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    Les Fantômes de Goya
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    137 critiques spectateurs

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    Bruno TEF
    Bruno TEF

    6 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2016
    En regardant les fantômes de Goya je m'attendais à voir une biographie du peintre ... erreur ! Il s'agit en fait d'un épisode de la vie de Goya qui couvre environ une quinzaine d'années.
    L’Église et plus particulièrement la Sainte Inquisition espagnole, sont dérangées par les œuvres du peintre. Ce dernier, peintre officiel du Roi d'Espagne, ne peut être atteint directement, c'est donc son modèle, Ines, fille d'un riche marchand, que le tribunal emprisonnera et soumettra à la question pour atteindre l'artiste. Elle ne sera libérée que 15 ans plus tard par les armées de Napoléon, à moitié folle, diminuée physiquement et seule au monde. C'est donc vers Goya qu'elle se tournera pour chercher aide et protection.
    Le film, très réussi esthétiquement, se divise en 2 parties, la première qui pose l'intrigue, les personnages et décrit l'emprisonnement et les méthodes de l'Inquisition, ainsi que l'invasion de l'Espagne par les troupes napoléoniennes. Paradoxalement, Goya n'apparait que comme un personnage un peu secondaire, plutôt banal et très conformiste. Natalie Portman s'en sort plutôt bien et c'est vraiment Javier Bardem, en Inquisiteur impitoyable et manipulateur, puis lui-même dépassé par les événements, qui ressort de cette première partie.
    La seconde partie, après l'invasion française, retrace les efforts d'Ines pour retrouver la fille qu'elle aurait eu en prison avec l'inquisiteur, devenu procureur général au service de l'envahisseur. Cette partie, toujours dominée par le personnage joué par Bardem, s'essouffle et peine à nous captiver. Natalie Portman en aliénée estropiée est peu convaincante et jouera également le rôle de sa fille, Alicia.
    Le film est très beau esthétiquement, l'être humain n'y apparait pas sous son meilleur jour, des tortures de l'Inquisition aux exactions des soudards de Napoléon qui massacrent, pillent et violent au nom des droits de l'Homme et du citoyen, rien ne nous est épargné. Certains passages sont absolument bouleversants. La fin nous laisse sur notre faim et parait quelque peu bâclée.
    Un film plutôt bon, à voir pour sa beauté et son intensité, surtout dans la première partie, la suite n'est malheureusement pas à la hauteur du début et c'est bien dommage. On notera la prestation particulièrement réussie de Michael Lonsdale en Inquisiteur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 juin 2016
    L'esprit des gravures infernales de Goya se retrouvent bien ancré dans ce film qui retrace un moment fatidique autant pour l'Espagne que pour le peintre. Cependant, on peut regretter l'accent peut être trop donné au clin d'œil pictural et à l'Inquisition, qui rappelons-le était à cette époque à bout de souffle...
    Alain D.
    Alain D.

    583 abonnés 3 279 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 janvier 2016
    Un grand moment de cinéma avec cette excellente réalisation. Une mise en scène de très haute facture de la part du maitre du cinéma qu’est Milos Forman. Ce drame historique bouleversant nous délivre une image d’une grande beauté et un scénario ambitieux, dynamique, à la fois enjoué et dramatique. L’histoire, digne d’un roman d’Émile Zola, est diabolique. La bande musicale est elle aussi variée et grandiose. Les dialogues sont tout aussi raffinés que les personnages interprétés par une pléiade d’acteurs talentueux : dans les rôles principaux : Natalie Portman, superbe de sincérité et de sensibilité dans le personnage d’Ines Bibatùa et Javier Bardem, qui fait une composition magistrale dans le rôle du frère Lorenzo. Ils sont bien secondés par Stellan Skarsgård (Goya) et Michael Lonsdale dans le personnage du père Gregorio.
    Le pitch : Madrid à la fin du XVIIIe siècle : Les gravures de Francisco Goya, peintre du roi, dérangent la très puissante Église. Ne pouvant s’attaquer au peintre protégé par la reine, l’Église s’en prend à son modèle Inès Bibatùa et la soumet à « La Question ».
    Nicothrash
    Nicothrash

    365 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2015
    En voilà un sujet intéressant, l'Inquisition, avec tout ce que cette période a de plus sombre et terrifiant. Le début est parfaitement maîtrisé, l'ambiance est sombre et feutrée, on y découvre le personnage de Javier Bardem en inquisiteur sans scrupule et froid ainsi que Stellan Skarsgard en Goya et Natalie Portman, un trio d'acteurs que l'on va suivre à travers deux époques espacées de 15 ans. La première partie comme je le disais plus haut tient véritablement en haleine, on suit les agissements des inquisiteurs, avides de sang et d'argent dans cette période improbable du catholicisme, c'est très prenant et Bardem assure dans son rôle, il est effrayant à souhait. Mais, et oui il y a un mais, la deuxième partie s'avère n'être pas du tout à la hauteur, on s'ennuie pas mal et pour cause, après l'intervention sanglante de l'armée de Napoléon en Espagne sous couvert de faire cesser l'Inquisition il ne se passe plus grand chose. On resserre au niveau du personnage de Portman qui se retrouve affublée d'un maquillage ridicule et d'une grimace qui ne l'est pas moins et clairement on perd tout l'intérêt du début, d'autant que Goya continue d'être plus spectateur qu'acteur, ça devient long et il ne nous reste guère que Bardem qui continue son chemin de croix cinématographique envers et contre tous, toujours très bon au demeurant, son personnage étant toujours autant détestable. Au final, on a un arrière goût d'inabouti face à cette oeuvre à deux vitesses qui décevra forcément bon nombre de spectateurs, admirateurs ou non du grand Milos Forman, une grande déception.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    Sorti en 2007 et réalisé par Milos Forman, les fantôme de Goya est un film américain avec pour seul vérité le cadre historique le soutenant. En effet, il semblerait que certains personnages sont totalement fictifs et crées pour des besoins cinématographiques.

    Nous sommes en Espagne en 1792 et la révolution française n'est pas entièrement arrivé dans ce pays: le roi et le clergé ont encore un certain pouvoir, à tel point qu'une répression inquisitoire se met en place du côté des religieux. Leurs motivations? Comme bien souvent: la dégradation des valeurs religieuses et vertueuses, incarné parfaitement par Goya dans certaines séries d'oeuvres où il critique la société espagnole de sont temps. Le frère Lorenzo, joué par l'énigmatique Javier Bardem, prend en charge ce programme bien joyeux qui en gros consiste à cramer et torturer des gens qui ne sont pas en parfaite adéquation avec les valeurs chrétiennes transmises par le pouvoir religieux du coin.

    C'est ainsi que l'une des modèles de notre cher artiste espagnol va avoir quelques complications, notamment après avoir baisé devant plusieurs personnes les pieds d'un jeune nain... Welcome tortures et autres interrogatoires forts musclés.

    Le film nous en apprends d'avantage sur le contexte et sur la réception de certaines oeuvres de l'artiste, tant du point de vue royale que religieux.

    Puis une dizaine d'année plus tard, Napoléon 1er débarque en Espagne avec ses soldats au nom des idéaux révolutionnaires. Et là tout par en steak! Je ne vous en dis point plus. Ah et big Up à Natalie Portman dans cette deuxième partie du film, qui a véritablement l'air d'une pure déglingo! Très bon jeu de sa part selon moi!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 mai 2014
    une fiction historique original et une jolie réalisation cependant la force du film se dilue car il manque un personnage vraiment moteur pour nous entrainer. Goya reste principalement un observateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 janvier 2014
    On se sent vite imprégné par l'histoire dramatique du film. Milos Forman tient sa parole quant à ne pas rentrer dans une sorte de romance ennuyeuse et intègre très habilement son scénario à l'histoire de l'époque. Le film n'est pas long, on ne se lasse pas une seconde.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    88 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2014
    Les Fantômes De Goya se veut le témoignage d'une époque sombre où l'Espagne connut les affres de la guerre et l'horreur de l'inquisition. Au final, cette fresque historique ne parvient jamais vraiment à convaincre à cause de ses trop nombreuses maladresses. La réalisation est trop classique pour déchainer les passions. L'intrigue, trop romancée, souffre d'une ellipse mal maitrisée qui brise le rythme du film. Enfin, les trois immenses acteurs présents à l'affiche héritent de rôles indignes de leurs talents (seul Javier Bardem s'en tire avec les honneurs). Un résultat vraiment décevant de la part d'un grand réalisateur comme Milos Forman, ce qui est d'autant plus surprenant que ce sujet lui tenait à cœur depuis des années.
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2013
    Alors qu’avance le film, on ne peut que constater avec amertume à quel point la verve de Milos Forman a été écrasée sous la lourdeur académique avec laquelle il a mis en scène cette reconstitution historique. Mais, bien plus que l’académisme formelle de ce film de costumes, c’est son contenu peu enrichissant qui fait de ce Les fantômes de Goya une œuvre décevante de la part de son auteur, car le personnage de Goya qu’interprète Stellan Skarsgård n’est pas au centre de ce qui aurait pu être un biopic qui lui soit consacré, mais il ne sert que de témoin à un récit –totalement fictionnel car ne respectant pas la réalité historique du peintre- lui-même divisé en deux parties séparées par une improbable ellipse d’une vingtaine d’années. Si la première partie s’attaque au sujet sensible dans un pays encore aussi catholique que l’est l’Espagne que la sévérité de l’Inquisition cléricale, la suite prend pour toile de fond l’occupation de Madrid par l’armée napoléonienne mais n’a pour fil conducteur qu’un scénario inintéressant construit à la façon du plus vulgaire des feuilletons télé. Le casting international est en fait le seul véritable atout qui réussit à donner un peu de charme et d’intensité dramatique à ce mélodrame futile.
    Christophe L
    Christophe L

    8 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2013
    Dès le début, le film donne le sentiment d'avoir mal vieilli, la mise en scène laissant presque à désirer. Puis soudain, emporté par la force de l'histoire (période de l'inquisition), on oublit les majeurs défauts, également rattrapés par des acteurs impressionnants : Nathalie Portman jouant à la fois deux rôles (mère-fille) et Javier Bardem...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 avril 2013
    De toute évidence, cette œuvre du maître tchèque Milos Forman n'est pas aussi éblouissante que son chef-d’œuvre incontestable, Amadeus. Le parallèle entre les deux films est saisissant, tant il s'agit, dans l'un comme dans l'autre, de rendre un hommage vibrant à un génie. Ici, le génie c'est Goya (Stellan Skarzgard), dont la vie madrilène est abordée sous l'angle de sa relation avec sa muse, Inès (Natalie Portman), poursuivie par l'inquisiteur fanatique Lorenzo (Javier Bardem), entre deux moments-clefs : le réveil de l'Inquisition en 1792 et l'invasion des troupes napoléoniennes seize ans plus tard.

    Ceci étant dit, en s'attaquant, à travers Goya, au sujet pour le moins glissant des excès de l'Inquisition espagnole, Forman ne perd rien de sa fougue, de son humour et de son amour du cinéma.
    D'abord, pour porter son film, il s'est entouré d'un groupe d'acteurs au talent évident : en jeune femme innocente poursuivie pour des crimes imaginaires, Natalie Portman est remarquable ; en Inquisiteur obsessionnel et charismatique, Javier Bardem, est effrayant à souhait ; tandis que Stellan Skarzgard donne à Goya une belle dimension humaine. La mention spéciale, néanmoins, revient à Michael Lonsdale, qui rend presque touchant le personnage du Grand Inquisiteur. Rien à dire, donc, sur l'interprétation des acteurs, parfaite en tout point, qui donne chair et vie aux dialogues ciselés de Jean-Claude Carrière, complice brillant de Forman.
    .
    L'autre point fort du film, c'est l'amour enfiévré dont chaque plan est empreint. On a plaisir à retrouver dans cette fresque le style volontiers pompier et grandiloquent de Forman. Chaque plan déborde de l'admiration du cinéaste pour Goya, et chaque plan se fait l'écho cinématographique des toiles du maître espagnol. Du coup, la réussite visuelle du film est quasi-totale : décors poussiéreux à souhait, lumières jaunâtres, plans millimétrés et silhouettes soulignées au fusain donnent à ce film une ambiance esthétique immédiatement reconnaissable, qui est la marque d'un style à part.

    Pourtant, il y a quelque chose qui cloche. Après une première heure de toute beauté, le film s'emballe et s'égare avec l'invasion napoléonienne de 1808. Au fil des rebondissements improbables de la seconde partie, Forman dévoile sa véritable ambition : nous parler de la barbarie humaine, avec un humour noir cynique et mordant. Du coup, le film veut être à la fois un hommage vibrant au peintre, un pamphlet très politique contre le fanatisme de l'Inquisition, et une composition intimiste sur la violence et la folie humaines. C'est là que le bât blesse : Les Fantômes de Goya, jamais univoque, rarement manichéen, ce qui est louable, étouffe sous la multiplicité de ses intentions. Le personnage de Goya est mis au second plan, comme éclipsé par celui de Lorenzo. La mise en scène, toujours impeccable, s'éloigne du spectateur. Le film s'éparpille trop et trop vite pour nous permettre de nous attacher vraiment à ses trois personnages principaux. Brillant, distant, fantasque et beau, Les Fantômes de Goya manque du souffle qui lui aurait donné l'ampleur méritée par le sujet.

    Forman a bien vieilli depuis Amadeus ou Vol au-dessus d'un nid de coucous : jamais académique, il reste cependant trop égal à sa propre audace pour réellement parvenir à nous émouvoir ou à nous surprendre. Livrant ainsi, finalement, une fresque agréable, foisonnante et absurde sur la barbarie humaine. Une œuvre étouffée, mais où l'on sent tout de même la patte du maître : en somme, la petite œuvre d'un grand.
    CrocodileCosmique
    CrocodileCosmique

    36 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2014
    Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est un film qui marque. Les prestations de Javier Bardem et Natalie Portman sont impressionnantes, et si les personnages qu'ils incarnent attirent le spectateur, ce n'est pas le cas de Goya. Pour un film quasi eponyme, le point de vue du peintre et le fil conducteur est plutot mal rendu.
    En ce qui concerne le reste de la longue histoire que raconte le film, c'est un drame émouvant et bien rodé mais moins bouleversant et/ou original que ce que l'on aurait pu attendre de Milos Forman.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 janvier 2013
    Désolé mais ce film m'a vraiment déçu,meme nathalie portman pourtant toujours aussi excellente a l'impréssion d'etre dépassé quand à "goya",c'est une vraie tete à claque toujours à coté de la plaque;le film commence bien mais ça va ensuite dans tous les sens;vraiment tres moyen
    Hollywood-Biographer
    Hollywood-Biographer

    200 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 décembre 2012
    Évocation intelligente de l'Inquisition espagnole, "Les Fantômes de GOYA" n'en demeure pas moins un film inégal. Scindée en deux partie, l'oeuvre cinématographique de Milos FORMAN propose une première heure intéressante. Toutefois, la deuxième moitié de son film est très poussive. Par une série de mauvais choix, le réalisateur dévie un peu. C'est dommage. Au niveau des acteurs, l'interprétation de Javier BARDEM est excellente. Au même titre que celle de Natalie PORTMAN, qui incarne deux personnages distincts avec brio. Paradoxalement, le rôle titre détenu par le suédois Stellan SKARSGARD manque cruellement de perspective.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 9 décembre 2012
    Malgré un casting de rêve et un talent certain, Milos Forman gâche son film dans un scénario peu ambitieux, sans saveur, sans émotion. La critique du fanatisme religieux, thème vu et revu, s'en tient à des réflexions bateau. Quant à Goya, c'est véritablement un personnage secondaire, et vu l'ambiance torturée qui prédomine dans ses tableaux, le film aurait eu tout à gagner à le placer plus au centre de l'intrigue, plutôt que d'en faire le spectateur d'événements manquant cruellement de panache.
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