbolique ou poétique d'une mise en scène évocatrice, et une musique superbe amènent à quelques véritables moments d'extase. Atendrissant et plus que joli.
Voilà un nouveau coup d'éclat de la part de Zabou Breitman! Aprés "se souvenir des belles choses" qui avait réussi l'exploit de mettre en images la mémoire et tout ce qui l'entoure- amnésie, souvenirs heureux, le flou de certains événements, mémoire comme élément fondateur de l'unicité d'une personnalité- tout en le corrélant à une histoire d'amour magnifique et douloureuse, la réalisatrice à réussi un nouveau challenge. Sur un scénario qui tient sur deux lignes -un homme "normé" rencontre un homme qui lui impose, par sa seul existence et son discours, une remise profonde de son univers- arrive à créer une véritable oeuvre. Car il s'agit bien d'une Oeuvre. Avec ces postulats esthétiques qui donnent une grande force et une grande faiblesse au film. La faiblesse du film est que le film n'est pas de scénario mais qu'il est un film de moments volés à la vie. La trame du film se développe autour de la discussion-débat qui se noue entre Charles Berling et Bernard Campan (félicitation -au passage- pour le jeu subtil des acteurs qui se met totalement au service de l'auteur: la réalisatrice) et les tranches de poésie arrachées à une pause dans la vie de tous les jours(les vacances). Ces moments arrachés à la réalité deviennent oniriques et permettent au spectateur de saisir ce qui se passe, là sous les yeux, la naissance d'une idylle et la maeutique de deux hommes qui se découvre l'un à travers l'autre. Ce qui rend le film difficile d'accés au spectateur conditionné par l'écriture classique(le montage) des films commerciaaux. Et c'est bien la force du film. Il ne prend pas le spectateur pour un abruti se sentant obligé de le tenir par la main pour tout lui expliquer. Les éléments de compréhensions sont des morceaux de puzzle que le spectateur doit faire l'effort de s'approprier en se donnant le temps de l'écoute, de la réception et de l'interprétation. Il s'agit là d'un film d'auteur, beau, fort, intelligent, onirique, pour peu qu'on se donne la peine de vraiment le regarder
Zabou maîtrise parfaitement son modèle et le sublime une heure quarante-cinq durant. On note également les performances quasi-hypnotiques de Bernard Campan et Léa Drucker.
J’attendais beaucoup de cette histoire d'amour où un homme va tout plaquer pour un coup de foudre avec son voisin. Et la déception est très grande ! Car, malgré une interprétation pas trop mal (Bernard Campan en homme perdu, Charles Berling en voisin tentateur, Léa Drucker en épouse blessée…), la réalisation a de quoi laisser perplexe avec un montage qui renie toute idée de chronologie sans aucune justification et certains parti pris sont assez bizarres (le vent dans la maison, le copain tripoteur de baby-sitter, la maison de Berling où tout est éphémère, le coup du rythme cardiaque qui s’emballe...). Et puis surtout, c’est d’une effroyable lenteur ! Dommage…
j'ai failli périr d'ennui en regardant ce film, heureusement le sommeil m'a vite rattrapé et je me suis endormie au moins 3 fois pendant sa projection. Je n'ai jamais vu "une daube" pareille. Quand on dit que le cinéma français est en perte de vitesse et en chute libre cela n'est pas surprenant quand on voit ce genre de création. Une honte pour le porte-monnaie et pour le spectateur que l'on prend vraiment pour un imbécile ! Non seulement nous perdons notre argent mais aussi notre temps ! Quand je pense aussi que l'on critique les superproductions américaines : mais que tous ces pseudos intello bobo cinéphiles en prennent de la graine : au moins même si ce n'est pas toujours très intellectuel, au moins on ne périt pas d'ennui ! Et encore j'ai eu le courage d'aller jusqu'au bout, je ne vous parle pas des autres personnes qui se sont "enfuis" avant le générique de fin !!!!!!!!!!!!!!!!! Un conseil : ne prenez pas la fuite, restez chez vous !!!
un beau film qui ne laisse pas indifférent...mais il manque quelque chose..peut etre un petit peu plus de vitesse dans le film..sincèrement je m'attendais un peu plus à un film comme "Le coeur des hommes"..Parfois meme les plans sont incompréhensibles..Cependant, allez le voir car l'histoire est belle..