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Michaël
6 abonnés
349 critiques
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2,5
Publiée le 20 février 2023
Film qui se laisse regarder mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Ce n'est pas vraiment drôle, pas un drame non plus, ça oscille timidement entre les deux. La fin laisse sur sa faim même si avec un peu d'imagination on peut se construire la suite des événements. Jacques Gamblin est très juste, Kad Merad s'en sort très bien et Rufus c'est la classe !
Malgré les belles intentions contenues dans le premier long-métrage de Renaud Bertrand, réalisé en 2006, l’ensemble demeure finalement médiocre. L’histoire de ces deux quadragénaires au chômage (Jacques Gamblin et Kad Merad) qui décident de passer le baccalauréat pour retrouver un emploi aurait pu engendrer des situations comiques et originales. Malheureusement, on ne sourit presque jamais. Tout est fade, mal écrit et sans ressort. Bref, sans parler de naufrage, cela reste un film extrêmement quelconque.
Film sans intérêt et pas drôle. Le film est tourné uniquement sur JC, les autres bons acteurs n apparaissent que quelques secondes. Très grosse déception.
Ancien assistant de Jacques Deray, Renaud Bertrand fait ses premiers pas à la réalisation avec "Les irréductibles" comédie dramatique sympathique qui ne lui aura pas permis de prendre réellement son envol pour une carrière au grand écran. Après une deuxième tentative avec "Nous trois" en 2010, il se cantonne à la réalisation de téléfilms. Cette première tentative qui vise à traiter sur un ton doux-amer de la traversée de la crise de la quarantaine par deux copains de travail brutalement mis au chômage suite à la fermeture de leur usine de fabrication de tonneaux dans une région viticole (Libourne) mise sur la complémentarité du couple formé par Kad Merad et Jacques Gamblin . De formations très différentes, les deux acteurs prennent visiblement plaisir à se renvoyer la balle, Jacques Gamblin dans le rôle de l'énervé (Michel) qui sied bien à son physique filiforme et à son débit saccadé, Kad Merad (Gérard) dans celui du bon copain, prenant la suite des emplois habituellement occupés par Gérard Jugnot dans sa période post-Bronzés. La volonté affichée par les deux anti-héros de vouloir passer leur bac en s'inscrivant en candidats libres dans la même classe de terminale que celle du fils de Michel rend un peu problématique la crédibilité du propos mais la bande d'acteurs sympathiques qui accompagne le duo principal composée d'Anne Brochet, Rufus, Hélène Vincent et Valérie Kaprisky aide à surmonter ce léger handicap. Si l'on est souvent agacé par le comportement de Michel qui s'imagine que son statut de chômeur en fait le plus malheureux des hommes alors qu'il doit avant tout régler des problèmes personnels plus profonds, Renaud Bertrand utilise utilement la crise qu'il traverse pour éclairer le choc brutal que constitue une remise en question à plus de quarante ans . Le canevas posé puis accepté , on se laisse doucement porter jusqu'à la conclusion d'un film qui en vaut bien d'autres même si l'on peut penser que traiter de tels sujets demande plus d'engagement et d'aspérités scénaristiques comme savent si bien le faire un Pierre Jolivet ou un Stéphane Brizé.
Voilà un film peu connu...et qui ne gagne pas à l'être ! En effet, la tentative de comédie dramatico-sociale s'avère totalement ratée, en dehors de quelques rares moments un peu plus drôles et intéressants. Sinon, entre une mise en scène inexistante, des acteurs mal dirigés (Jacques Gamblin n'a jamais été aussi mauvais) et un scénario creux dont les péripéties s'enchaînent mollement sans concerner le spectateur (Kad Merad devient entraîneur de rugby, eh bien tant mieux pour lui) et qui, en plus, s'avère terriblement daté dans sa vision de la société actuelle puisque l'objectif des deux personnages principaux est d'obtenir un bac maintenant inutile ou presque, autant dire que ce film est d'une platitude et d'une fadeur assez exceptionnelles. Bref, à éviter.
malgré une bonne distribution le film reste très lent. les acteurs ne sont pas au top dans un scénario pas très original. le déroulement du film est très lent et hésitant. ne restera pas dans les mémoires.
Loin de la comédie franchouillarde et ringarde et planplan à laquelle les quelques critiques lues ici auraient pu faire croire, je ressors de ce film « rare » avec une impression de joie…
Le film "Les irréductibles" tape là où il faut taper ! La perte d’emploi, les difficultés financières, les moues imbéciles de ceux qui « ont de quoi …»! Pauvre société déshumanisée où seuls comptent le statut social et les diplômes nécessaires pour tout … Et cette discrimination condescendante « Mon pôv monsieur vous n’avez MÊME PAS le BAC ! Alors… » La difficulté pour celui qui a depuis longtemps quitté les bancs de l’école de se remettre à apprendre sous le regard parfois méprisant des apôtres du savoir !!!
Renaud Bertrand a composé avec de magnifiques acteurs Rufus ou Gamblin… Et Kad Merad qui est ici très loin ici de son jeu formaté pour les « rigolades » commerciales… Voici donc une comédie maniant un humour juste et sensible, subtil et qui échappe aux clichés…On est très loin de ces productions « à gros sabots » qui enchantent tant les critiques asservis, de la presse bien-pensante… Exemple l’Humanité (une seule étoile sur 5 !) qui n’a pas su voir ici la juste satyre sociale de cette comédie (mais depuis que le concept de « lutte des classe » est mis sous le coude par ceux qui devraient l’animer, plus rien ne me surprends !) Il n’est guère facile à notre époque éclatée, broyée par le brouhaha médiatique, à cette société du spectacle désarmante et desarmée, de reconnaître ceux qui essaient de nous pousser à gravir des marches pour nous donner l’espoir d’un avenir collectif meilleur… Le film mal aimé de Renaud Bertrand en est l’exemple… Ce fut une belle surprise que de découvrir cette œuvre intelligente ! Ce fut une délectation de relire ensuite les critiques imbéciles (allant évidemment dans le sens du mainstream) et qui manifestement prouvaient que leurs auteurs n’avaient rien vu de ce film !
L’envie de se remettre aux langues, à la littérature, à la philo, aux maths… L’envie de ne plus se laisser aller à l’écriture bâclée ! L'envie de ne plus plus lire ceux qui font plus de cinq fautes par ligne...
Une comédie globalement sympathique,surtout lorsqu'elle assume plus directement son côté social.Deux quadragénaires qui veulent passer enfin leur bac,il fallait y penser!Avec 2 acteurs aussi populaires et attachants que Kad Merad et Jacques Gamblin,le pari est gagné.On adhère au message d'être celui que l'on souhaite,sans se soucier du quand dira t-on.Pour le reste,la mise en scène ne dépasse pas le cadre télévisuel,et cela se goupille de façon trop proprette pour être honnête.
13 920 abonnés
12 474 critiques
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3,5
Publiée le 28 février 2012
Passe ton bac d'abord! On n'est pourtant pas chez Pialat puisque on doit cette comèdie sociale au metteur en scène Renaud Bertrand qui a fait ses armes en tournant quelques films TV policiers! Fermeture d'une usine, dèsarroi des ouvriers puis le chômage qui n'est ici qu'une toile de fond et qui reflète la dure rèalitè de la vie! Les acteurs sont touchants surtout Jacques Gamblin, formidable, parce que ce brave type va s'entêter, bravant l'incomprèhension de sa femme (Anne Brochet), seule à assumer le quotidien! Avec la participation amicale d'Hèlène Vincent et Valèrie Kaprisky (toujours aussi craquante) dans ce film attachant avec de jolies scènes (les virèes en vèlo, une èpouse qui voit à travers une fenêtre son mari ètudier) même si l'ensemble prèsente quelques dèfauts! Reste une belle leçon de vie avec une excellente B.O...
C'est un film qui commence bien avec son entré sur la super chanson Fuck U de Archive, mais qui m'a vraiment ennuyé par la suite, j'ai été déçu en plus vu les deux super acteurs qui tienne l'affiche.
Un film tout simple mais qui sonne juste, notamment grâce au talent de Jacques Gamblin qui est bon quoiqu'il fasse. Avec lui, tout semble toujours couler de source, il incarne à merveille l'homme lambda qui n'est ni super-héros, ni super-bandit, mais qui ressemble tant à ceux qu'on connait dans notre vie de tous les jours (le mari, le père, le frère, le pote...). A retenir, une phrase mythique adressée à ceux qui le prennent pour un fou de repasser son bac : "la liberté, c'est de pouvoir choisir ses emmerdes. Regarde, le mec qui monte à l'Everest où y'a pas d'oxygène, lui on le fait pas chier !".