Un point de vu extrêmement vieux jeu sur les vampires (après les Underworld et les Blade, c'est vraiment dommage d'en revenir à ça, ou alors, fallait le faire mieux. Le cou du vampire qui n'a pas de reflet, ok, c'est sympa l'allégorie du "reflet de l'âme", mais c'est une peu obsolette), une trame d’une lenteur épouvantable (j'ai rarement autant regardé ma montre), des personnages plats, sans goût, un montage pauvre... (Ok, je m'arrête la, sinon vous ne lirez pas la suite!) Seule l’hémoglobine tend à nous donner un tant soit peu l’impression qu’on parle de vampires, ces seigneurs de la nuit.Autant il est très intéressant de voir le personnage qu’interprète Lucy Liu se débattre entre sa personnalité humaine et son instinct de tueuse qui se développe peu à peu, autant il est insupportable de ne pas voir cette évolution. Ben oui, elle passe de la nana timide et traumatisée par sa nouvelle condition de vampire, à une tueuse sanguinaire et impitoyable.Le personnage du flic aurait pu être extrême intéressant, au lieu de ça, il est réduit à son stricte minimum, c'est-à-dire rien. Il n’a d’intérêt que pendant les 15 dernières minutes du film, alors qu’on nous le montre dès le début. Là encore, nous dépeindre sa perte de contrôle, sa « décente aux enfers » suite à la perte de sa fille, puis sa remise en selle aurait été bien plus judicieuse et bien plus intéressante qu’un simple plan où il pleur et un cauchemar tout à fait hors de propos.Quant aux vampires, c’est simple, ils ne servent littéralement à rien. Aucun charisme (ce qui est plus que dommage pour des vampires, vu que c’est supposé être grâce à leur charisme qu’ils attirent leurs victimes), aucun mystère, aucun pouvoir particulier, aucun rien. Depuis une nuit en enfer, j’ai rarement vu histoire de vampire plus vide, et une nuit en enfer avait au moins le mérite de ne pas manquer d’action.Au final, une très bonne interprétation de Lucy Liu, qui démontre ses talents ici en femme torturée, elle s’en sort plutôt bien