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NeoLain
5 096 abonnés
4 741 critiques
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0,5
Publiée le 6 juillet 2013
Une femme photographie une autre femme qui lui ressemble trait pour trait. Alors pour pas mal, le réalisateur magnifie, rentre dans les pensées profondes de l'actrice Asia Argento qui joue les deux rôles. En rien j'y vois cela dans ce court-métrage pour pseudo intello. Une poupée qui est pas du tout la mienne. M'en vais rêver et me masturber d'une autre.
La branlette d'intello dans toute sa splendeur! Pas d'histoire, tourné dans un squat, lumière plein feux (bonjour les ombres). Juste un prétexte à filmer Asia Argento, il n'y en a que pour elle dans ce film. Seule, la musique sauve le film du ridicule. Et ce genre de merde se retrouve aux César... navrant.
Après le troublant Tiresia, Bertrand Bonello tire le portrait d'Asia... et c'est magnifique ! Réflexion passionnante sur le Sujet ( au sens philosophique du terme ), Cindy, the Doll is Mine est un somptueux petit chef d'oeuvre. Asia Argento livre une performance d'actrice dépassant tout ce que nous avons pu voir jusqu'à présent : sensible, équivoque, à la fois glamour et naturelle, la comédienne joue sur tous les tableaux, se donnant corps et âme à la caméra de Bonello. 15 minutes de pur cinéma à travers lesquelles le cinéaste s'interroge sur ce que Henri Cartier-Bresson appelait le viol délicat : projet arty dépourvu d'artifices inutiles, Cindy, the Doll is Mine est avant tout une formidable vision de l'art photographique, une succession d'images envoûtantes et carressantes. Bertrand Bonello, cinéaste fétichiste et fascinant, poursuit avec ce ( trop ) court métrage sa réflexion sur l'ébauche et la copie, réflexion déjà présente dans Tiresia. Il serait dommage de passer à côté de cet objet unique : rares sont les films qui en disent autant avec si peu de mots. Admirable.
Ce court métrage vaut surtout je dirai pour ses cinq dernières minutes absolument sublimes, où en quasi plan fixe, il filme l'âme de cette fille, le tout porté par cette musique magnifique. Bonello sait utiliser les chansons. C'est sûr. Le reste n'est pas mauvais, mais disons que la fin est tellement belle qu'elle éclipse un peu le reste.
Aucun intérêt pour ce court métrage . Pas de scénario et Asia Argento qui tient les deux rôles : la photographe et le modèle. Mais rien ne se passe , si ce n'est une pseudo séance photos, et quelques poupées éparpillées au sol. Pas de dialogues ,aucun sens , aucun scénario, le vide intersidéral.
Mais quelle puissance ! Il suffira d'un quart d'heure, pour voir exploser la jeune Asia Argento dans un double rôle qui lui va à ravir, ceux de l'artiste et de son modèle. De belles postures et une fin très sensuelle démontrent déjà le talent de Bertrand Bonello et de l'actrice.
C'est pas tellement le genre de court-métrage qui me met en ébullition, mais c'est assez beau pour se laisser regarder. Cela dit c'est un peu long avant qu'on en vienne au tournant de ce court qui intervient dans les 4 dernières minutes. Chapeau à Asia Argento qui campe les deux rôles sans que cela ne paraisse trop, j'ai même longtemps cru que c'était un garçon qui faisait le photographe.
Un court très intéressant, qui vaut principalement pour la fin, où Bonello nous montre l'âme de cette fille, et c'est magnifique, avec cette chanson... C'est formidable d'arriver à faire ça, comme chez Dumont dans Flandres surtout ou Bresson (dans un genre légèrement différent). Le reste n'est pas aussi beau, mais franchement Bonello sait utiliser la musique, et ça c'est fort. Bon faudrait que je me bouge pour voir L’Apollonide maintenant, qui traîne depuis un moment.
Un court-métrage creux jusqu'à l'absurde qui, en voulant rendre hommage à une photographe célèbre en reprenant sa technique de travail, s'avère désespérément plat et inintéressant où l'espèce de rapport de séduction entre les deux protagonistes ne suscite strictement aucune émotion ou sensation.
En effet c'est un magnifique court métrage, mais comme je ne suis pas très futefute je n'avais pas conpris que la brune te la blonde sont une même et seule personne. Mais il faut dire que l'affiche et magnifique d'ailleur j'aurai aimé voir les autres photos prises. La musique et totalement géniale, d'une émotion troublante. (Je comprend que cette musique soit le déclic de ses pleurs smile.gif ) la scène finale est l'apogée car on voit bien que le but de cette scèance photos est de voir Cindy en pleurs. On peut quand même remarquer quelle n'est pas vraiment joyeuse elle a un visage pas vraiment gai, ses trait son des trait de tristesse. Enfin c'est ce que j'ai ressenti. La musique est magnifique
Le mystère oppressant des premières images m'a peu à peu emporté et s'est révélé être une bénéfique visite interne. Presque lynchien, on pleure, on est troublé, touché, sans en connaitre le motif, mais en étant certain de l'authenticité de nos propres sentiments. Le silence rythme à merveille ce court intense. La sobriété des plans est le premier facteur d'émotion. Je ne suis pas une adepte de la secte très fermée des admirateurs d'Asia Argento...et pourtant, je dois ici reconnaître qu'elle est bouleversante. Bonello, the film is mine !
On est ici devant la parfaite représentation de l'artiste face à son oeuvre. Une projection de ses sentiments, un monde de rêves ou de désespoirs qu'elle se projette et qui lui permet d'exorciser ses angoisses. Le modèle devient le pantin, le mime, le miroir de l'artiste, qui, cachée derrière son appareil, pensant être à l'abri de ses propres peurs, voulant les montrer au monde sans se les avouer à elle-même, finit par en prendre conscience, comme auto-hypnotisée. On y plonge avec régal, et on en ressort peut-être dans le même état que les protagonistes...