Derniers Avis : L'Homme de sa vie - Page 13

En terme de mise en scène et de montage, ce film est magnifique. Il y a un énorme travail et Zabou fait d'une grande sensibilité artistique. Ca c'était pour la forme. L'histoire est quant à elle assez belle et troublante. Bref, pleins de beaux moments de cinéma.

Comme toujours chez Zabou Breitman, ce film est sensible et humain, pour qui veut bien se laisser porter par des scènes émouvantes mais jamais tire-larmes. Bernard Campan confirme ses talents d'acteur dramatique, alors que Léa Drucker est époustouflante dans un rôle riche, mais "casse gueule". Certaines longueurs sur des scènes esthétisantes qui font parfois décrocher empêchent ce film d'obtenir la note maximum.

Un bon film, c'est, a priori, une bonne histoire : le thème générique semble être une piste intéressante, de bons acteurs : évident, et un bon réalisateur : on peut penser que c'est le cas.

Mais il faut aussi que la mayonnaise prenne et ici nous en sommes loin ; dialogues de qualité très moyenne, personnages peu crédibles et surtout abus, à la limite du supportable, d'effets visuels répétitifs que l'on pourrait croire réalisés par quelques apprentis cameramen.

Quelques trop rares bons moments perdus dans un océan d'ennui !

Ebauche de film transpirant l'auto satisfaction, "L'homme de sa vie " irrite par son inconsistance et son amateurisme en matière de réalisation.

J'ai adoré certaines images, de très bonnes répliques, j'ai admiré la recherche technique qui donne au film un certain relief sans alourdir l'histoire, pour autant je ne suis pas sortie de la salle en voulant revoir le film, ni même en voulant le conseiller particulièrement autour de moi. Le problème majeur pour moi a été que je n'ai aimé ni les 1° minutes, ni la toute dernière. Ca peut paraître minime, mais ça influence énormément un avis, puisque n'ayant pas aimé le tout début, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film tout de suite. La dernière image m'a simplement déçue. D'où une impression et un avis assez mitigé sur ce film.

Je me suis dit en allant voir ce film que j'aillais m'ennuyer et pourtant j'y suis allée. Sans regret, le film est truffé de beaux paysages, de bons acteurs, un début très vite intéressant et après ce début où tout se met en place naturellement , la suite est plus "lourde" tant au niveau de la réalisation que de l'histoire un peu cliché. Pas grand chose à dire finalement de ce film ,à voir mais sans plus.

Ce film est improbable et long.
Lea Drucker folle amoureuse de son mari le laisse sombrer sans se battre.
Campan est sans reaction devant un Berling vindicatif, dont les propos ne sortent jamais du couple cliché.
Le film tient en 10 repliques et 15 minutes, le reste est d'une longueur infinie.
Zabou n'avait rien a dire et ca s'est vu ...

Tres joli film qui est en fait un petit caléïdoscope sur l'amour. L'amour qui peut être sombre et lumineux (jeux d'ombres et lumieres), précis et flou ,et l'influence qu'il peut avoir sur chacun. On y parle d'amour sous differentes formes; entre un enfant et sa mere (Oedipe), un pere et son fils, un homme qui se refuse l'amour, un homme tenté... Mais les apparences peuvent tromper à commencer par les personnages eux-mêmes...! Comme quoi il n'y a pas de règles dans le jeu de l'amour.

A tous ceux qui croient que ce film décrit un coup de foudre entre deux hommes ou la vie d'un couple hétéro forcément monotone et insipide, vous avez tout faux, c'est l'histoire d'une homme qui se réveille, l'homme de sa vie est celui qui lui ouvre les yeux sur la complexité de la vie, en aucun cas une énième histoire d'amour entre deux hommes. Juste se dire que notre éducation, les valeurs inculquées, les gens bien-pensants ne doivent pas passer avant nos propres choix, nos propres envies quelles qu'elles puissent être. L'important est de rester éveiller et de vivre la magie du moment, c'est tout ce que ce film raconte....et je suis sûre que ce film va réveiller beaucoup de gens, s'ils en comprennent le sens... Merci Zabou.

Très belles images, bons acteurs, sujet du film intéressant et sentiments bien rendus. Certaines vues superbes, nombreux retours (passé/présent). C'est du ZABOU. Mais une fois la petite gymnastique du cerveau (aller-retour) installée, on savoure malgré certaines longueurs. Ce n'est pas une comédie et on en ressort un peu chamboulé et pas très à l'aise. On voit que toute vie bien installée peut être vite bouleversée par une rencontre. A noter les deux enfants de ZABOU qui jouent dans le film, on les reconnaît tout de suite étant donné la ressemblance avec leur maman.

Bon, malgré effectivement quelques belles images, ce film est décevant et inconsistant. Il n'y avait pas de surprises à attendre du scénario, mais on pouvait espérer resentir certaines émotions, ce qui ne fut pas le cas en ce qui me concerne. J'ai vite trouvé ce film ennuyeux, traînant en longueur. Retenons juste une mise en scène originale,un bon jeu d'acteurs (tout particulièrement Léa Drucker que je ne connaissais pas) qui peuvent peut-être justifier ces trois étoiles...

En lisant le resumé et en voyant la bande annonce ce film m'avait donné envie d'aller le voir car l'histoire etait tres bonne. Malheureusement (et apres l'avoir vu) j'ai ete tres decu par le montage et par la realisation. Il y a des scenes tres longues et meme des scenes qui n'aurait jamais du exister comme des plans qui ne bouge pas pendant au moins une minute. Sinon les jeux des acteurs sont tres bon mais le reste ne suit vraiment pas dommage!

Dur de mettre 0 étoiles à un film, mais franchement même après réflexion j'ai du mal à lui trouver un quelque chose qui justifierai les 9,90 euros payés et 2h !
Oui les paysages sont beaux mais ça ne suffit pas, pire, ça agace au bout d'un moment (accumulation de belles images convenues : champs de tournesols, champs de blés, village pittoresque avé la fontaine, maison de campagne avé la rivière,...).
les personnages : commençons par les secondaires, on se demande ce qu'ils font là, certains apparaissent et disparaissent par magie sans aucune consistance, les couples hétéro sont caricaturaux (anne-SO et son mari, l'oncle forcémment vieux dégueu violeur....) en gros les couples hétéros sont tous bancals....
et on a au milieu de tout ça campan et sa jolie femme et leur joli p'tit môme qui s'aiment, sont complices et paf, il suffit d'UNE soirée, une discussion sur la vie, l'amour, le couple (niveau ado) et tout s'écroule, oui oui je crois aux coups de foudre mais là : non ! et pourtant je suis plutôt fan du genre "ouéééé l'amour est plus fort que tout".
Et je passe sur toutes les métaphores lourdingues, sur le fait qu'on s'étale sur le passé d'Hugo alors que sur le couple campan/drucker on ne sait rien d'où peut être que je n'y crois pas qu'on passe de complicité à rupture directe en 1 semaine (?!)....
En gros, zabou trop concentrée sur la forme limite "épate" a perdu la cohérence de son histoire, retour à la case "brokeback mountain" qui alliait les 2 avec autrement plus de finesse !
ceci dit mon ami homo a adoré....

La bande annonce m'avait vraiment envie de voir ce film peut etre un peu trop.
IL y a quelques jolies scenes mais qui sont camouflées par de trop nombreuses scènes inutiles.
On ajoute à tout ca des dialogues pompeux, intellos et surjoués.J'ai trouvé ce film long très long.
Toutefois Charles Berling est bon dedans.
J'ai vraiment éé très déçue par ce film.

L’homme de sa vie, c’est l’histoire d’un couple en vacance, Frédéric et Frédérique en vacances dans leur maison de campagne. C’est alors que débarque Hugo, homosexuel, qui habite la maison d’à côté. Hugo et Frédéric vont avoir alors le coup de foudre l’un pour l’autre. Cinématographiquement, L’homme de sa vie, c’est le Brokeback Mountain français : comme Ang Lee, Zabou Breitman opte pour un traitement tout en délicatesse, avec énormément de pudeur. Là où son deuxième film nous surprend, c’est dans sa forme. Rarement un film dramatique sur ce sujet aura été traité avec autant de classe. Là où certains metteurs en scène se seraient contentés seulement d’un scénario bien écrit, Zabou Breitman signe une mise en scène extrêmement travaillée, soignant chacun de ses plans, quitte à créer un profond malaise, comme dans ses longs plans fixes avec personnages hors champ qui ressemblent énormément à ceux d'Haneke. Se cadrages sont très bons, mais sa mise en scène est aussi très symbolique : la maison d’Hugo, où les lettres défilent sur le murs... Et justement, tant de perfectionnisme n’est peut-être pas franchement justifié. Evidemment, on ne lui reprochera pas de soigner son film à l’extrême, mais en regardant L’homme de sa vie, on ne peut s’empêcher de penser que Zabou en fait beaucoup trop. Le film tend d’ailleurs plus vers l’exercice de style que vers le film dramatique. Car, autre surprise, le scénario n’est pas aussi subtil qu’on l’attendait. Essayant d’éviter les stéréotypes, Zabou y tombe en plein dedans, et la relation entre Berling et Campan paraît assez banale, fade et peu intéressente. Consciente des petites faiblesses de son scénario, Zabou multiplie les allées et venues dans le temps, et là encore, ce n’était pas indispensable. On ne pourra pas critiquer la mise en scène de Zabou car cette dernière a le souci de l’excellence mais tout est en excès et le film, au final, n’a pas grand-chose à dire. Ceci dit, il a beaucoup à montrer.