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    L'Homme de sa vie
    Note moyenne
    2,4
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    261 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 novembre 2012
    Comment pourrait-on oublier, après avoir visionné ce film choc, la phrase ci-jointe : « Je ne suis pas inoxydable. Je ne suis pas invincible. Je suis bancal, imparfait. [...] J'ai le cœur en miettes. Je t'aime. »

    Magique.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Comme toute scène d'exposition, la première rencontre entre Frédéric et Hugo annonce ce qui va se passer : Frédéric fait son jogging matinal dans la pinède, filmé en gros plan avec une longue focale. Une silhouette apparait derrière lui, d'abord floue, puis se précise : Hugo court après Frédéric puis très vite le dépasse. Qui court après qui ? Hugo entre deux rencontres avec ses anges de discothèque, ou Frédéric bousculé dans ses habitudes ? Une chose est sûre : la liberté que revendique Hugo le dépasse clairement.

    Car on s'interroge vite sur la nature de l'attirance qu'éprouve le mari et bon père de famille pour son voisin gay : est-elle sensuelle, comme pourrait le suggérer de nombreux plans de corps dans l'effort, d'une main qui frôle un coude ou qui remet en place l'étiquette d'un pull, des deux visages qui se superposent ? Mais cette sensualité est davantage celle de la réalisatrice que celle du personnage. Non, c'est plus une fascination pour les idées que remue si bien Hugo, idées qui bousculent les certitudes sur lesquelles repose toute la vie de Frédéric. C'est du moins ce que veulent montrer les flash-backs récurents sur la rencontre du premier soir -ou plutôt du premier petit matin- où assis dans des fauteuils face à la vallée, ils parlent de l'amour, du couple, de la primauté de l'imperfection sur la routine, du sens de la dernière scène des "Visiteurs du Soir" : faut-il retenir la pétrification des deux amants, ou le fait que, quand même, leur coeur bat encore ?

    Donc, il s'agit d'un film sur un cheminement intérieur. Comme Philippe dans "Se souvenir des belle Choses" évoluait vers la reconquête de sa mémoire en même temps que Claire faisait le chemin inverse, Frédéric avance vers la reconnaissance de son homosexualité, qui selon Zabou Breitman agit comme un révélateur de l'amour, tout comme l'enzyme contenu dans la salive transforme le pain en sucre.

    Mais filmer un processus mental n'est pas chose aisée, et deux menaces planent sur un tel projet : l'ennui et la dispersion. Malheureusement, Zabou Breitman n'a évité ni l'un ni l'autre de ces écueils. Pour souligner les tourments qui agitent ses personnages, elle fait appel à la grosse artillerie de la réalisation esthétisante : plans fixes-cartes postales avec fondu au noir, cadrages qui découpent les corps, plans d'ensemble avec un montage interne, abus du jeu sur la profondeur de champ ; si au début on peut se laisser charmer par une certaine élégance, le systématisme agace vite, et le crescendo débouche sur du carrément ridicule : quatuor dans un champ de blé, symbolique du vent qui traverse le couloir de la maison familiale, danseurs de tango isolés dans la foule, Hugo devant une porte immense pour figurer le petit garçon qu'il est resté. La fin du film est d'ailleurs une sorte d'étrange théâtre filmé, avec une suite de tableaux figés, loin de l'étymologie du mot cinéma, qui signifie mouvement.

    La dispersion ensuite : alors que le spectateur commence à s'impatienter devant la structure en ritournelle du montage, d'autres pistes nous sont proposées, comme le rapport de Hugo à la filiation ou le harcélement sexuel qu'exerce un des invités sur la jeune fille au pair. Mais on ne fait qu'effleurer ces sujets, et ils semblent finalement n'être que de simples anectodes. Sur un sujet assez proche de "Nettoyage à sec" où il jouait alors le rôle du mari, un Charles Berling acéré et affuté s'en sort mieux que Bernard Campan, trop démonstratif dans son numéro de misérable vermisseau devant le brio de son voisin.

    Alors, les qualités de son premier film ne se sont quand même pas toutes évaporées ; elles apparaissent à la périphérie du sujet, dans le portrait juste esquissé d'un adolescent rêveur, le regard sur la grand-mère nostalgique et complice, la langueur d'une baignade à la rivière. C'est peu, surtout à l'aune de notre déception. Mais c'est suffisant pour attendre le troisième film de Zabou Breitman, qu'on espère davantage épuré.


    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    Un superbe film très bien tourné, accrocheur, avec un scénario qui met en valeur (pour une fois) Bernard Campan. L'Homme de sa vie met est typiquement le genre de film français qui aborde un sujet souvent tabou : l'homosexualité.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 janvier 2012
    C'est à ce jour le plus mauvais film de Zabou Breitman! Un homme mariè (Bernard Campan), qui passe des vacances en famille (dans la Drôme), affronte le trouble que suscite en lui un voisin homosexuel (Charles Berling). Cette comèdie dramatique sur la confusion des sentiments amoureux n'offre malheureusement que très peu de jolis instants de grâce et de pudeur! Certaines scènes sont rèpètitives notamment quand on voit les deux hommes courir dans les bois ou quand ils restent seuls sur la terrasse pour de longues (très longues) discussions! On attend durant tout le film que les personnages interprètès par Berling et Campan se roulent une pelle, voir plus, mais rien! Les piques-niques au bord de l'eau, les beaux couchers de soleil ou les champs à perte de vue de tournesols ne sauvent même pas ce rendez vous manquè de Zabou Breitman! A voir uniquement pour l'excellente Lèa Drucker qui montre dans une scène dènudèe toute l'ètendue de son talent...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 février 2011
    Je comprends pas comment des gens ont pu comprendre ce film, ou même aller jusqu'au bout. A partir d'1h30 de film, je me suis rendu compte que ça faisait 15 min seulement qu'il avait commencé. On s'aperçoit rapidement que cette histoire est un supplice avec des scènes difficiles à comprendre, aucun dialogue... de quoi vous endormir comme il faut.
    Alasky
    Alasky

    350 abonnés 3 402 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 décembre 2010
    Un film sans les trois tonnes de bêtises qu'on nous sert habituellement, mais un film trop vite oublié et qui contient beaucoup de longueurs, c'est dommage. Bernard Campan et Léa Drucker sont toutefois remarquables !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 octobre 2010
    Zavou Breitman au-delà de maîtriser son sujet avec justesse nous offre une brochette d’acteurs époustouflant. On retrouve ici un Charles Berling brillant, une Léa Drucker renversante et un Bernard Campan bouleversant. L’Homme de sa Vie est cohérent et rigoureux. Il faut le comprendre sous différents aspects. On ne regarde pas un film, on est dans le film. Il nous déroute comme la vie le peut parfois aussi. Bravo.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 octobre 2010
    Je n'ai pas du tout accroché. J'ai fait avance rapide car la mise en scène me déplaisait totalement. J'ai trouvé ça confus et lent. Bref, malheureusement une bonne idée de départ, j'ai été déçue.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 septembre 2010
    Beaucoup de justesse a su tiré parti de cette grosse fleur: belle poésie, un Charles Berling plus époustouflant que jamais en homosexuel quadragénaire, des cadres du plus grand art et une importance à la bande sonore finement travaillée. Reste encore la structure du récit mal utilisée pour des longueurs qui n'ont pas lieu d'être et cela est ennuyeux pour une réalisatrice talentueuse.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 septembre 2010
    Brokeback mountain, version frenchy! Un film étonnant, délicat et profond, filmé avec style et poésie, tendre et rythmé. Je l'ai vu par hasard, à la télé... je croyais m'endormir... non! Zabou est une grande réalisatrice. Les acteurs sont d'une justesse étourdissante, sans excès. Félicitations...!
    ferdinand75
    ferdinand75

    550 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 septembre 2010
    Une tentative assez esthétique,et soignée, mais malheureusement plutôt ratée. L'adéquation entre le scénario et la réalisation n'est pas réussie. De très beaux plans , des essais de photos, mais l'histoire ne se tient pas bien. Les acteurs sont pourtant tous très bons.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 septembre 2010
    ça partait pourtant on ne peut mieux : une réalisatrice sensible et pleine de talent (au sommet de son talent dans "Je l'aimais"), un trio d'acteurs formidable(s), et une histoire qui ne laissait présager que du bon. Si alors on sera séduit par le trio Berling/Campan/Drucker, irréprochable(s), on sera nettement plus réservé sur la réalisation de Zabou Breitmann, qui alterne plans très inspirés (jeux de miroirs, jeux de transparence) à d'autres franchement ratés (voire ridicules), où on a le sentiment qu'elle "joue à la réalisatrice" (effets de style lourdingues, déjà vus, parfaitement inutiles, rendant le tout très agaçant... au moins autant que le petit Arthur). Dans le propos aussi, on alterne entre le finement observé/finement écrit et des dialogues poussifs, bancals, s'articulant -très mal- sur des allégories maladroites et grossières (la scène du tango, exemple entre 1000). Le récit est pourtant habillement construit (flashbacks nombreux), mais n'évite pas les longueurs. Breitmann finalement, à force de trop vouloir stylisé son propos le perd tout à fait, perd son film... et le spectateur. Bref, un beau gâchis que ce film au potentiel pourtant très grand. Un film et une histoire qui auraient mérité un traitement plus simple, plus sobre, plus humble en somme, et qui auraient donc gagné en qualité et en authenticité.
    PS : et que quelqu'un face quelque chose pour ce p***** de rideau dans l'entrée !!!
    Xyrons
    Xyrons

    678 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 septembre 2010
    L’homme de sa vie est un film moyen de Zabou Breitman. La mise en scène de la réalisatrice est simple, le scénario n’a rien d’original et reste très prévisible, le film est assez peu captivant et je n’ai pas réussi à m’y intéresser. Les acteurs comme Bernard Campan, Charles Berling ou encore Léa Drucker sont cependant corrects dans leurs rôles.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 août 2010
    Enfin un film qui marque et qui chamboule. La réalisatrice se plait à détailler, à décrire, à jouer avec le temps. Alors, si le film peut peut être paraître longuet pour certains, quelques effets visuels étant employés à plusieurs reprises, je trouve qu'au contraire il est d'un dynamisme étonnant. On ressort le coeur serré, la gorge nouée. Les acteurs sont excellents, ils sonnent juste à 200%, et particulièrement Charles Berling qui incarne son personnage avec brio. Chacun exprime ses sentiments avec délicatesse et tact ; la réalisatrice préfére laisser carte blanche à notre imagination plutôt que de tomber dans les clichés. L'image est superbe aussi, riche en couleurs. L'histoire est simple, presque banale, pourtant elle nous emeut d'une manière originale, et surtout, très agréable. A voir, absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mai 2010
    Je l'ai vu il y a maintenant plus de 2 ans, et je m'en rappelle encore tant sa "lenteur" ma marquée! Des regards, peu de paroles; si ça m'a déroutée au début du film, j'ai ensuite vraiment aimé.
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