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BabsyDriver
81 abonnés
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4,0
Publiée le 27 avril 2007
Hou Hsiao-Hsien, toujours dans son style plaisant, réalise trois films sur l'amour : celui qu'on n'ose pas dévoiler (1911), celui, timide, qui passe d'abord par les sentiments (1966), et celui, d'abord physique, dans lequel la communication et les sentiments n'existent plus qu'à travers des SMS (2005). J'ai adoré les deux premières époques, très bien filmées et très touchante. J'aurais bien donné quatre étoiles si l'année 2005 ne venait pas tranché si brutalement par la mise en scène avec le reste du film. Mais ça reste un très beau film sur l'amour et Hou Hsiao-Hsien me plaît encore une fois...
l'idée qu'à eu le réalisateur de filmer 3 histoires, différentes certe, mais qui traitent du meme theme donne l'impression d'une approche documentaire et fait que le spectateur dévore des yeux ce film cru comme il est sans plus, mais c'est finalement l'incroyable justesse du sénario et la délicatesse du jeu des acteurs qui nous fileront des élements de synthése et c'est finalement aussi l'amour qui sauvera le film, 3 fois.
D'un ennui mortel ! Pas de dialogue et une musique stridente et répétitive qui tappe vite sur les nerfs. Une étoile parce que la photographie est très bonne. Quoi que trop précieuse.
Je le confesse j'ai eu du mal à écarquiller les yeux tout le long du film, manquant de me décrocher la mâchoire, consultant ma montre plusieurs fois par minute, tant le temps parait triplement se dilater à la vue de "Three Times". C'est pas bon signe me diriez vous. Pourtant, je n'ai pas quitté la salle avec une impression négative. Il y avait quelque chose d'envoûtant dans cette berceuse. Et si je manquai de connaissances historiques pour pleinement apprécier la seconde partie, la plus ambitieuse mais aussi la plus soporifique -prévoyez une boîte de vitamines C à portée de main ou shoutez vous au café avant la projection- la troisième m'a davantage touché, pour bien saisir l'air de notre temps. Un temps où de plus en plus, on communique, se dévoile, par le biais de textos et autres messages électroniques.
Avec FreeZone voila le film qui m'a donné envie de sortir de la salle tant c'est long et ennuyeux! La première partie et 3ème passent encore mais que dire de la 2ème! est ce le muet ou l'inaction? Meme les sentiments n'y sont pas pour moi.
bien meilleur que le décevant millinium manbo, ici le casting fait un sans faute, le réalisateur livre un film interessant bien que moyennement rythmé, un scénario mignon sans plus...moyen mais original et esthétiquement excellent...chouette, quoi
J'aurai voulu aimer mais je n'ai pas pu. Pourtant Hou Hsiao-Hsien m'a toujours intéressé. Mais là, c'est fade. Je ne suis rentré que dans la troisième partie. Le problème n'est pas dans la façon de filmer, mais c'est dans ce qu'il fait du film. Le second volet à ce titre est le plus facilement et objectivement critiquable. On ne voit vraiment pas l'intérêt de filmer en muet sans en respecter les conventions, par ailleurs, le retour au parlant à la fin n'est pas motivé. Est-ce un film sur l'absence de motivation?
Sauf à être de mauvaise foi et défendre justement cette non-motivation comme un choix... on se dira que pour cette fois, HHH s'est planté.
Difficile de faire sujet plus universel que celui de l'amour. Chaque auteur a une façon à lui de le montrer et Hou Hsiao Hsien en choisit 3. Idée interressante l'amour vu sur un période grosso modo de 100 ans dans l'histoire de Taïwan. Autre bonne idée, garder le même couple d'acteur. Ce qui prouve que Shu Qi vaut bien mieux que Le transporteur film dans lequelle elle fut révélée en France. Il ya donc clairement 3 films dans ce film et forcément il ne sont pas tous aussi reussi. Ma préférence va pour le premier qui se passe dans les années 60. La rencontre entre un homme et une femme séparé par le service militaire. Une histoire très touchante, très belle et très reussie. Le tout portée par la magnifique musique de Rains and tears. En revanche la deuxième partie m'a beaucoup moins emballé. Est ce le fait que l'histoire se soit politisé et quel e contexte de la politique taiwanaise en 1911 me depasse ou que le film devienne muet mais j'ai beaucoup moins accroché. Malgré une musique magnifique et une très belle photo la deuxième partie m'a déçue. Deception aussi mais modéré sur la troisième partie. Là c'est un triangle amoureux auquel on assiste. L'histoire est moins touchante mais elle est forte. Au final c'est une partie passionante où Shu Qi est magnifique ! L'une des choses que l'on remarque au cours de ces époques est l'evolution de la femme. Attendante son homme en 1911, à égalité en 1966 et étant le centre de l'histoire de 2005. Finalement ce film nous montre aussi tout le talent d'un grand cineaste, un grand auteur. Le film est donc très reussi, magistralement interprété et aussi beau par son propos que par ses images. Love is all !
Je n'ai jamais réussi à crier au génie à propos de HHH. Ce ne sera qu'une fois de plus. Le deuxième épisode qui se passe en 1911 est le plus intéressant à tous points de vue, esthétique comme historique. Les deux autres sont dans l'air du temps quant à l'esthétique, la mise en scène ou la situation choisie. Et ce parti-pris des poncifs de chaque époque est une des faiblesses du flm. Ca n'est pas déagréable mais ça s'oublie bien vite.
Trois temps, trois histoires differentes mais un même thème: l'amour. C'est un beau film que nous livre Hou Hsiao Hsien grâce à un exercice de style cinématographique. En effet le film est composé de trois courts métrages se deroulant à des époques différentes, on a l'impression que chacun de ces petits films a été tourné à l'epoque où il se deroule (c'est à dire 1911, 1966 et 2005)la peinture des sentiments semble coller à celle de l'époque ainsi que la maniere de les filmer (par exemple sans prise de son pour celui de 1911). On a pu reprocher à ce film une certaine lenteur, cependant la qualité esthétique du film, la poésie qu'il dégage, la justesse de la musique adaptée suivant les périodes et surtout le jeu excellent des acteurs, en particulier Shu Qi qui est eblouissante ( on se demande pourquoi elle n'a pas obtenu la palme de l'interprétation féminine) nous transporte comme sait si bien le faire le cinéma asiatique. bref un film tout simplement beau sur un sentiment universel et eternel l'amour et le film nous montre bien l'evolution de ce sentiment à travers le temps.
D'abord, une question essentielle : sans Shu Qi, "Three Times" serait-il aussi beau ? Car Shu Qi est superbe, mais surtout frémissante de sensualité (le troisième volet) comme une Bardot juvénile, éblouissante dans la manière dont elle diffuse les émotions avec une retenue infinie (le second volet, muet, le plus exquis à notre avis). Avec un tel matériau, Hou Hsiao-Hsien n'a plus qu'à filmer le temps qui passe et qui se joue de l'amour (une première fois on se retrouve, une seconde fois on ne se rencontre jamais, la dernière fois - la plus glaçante - il semble que le monde ne puisse plus recevoir de l'amour...). Hypnotique bien sûr - on est chez le maître absolu de la lenteur -, parfois magnifique - toute la seconde partie, d'une justesse miraculeuse -, parfois déprimant, "Three Times" n'est pas un film aimable ni brillant, seulement une expérience intense pour qui veut bien se laisser entraîner au fil du temps.
allez, je mets une étoile pour le plan des deux mains qui s'enlacent qui m'a ému.. mais le reste! d'un ennui mortel. pourtant en général j'aime les films assez lents... mais il ne faut tout de même pas exagérer! j'ai essayé de m'intéresser, mais c'est vraiment trop dur. Une bonne idée de départ gachée.
Three Times. Trois époques, un même couple dacteurs, trois histoires damour. Esthétique, poétique, beau tout simplement. Que dire de plus sinon que le réalisateur filme avec une lenteur extrême sans jamais être ennuyeux. On dit quil est difficile de réussir une chanson rythmée, il est impossible de faire un film lent si lon nest pas un grand réalisateur. Three time est fait de longs plans séquence qui permettent au spectateur dapprécier la beauté de la photo, lémotion du jeu des acteurs et surtout daller au-delà de lécran, de rêver, dimaginer. Ce film est profondément chinois et pourtant il parle de sentiments universels, il parle damour, de la vie, il parle au cur de tous les hommes. A noter un bande son exceptionnelle qui sublime le film et renforce la poésie de cette ode. lecinemademanuet.over-blog.com
L'idée de départ est bonne, les acteurs ne sont pas mauvais, l'image est toujours très belle, la bande-son très bien choisie, mais... qu'est-ce que c'est chiant !!! Impossible de rentrer en contact avec ce film, de "plonger" dedans. Ca ne prend pas. On pourrait croire que c'est la lenteur, le silence qui m'ont dérangé, mais non : je suis un adepte du cinéma contemplatif (In the Mood For Love, Locataires, Le voyage de Chihiro, Be With Me...). En bref, un ratage inexpliquable. La seule réflexion - personnelle - qui me reste en fin de compte, c'est que, comme je le soupçonnais, la réussite d'une oeuvre d'art ne dépend pas que de l'aboutissement de chacune de ses parties...