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betty63
24 abonnés
428 critiques
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4,5
Publiée le 13 octobre 2011
Je retrouve toujours la poésie et la magie dans les films de KKD et à chaque fois il m'emmène dans un voyage qui ne ressemble pas aux précédents et j'aime ça.
C'est sûr, L'arc est très joli, mais un peu décevant dans la mesure où la plupart des émotions ressenties viennent du fait qu'on sait qu'avec Kim Ki-Duk, ça peu déraper à n'importe quel moment, et qu'en fait, cet opus est finalement très sage. La redondance de pas mal de scène apparaît alors comme bien inutile et il est fort à craindre que ce L'île light ne supporte pas une deuxième vision.
«L'Arc» est un long métrage plutôt mineur dans la riche filmographie de Kim Ki-Duk : son propos est un peu ténu, sa subtilité est toute relative, sa force est moindre face à des «Printemps, Eté, Automne, Hiver... et Printemps» ou «L'Île». Pourtant une fois de plus il fait mouche et réussi à proposer un cinéma complètement original (impossible de prévoir à l'avance ce qui peut arriver, les passages convenus partant immédiatement et systématiquement dans des directions inattendues) et puissamment poétique. Certes on pourra lui reprocher une fois encore d'avoir la patte lourde et le symbolisme facile, néanmoins c'est ce qui fait le charme de son art, une approche sans concession, jusqu'au boutiste et inspirée, quoiqu'on en dise. L'excès est toujours de mise chez lui, comme l'est la retenue. Le résultat est donc un singulier mélange de contemplation et de fulgurances, placées sous le signe de rapports humains improbables et amoraux, mais très touchants. Étonnant comme il arrive à créer pas à pas une oeuvre à la fois intemporelle et complètement dans l'ère du temps, ne serait-ce que visuellement parlant... Nos chers cinéastes nationaux devraient en prendre de la graine : comme quoi il est encore possible de créer aujourd'hui quelque chose de neuf, et qui plus est avec trois fois rien! Bien sûr il faut avoir du talent, mais comme Kim Ki-Duk n'en manque pas c'est toujours un plaisir que d'avoir affaire à lui! Il reste cependant à voir si toute sa filmographie est de la même qualité, on ressent en effet ici et là quelques baisses de régime... Mais en un sens tout artiste crée le même film, la même pièce, la même symphonie tout au long de sa vie, inutile donc de tomber dans les raccourcis hâtifs dont on l'affuble plus que de raison (pourquoi lui plus qu'un autre, telle est la question?). Malgré quelques maladresses, «L'Arc» confirme une fois encore combien Kim Ki-Duk est un auteur passionnant et un cinéaste accompli. [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Kim Ki duk n'est pas sans talent (l'Ile les locataires) mais son cinéma à la facheuse tendance a carresser dans le sens du poil le cadre sup occidental(isé)et stréssé en lui fournissant sa dose d'orientalisme chic et new age en gage de sa bonne volonté culturelle. Le film malgré quelques jolies scenes se complait trop souvent dans un symbolisme et des métaphores un peu convenus.
Excellemment coréen : la force de la justice et du bien (dans la fougue de la jeunesse) contre le désir égoïste, dans un cadre esthétique et harmonieux. Evidemment la flèche à la fin est symbolique - au début on ne sait même pas comment elle peut avoir été lancée - et médicalement elle ne peut pas causer les effets qu'on voit sur l'écran - c'est poétique, et il faut croire au surnaturel - lequel peut démarrer un bateau comme il a su mouvoir une fille. (Parole imagée pour éviter spoiler). La bande-son est géniale. Un des rares films que j'accepte de revoir une 2de fois juste après. Utiliser un arc comme instrument de musique est lumineux ; et d'autant plus impressionnant que les techniques et arts maîtrisés dans le film le sont par l'homme fort qu'il faudra combattre.
Voilà un film plutôt faible scénaristiquement, voire bizarre, mais qui parvient malgré tout à captiver par sa réalisation et le charme de son héroine. Pas le meilleur Kim Ki-Duk c'est une certitude mais avec toujours ce côté hypnotisant qui fait la différence.
les films de kim duk sont un peu sur le fil du rasoir tant les histoires sont tenues et frisent le ridicule (sans y tomber quand le film est réussi comme les locataires ou en y tombant quand le film est raté comme celui là) Le film offre au départ des moments de poésie mais est singulièrement plombé par une fin qui alourdit le film. on a l'impression que le metteur en scène est parti d'une idée de départ mais qu'il n'a pas su comment la conclure. La métaphore finale qui fait de la flèche un symbole phallique en correspondance avec la tâche de sang sur la robe et la simulation de l'acte sexuel par l'héroine n'est pas du meilleur effet et casse rétrospectivement tout effet poétique au film
J'ai bien aimé ce film. Bien que l'action soit quasiment inexistante, le réalisateur réussit à rendre les tensions entre les trois principaux personnages tangibles. L'histoire est évidemment métaphorique et peut se préter à diverses interprétations. C'est tout l'intérêt du film mais c'est aussi sa faiblesse.
Un chef-d'ouvre absolu! A voir et à revoir, surtout si vous aimez l'Asie. Un très beau film, d'une esthétique parfaite, plein de symbols et de sous-entendus aussi. Je ne suis pas un grand sentimental, mais j'ai pleuré en regardant "l'Arc". Cinq étoiles!
C'est tellement merveilleux que c'en est incroyable. Kim Ki-Duk nous livre un film extraordinaire au sens propre et figuré. Un travail symbolique stupéfiant et un humour terriblement subtil sont distillés tout au long de ce film minimaliste. C'est d'ailleurs ce minimalisme qui rebutera certains car Kim se débarasse aussi du décor cette fois. Certes, beaucoup moins facile de faire des jolis plans mimi tout kitch qu'avec un temple lacustre.
Mais la force est celle des comlpositions formelles : L'Arc est un film hautement théorique, bien plus que n'a pu l'être Locataires, génial à d'autres égards. Et puis, sans effets exagérés, Kim Ki-Duk brosse une analyse extrêmement retenue - mais tellement précise - de notre société, pertinente de la Corée du sud jusqu'au fin fond de la France.
On retrouve dans ce film tous les éléments qui ont fait le succès et l'originalité du réalisateur coréen. Avec l'arc, Kim Ki Duk prouve une fois de plus qu'il est bien l'un des meilleurs metteurs en scène actuels. Un film à voir absolument pour les amateurs de l'oeuvre de ce grand cinéaste.