Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Manu711
59 abonnés
850 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 9 juin 2012
Magnifique voyage musical dans les rues d'Istanbul, cette ville qui a sa place en Orient et en Occident, dont chaque recoin montre quelque chose de différent et de toujours plus séduisant. En faisant le tour des styles de musique stambouliote, Fatih Akın rend un bel hommage à son pays originaire. Très intéressant.
Une des meilleurs clefs pour la découverte d’un endroit ou d’un peuple ce sont ses musiques. Fatih Akin le démontre pour Istanbul comme T. Gatlif l’avait fait pour les tziganes avec « Latcho drom ». Il fallait un sacré sens de la liaison et une curiosité sans préjugé pour montrer d’un seul tenant des musiques si différentes. C’est sans prétention mais passionnant de bout en bout, et un vrai régal pour les oreilles. Il est filmé avec la même simplicité des prostituées, des travestis, des drogués, que des gens plus « ordinaires ». La répression des minorités nationales est évoquée (surtout avec la question kurde). « Crossing the bridge » a aussi d’attachant de ne pas se mettre d’œillères. J’ai un faible pour M. Senar, vieille dame indigne chantant d’une manière bien équivoque les plaisir de la boisson, un verre à la main, jeté après que bu, devant un parterre de musiciens âgés, bien mis, et souriants…
Fatih Akin nous fait découvrir l’univers musicale de la Turquie, plus particulièrement, le mélange qui règne à Istanbul, entre les musiques orientales et occidentales, le réalisateur nous fait découvrir le passé et l’avenir de la Turquie par le biais de la musique, très présent dans ce pays. Cela passe d’abord par l’éléctro, le jazz, le rock, le punk, le rap, le hip-hop et enfin, la musique traditionnelle. A l’opposé de Buena Vista Social Club (1999), Fatih Akin ne fait qu’enchaîner les entretiens avec divers stars de la musique, certes le voyage est fantastique (la B.O !!), mais pas mémorable, si Wim Wenders avait su nous émerveiller, Fatih Akin avec son Crossing the bridge - The sound of Istanbul (2005), nous offre un documentaire divertissant mais pas à la hauteur du cinéaste, dommage.
Etude de la musique comme reflet de l'identité culturelle d'une mégalopole millénaire dont l'état actuel se retrouve plus ou moins explicitement dans diverses mesures d'artistes locaux, "Crossing the Bridge" est un ambitieux documentaire ayant plus pour objectif de dresser un état des lieux de la plus célèbre des villes Turques plutôt que de proposer une véritable enquête du milieu sonore abrité par la cité. Point stratégique du globe, pont (et non pas frontière) historique entre l'Orient et l'Occident (bien que certains habitants réfutent cette idée), la belle Istanbul est donc ici le personnage principal que le talentueux Fatih Akin tentera de comprendre, prenant comme alter-ego à l'écran le bassiste d'un groupe Allemand qui m'était personnellement inconnu. Du Rock au Hip-Hop, en passant par l'électro sans oublier les musiques traditionnelles Tzigane, Kurde et bien évidemment Turque, l'essentiel y est, la grande majorité des populations est largement représentée par un miroir bouillonnant des spécificités des différents groupes culturels présents à Istanbul. Donner la parole à ceux qui ne l'ont pas habituellement (et ne la réclament pas), voilà la toile de fond de ce long-métrage. D'abord rythmé et plein de surprises, il tombe cependant dans sa seconde moitié dans l'enquête plus traditionnelle, certes passionnante mais tellement plus convenue. C'est alors que les limites de la mise en scène se font plus observables, notamment en ce qui concerne l'inventivité relativement pauvre du montage, il est vrai difficile à exécuter originalement dès lors que les plans choisis par la caméra étaient eux-même assez consensuels et trop distants malgré des éclats ici et là. Attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : "Crossing the bridge" est une réussite, il n'y a aucun souci là-dessus. Simplement le juge-je probablement de façon plus exigeante que la normale du fait de la profonde admiration que j'éprouve pour les travaux de Fatih Akin. A voir, sans aucun doute.
Si tu ne connaîs de la musique turque que Tarkan et d'Istanbul que les club de Galatasaray et de Fenerbahçe, alors ce documentaire est fait pour toi. Fatih Akin et son narrateur Alexander nous font ressentir l'immense diversité musicale dont jouissent les Stambouliotes dans les ruelles de leur ville qui n'est ni l'Orient ni l'Occident mais bel et bien autre. Occasion rêvée pour découvrir ou redécouvrir notre futur voisin de l'Union si décrié. En résumé : let you go crossing the bridge.
Un très beau documentaire sur les musiques d'Istambul. Une ville qui explose et un doc qui nous donne envie d'aller participer à cette explosion de culture, à ce riche mélange orient-occident! A voir pour écouter, à voir pour voyager!
Plus qu'un documentaire, voilà un sympathique voyage musical à Istanbul. En effet, de documents, il n'y a ici que quelques trop brèves et insipides interviews avec certains des artistes...dommage on aurait aimé en savoir plus... Restent donc les jolies images de la fascinante Istanbul et un puzzle de musiques variées : musiques traditionnelles, electro, dub, hip-hop, pop, presque tout les morceaux s'écoutent avec plaisir! Un film-découverte donc, initiation aux musiques turques contemporaines, qui privilégie peut-être trop souvent la forme du clip à celle du documentaire.
Très beau docu,un léger fond politique méticuleusement dosé.... la musique est superbe dommage qu'on ne puisse pas prendre un peu plus son temps dans ce voyage aux saveurs profondes. Mais comment ne pas vibrer devant la voix de la kurde Aynour, et se laisser emporter par un étrange soufiste à la la musique enchantresse, ou encore se laisser guider par le flow endiablé et juste de Ceza......
Une invitation pour Istanbul ça ne se refuse pas. Le réalisateur Fatih Akin (Head-on) s'attache à montrer la ville turque sans clichés, sans égarements mais avec le coeur, direct à l'essentiel dans un mélange fluide de musique (sublime) et de propos vivants, sans langue de bois sur l'amour que les protagonistes ont pour leur ville, sur le droit à la différence. Fatih Akin va de rencontre en rencontre, se balade dans la ville et s'en remet aux aléas de la vie turque. Emouvant, franc et honnete, Crossing the Bridge est donc plus qu'un documentaire sur la nouvelle musique d'Istanbul. Une véritable déclaration d'amour d'une ville située entre le monde occidental et l'orient qui est bien décidée à garder son unique personnalité. La musique devient alors le moyen de parler ouvertement de l'histoire de la ville, de leur histoire, leur inspiration. La réalisation est maitrisée et on suit avec plaisir ce parcours initiatique tout en tapant du pied et suivant le rythme de la musique de la tete. Comme le dit la dernière phrase du film d'Akin, vous tomberez amoureux d'Istanbul et de sa musique.
Non, contrairement à certaines croyances populaires, l'Orient ne commence pas et l'Occident ne se termine pas à Istanbul. C'est ce que cherche à démontrer aux plus sceptiques l'excellent réalisateur germano-turc Fatih Akin, à travers un magnifique voyage musical dans la superbe ville d'Istanbul. Plus qu'une initiation à certains styles de musique en particulier, il s'agit pour l'essentiel d'un constat très général de la variété des tendances musicales dans cette ville. On s'en contentera... Et tanpis pour ceux qui souhaitaient en (sa)voir davantage...