Derniers Avis : L'Homme de sa vie - Page 16

Une réalisation qui change et dans le bon sens, un chef d'oeuvre sur ce point. On se laisse bercé par la camera. Le jeu des acteurs est splendide aussi et la réflexion sur les relations humaines très intéressante. Cependant le film est trop long et on décroche sûrement à cause des aller-retour dans le temps, intéressants, mais trop nombreux. Et la nudité excessive du personnage de frédérique est dommage.

L’histoire tient debout, les acteurs jouent bien, notamment les deux principaux, Charles Berling et Bernard Campan et pourtant ….. Pourtant je n’ai pas aimé cette histoire sur fond d’homosexualité latente bien qu’il y ait ni dialogue choquant ni image choquante.
Je n’ai pas aimé la réalisation de Zabou Breitman. Je n’ai pas aimé les nombreux retours en arrière sur une même scène où les deux héros dialoguent au petit matin dont on ne sais pas si c’est la même scène qui se prolonge ou des scènes qui se répètent. Je n’ai pas aimé ces nombreuses scènes sans rapport avec le film et surtout je n’en ai pas compris le sens. En résumé : deux heures d’ennuis.

L'idée de départ n'est pas mauvaise en soi mais le film est long... il se traine malgré des acteurs au plus haut de leur niveau. On finit par perdre le fil et finalement le film et cela devient une course contre la montre... long... long... Si long que je m'y suis endormi. Je ne pourrais donc pas vous dévoiler la fin car je ne la connaîs pas !!!

image trop léchée ; film lourdingue ou on insiste trop fort sur les analyses psy bonjour le complexe d'oedipe ou la tentative de viol par le beauf ; les acteurs auraient pu etre bons avec un vrai ou une vraie cinéaste domlmage

Je ne m'attendais pas du tout a ça, mais quelle bonne surprise ! C'est beau, c'est drôle, parfois triste et tendre... Superbe film donc, avec des acteurs impécables et une réalisatrice qui a su filmer les hommes comme peu avant elle. Une histoire d'amour sans début ni fin, juste l' "entre les deux". A voir donc, pour le plaisir d'un film rare et différent des autres (à revoir peut être pas). Note spéciale à Léa Drucker qui est tout simplement juste et parfaite.

zabou breitman s'est reconvertie avec brio à la mise en scène et le prouve une fois de plus avec ce second long métrage très esthétique.les acteurs sont excellents,bernard campan touchant,charles berling parfait,léa drucker émouvante et les enfants ont de bonnes petites bouilles.la musique de laurent korcia accompagne magnifiquement bien l'image.j'ai bien apprécié certains détails tels la référence aux visiteurs du soir,la chansonnette parlez-moi d'moi que chante frédéric,la sensualité qui passe avec pudeur par l'étiquette du pull prêté...un beau film.

Zabou a voulu donner du style à la réalisation, avec des plans trés poétiques (ah la nature c'est beau...) qui deviennent vite pesants et finissent par rendre l'histoire peu lisible. La naïveté qui se dégage du scénario m'a donné la nausée (sans parler du stéréotype lassant de l'homo sympa et bien dans sa peau), de plus le personnage féminin est curieusement baclé... En bref une étoile pour la direction d'acteurs.

j'ai été extrèmement déçu par ce film, dont la bande annonce donnait une autre image. dès le début, les effets de style incéssants sont appuyés et reviennent sans trop que l'on sache pourquoi. Zabou Breitmann essaie des trucs, sans vraiment convaincre. On est loin du cinéma de Pasolini ou Tarkovski, c'est clair... mais on dirait parfois que Zabou prétend mettre un pied dedans. c'est là le grand défaut du film : là où elle s'imagine orginale, elle tombe en fait dans tous les panneaux de l'esthétisme. c'est plein de poncifs et même le bon jeu d'acteurs n'arrive pas à nous sortir d'un ennui profond. vivement déconseillé, contrairement à son premier film.

Rien n'est laissé au hasard dans ce film, les lenteurs qui énerveront certains sont là pour faire ressentir l'ennui ou l'attente de l'autre, les répétitions pour souligner l'obsession amoureuse. Il y a un côté impressionniste dans la réalisation qui est fascinant ; on y procède par petites touches, le récit n'est pas linéaire ; les contours, tout comme ceux de l'image, en sont souvent flous. Photographie et musique sont magnifiques. Le trio d'acteurs est éblouissant de vérité et de finesse. Le scénario est écrit d'avance, la question n'est pas de savoir si Campan va quitter son couple pour Berling, mais par quel chemin, la question n'est pas de savoir si Berling va enfin faire éclater la carapace dont il se protège depuis son enfance et laisser libre cours à ses sentiments, mais en suivant quel parcours intérieur... On voit par les yeux des personnages, on ressent leurs frustrations ou leurs obsessions. L'histoire est intérieure. Un film très réussi, une sensibilité très féminine pour traiter avec justesse de la fragilité des hommes. Le génie ne laisse pas indifférent, il y aura donc aussi des gens pour détester (il suffit de regarder la volatilité des critiques presse...)

Grosse déception: la faute en incombe essentiellement à la réalisatrice. En fait, pour ce genre d'histoire, il me semble qu'on aurait aimé une mise en scène plus simple, linéaire, avec un jeu d'acteur bien convaincant...Hélas, le film échoue presque sur tous les plans: d'abord les effets de style sont tellement voyants et inutiles, qu'on décroche presque au tout début...et puis arrive le moment de la rencontre: on se dit qu'on va en prendre plein les yeux, que le film va décoller, émouvoir, étonner...et bien c'est plutôt fade comme coup de foudre, et rapidement, tout est dit, et répété, les flash backs nous donnent à revoir les mêmes choses, sans message, les scènes jolies de complicité entre le mari et la femme s'arrêtent, et on nous sert des intrigues parralèles sans grand intêret, plus rien n'a de sens, et l'ennui s'installe. Le tango et ses scènes réccurentes n'arrangent rien, s'intègrent plutôt mal à l'intrigue, agacent et tirent le film en longueur. Finalement, je pense que zabou s'est égarée à vouloir trop styliser son message...je me méfierais avant d'aller voir son prochain film si elle persiste dans cette voie.

C'est un film inégal que nous propose Zabou Breitman, alternant des scènes répétitives et esthétiques nuisant à la compréhension. Certes l'histoire est intéressante et les acteurs sont brillants (Lea drucker en tête) mais la confusion des sentiments et des images laissent un peu perplexe. Dommage car l'idée était bonne mais il manque un peu de cohérence et de précision (au sujet des personnages).

Que ceux qui préparent déjà leur “encore un film d’homos” remballent tout de suite leurs préjugés, ce film est un miracle, une splendeur, un chef d’oeuvre.
Formellement, on approche la perfection. Beau, très beau. Chaque plan est un bonheur pour les yeux, par les couleurs, la composition, le jeu des focales. Le travail sur le son magnifie encore ces images, tout en contrastes, en variations sur les ambiances veloutées ou sèches (les ambiances sonores des deux maisons n’ont rien à voir l’une avec l’autre), osant le silence, les décalages, la mise en valeur d’une parole, d’un soupir... Le montage met constamment le spectateur en état de surprise, secoué, ému aux larmes, puis bercé voluptueusement, le miracle est perpétuel !
Toute cette abondance de qualités formelles ne serait (presque) rien sans le propos de Zabou Breitman. On n’avait plus vu depuis... longtemps, très longtemps, une telle exigence, une telle ambition dans le cinéma français.
Le film parle du temps qui passe, de l’amour, la mort, la vie. La longue conversation entre les deux personnages principaux, outre qu’elle est admirablement filmée, cadrée, montée, n’a pas d’équivalent dans la production française récente : ce dialogue est splendide, très écrit mais tellement naturel qu’on souhaiterait y participer, entrer dans l’intimité de ces deux-là. C’est doux, chaleureux, intelligent, d’une grande justesse sur les sentiments. Chaque minute qui passe est une merveille, un ravissement pour le coeur et lorsque le film s’achève, on murmure, encore, encore, encore... Zabou, parle-nous encore de l’homme bancal, montre-nous encore le grand rêve de chacun, fais-nous encore couler des rivières de larmes...

Zabou Breitman réalise esthétiquement un beau film, rien à dire là-dessus, mais peu à peu on se perd dans toutes ces allégories visuelles. Je pense qu’un peu moins d’effets de style pour se recentrer plus sur l’histoire et les acteurs, très bons avec une mention particulière pour Léa Drucker, aurait permis au film de s’élever à un niveau émotionnel supérieur. Un film touchant… mais par instants

Le noir...Générique... vous êtes en immersion dans la provence. Le début du film ravit par un procédé de réalisation original se focalisant sur l'environnement et des petits détails qui créent des souvenirs dans une vie... Cependant, le procédé devient fatigant puisqu'il n'est pas l'introduction du film mais le film lui même. Le film se veut être une réflexion sur l'Amour et les rapports humain : l'idée n'est pas mauvaise mais la réflexion n'étant pas poussée (pour ne pas dire avortée), on s'ennuie ferme. On en finit même par rire de nervosité tant certaines scènes paraissent grotesque (je te touche du doigt, puis je te touche de la main et enfin de te transporte...). Moralité, une belle estétique, mais si vous aviez prévu d'aller au cinéma, vous vous retrouverez plutôt à Baubourg...

Ce n'est pas vraiment un film, mais plutôt le petit catalogue du cinéaste en herbe, ou comment faire un film "à la manière de" en 10 leçons. Tout n'est que juxtaposition d'effets de caméras, de sons, d'images, d'ambiances sans obtenir un ensemble cohérent. Toutes les techniques de base du cinéma y passent, le plan large, le flou artistique, la projection en accéléré, le contre jour, idem pour les musiques et pour les astuces de scénario. On veut faire du Godard, du Lelouch de l'Almodovar et j'en passe... Le film se veut un film d'auteur sans en avoir jamais les moyens. Des flash back inutiles, un scénario conventionnel où la jeune fille au pair se fait forcément violer, où l’homosexuel couche évidement avec de jeunes éphèbes sur de la techno bon chic. Et pour en finir, un casting loupé où Bernard Campan n'est pas crédible dans son rôle d'amoureux hétéro pseudo homo. Un nouveau chapitre du cinéma pour les nuls !