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Un visiteur
5,0
Publiée le 11 avril 2007
Disons 3 étoiles et demie ! Le film est très juste, c'est une vaste fresque entre Calcutta et new-york. Le thème ? Difficile à dire... La déchirure entre son pays d'origine et sa terre d'accueil, la confrontation entre traditions et modernité... L'amour. La musique de Nithin Shawney est fabuleuse !
Un beau film, bien traité. Des acteurs justes et émouvants, des moments touchants. Mais c'est un film que j'ai trouvé surtout très très lent, avec des scènes trop longues et trop prévisibles. (1,5)
La bonne surprise de la semaine ! On m'en avait dit le plus grand bien... et je ne regrette pas. La salle était pleine et les spectateurs vraiment dans l'action (quand il y avait des rebondissement, les gens faisaient "Oh !"...) L'histoire est une vraie belle histoire de famille, pleine d'émotion et de vraies valeurs. J'en suis encore tout ému (et c'est rare qu'un film me fasse ça... !)
Une trés bonne surprise! Plein d'émotions, la decouverte de la culture indienne, ainsi que des reflexions interresantes sur l'integration et l'identité. Mérite le détour!
Superbe film, sur les traditions indiennes, sur l'expatriation, sur les différences culturelles entre deux peuples. Sur les barrières qui se posent entre 2 personnes avec des origines différentes. On s'imprègne vraiment du mode de vie indien, et du contraste qu'il joue avec le mode de vie américain. Ce film est tout dans la lenteur, est c'est agréable.
Très belle oeuvre sur le thème de l'identité. Un regard délicat et fin sur la culture indienne. Evite les clichés dans la confrontation de celle-ci avec la culture occidentale. On a du plaisir à suivre cette famille sur deux générations. Peut-être un peu trop linéaire et prévisible dans la construction. Mais on ne va pas bouder son plaisir.
L'histoire de cette famille indienne parti aux U.S.A revèle nombre de questions d'integration et de culture.Malgré des moments d'émotion de la justesse des dialogues, le film remplit d'ellipses au vue des 30 années qu'il couvre nous plonge dans l'ennuie.On retiendra heureusement le personnage d'Ashima, la mère de famille qui tout au long du metrage nous ammene vers l'emtion la plus pure.
Ah l'Inde... rien que pour ces qques scènes dans ce pays incroyable, notamment celle au Taj Mahal, je trouve ce film attrayant.
Ensuite, l'histoire est plutôt bonne, mise en scène un peu maladroitement par moments quand même, c'est un peu saccadé, on se demande quand on va finalement passer à notre époque notamment.
Mais c'est tout de même un film touchant avec des acteurs convaincants et qui font bien "vrais". Cette quête est aussi une manière de découvrir en partie l'installation et l'intégration d'une famille étrangère aux USA.
Pas un grand film, mais une oeuvre culturellement et socialement très intéressante.
Mira Nair (la réalisatrice de Salam Bombay et du Mariage des moussons) , née en Inde et vivant aux Etats Unis ne pouvait quêtre sensible au propos de son film qui pause la question de Comment faire lorsque l'on est né dans un pays qui n'est pas celui de ses parents et que ceux-ci tentent d'en transmettre les traditions ? En racontant lhistoire de la famille Ganguli qui a quitté Calcutta pour New York et dont le fils se cherche entre 2 cultures, son film traite superbement des thèmes du déracinement, de la transmission héréditaire et culturelle et de la construction de lidentité. La narration du film qui met en parallèles et montre les différences entre les 2 générations, les 2 cultures est entrecoupé par les événements marquants de la vie des parents et de leur fils Gogol. Malgré sa lenteur, le récit nest pas ennuyant puisquil réussit à aborder avec profondeur toute la richesse du propos. En bref, jai aimé ce film pour sa thématique, sa sensibilité et la BO est belle.
Une saga familiale qui débute en 1977 à Calcutta et se poursuit aux USA. Et tellement de questions « mine de rien » dont celle-ci : comment un mariage « arrangé » peut-il survivre au-delà de la mort et malgré lémigration, alors quun autre, damour, seffrite-t-il aussitôt les serments échangés ? Si vous avez la réponse ! Gogol-Nikilh, le fils indo-américain : ladolescence na pas de frontière, et comme chacun de nous il séloigne de la famille pour (mieux ?) y revenir la crise passée Merci à la réalisatrice pour lentorse au roman (davoir fait de la mère de Gogol une chanteuse) grâce à quoi la musique indienne est superbement présente. Enfin une excellente alternative au cinéma américain violent et sans âme. Bémol ! La fiancée américaine a vraiment tout faux. Le trait semble grossi, jai peine à croire à autant dinculture, mais ?
Excellent film de Mira Nair, qui confirme sa grande sensibilité sur beaucoup de problèmes de société actuels. Des acteurs parfaits, surtout Tabu, qui est magnifique dans le rôle de la mère de famille, et beaucoup d'émotions. A voir à tout prix!
Film très touchant sur le déracinement, sur la fidélité à une culture, sur l'amour filial, sur la tradition confrontée à la modernité...L'histoire est simple et parfaitement actuelle. L'entremêlement constant entre Inde et USA est parfaitement filmé.On passe aisémént de Calcutta à Boston et inversement. Les acteurs sont parfaits, particulièrement Kal Penn qui trouve ici un registre dramatique.
Les salles sont malheureusement vide, "Un nom pour un autre" est pourtant un film qui en cache un autre. Ceux qui peuvent penser être dérangé par le côté Bollywood de l'objet passeront à côté de quelque chose qui ne manque pas de charme. Car si le début se situe en Inde, avec cérémonies et autres spécialités locales, le héros déménage vite en Amérique et la caméra franchit les frontières en adoptant un style plus conventionnel (mais tout de même très vivant). Cela peut s'apparenter à du Spike Lee, New York vu sous l'angle des relations entre les peuples, l'intensité de la mise en scène en moins, Mira Nair préférant la douceur à la virulence pour expliquer son propos et c'est ce qui fait la beauté du film. La tendresse. De la photo à la musique, tout est relaxant, bien que le rythme soit soutenue. Certaines scènes lorgnent même (sans humour cependant) du côté de Woody Allen, comme la soirée de bobos new-yorkais sur fond d'opéra. Le film évolue entre chronique familiale, portrait social, quête existentielle sans pour autant lâcher ses autres personnages en cours de route. Mais à vouloir être parfois trop dramatique, le scénario devient banal, rattrapé par l'excellent jeu des acteurs, du plus petit au plus grand, casting boulversant. Et ils réussissent même à nous dépayser au sortir de la salle...
Un superbe film, sur la vie, l'amour et les désillusions. Interprété par des acteurs formidables, mise en scène simple et efficace. Belles scènes d'émotions et de rire.