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tisma
298 abonnés
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2,5
Publiée le 13 juin 2018
Une comedie plus sympatique que drole dont le pitch de depart interesse plus que l'histoire en elle meme ! Le scenario est tres maigre en soi, on aurait pu beaucoup mieux aborder l'idee orginal et la traiter mieux ! Il n'y a aussi que tres peu d'humour dans ce film ! Un bravo quand meme a Johnny qui s'en sort plutot bien
Pendant des années j'ai pensé que le film venait combler les fans de Johnny Hallyday avec un film fan service ou ce dernier tiendrait son propre rôle. Et puis, la curiosité l'a emporté lorsque j'ai découvert Fabrice Luchini au casting. Finalement c'est une bonne surprise, le film est un biopic de Johnny sans l'être, les références à l'histoire du chanteur sont subtiles et en lien avec la problématique du film. Et le fait que l'entourage participe au casting rajoute en crédibilité. Le personnage de Fabrice est attachant, et finalement un beau lien se crée à la fin. Johnny Hallyday s'auto critique par le biais de ce film et ne se prend pas vraiment au sérieux, c'est plutôt plaisant. Le chanteur m'est apparu plus accessible et plus humain par ce long métrage. Un bon divertissement.
Quel serait le visage de la France si Johnny Hallyday n'était jamais devenu l'icône absolue qu'il est devenu ? Tel est l'argument de cette comédie fantastique plutôt bien menée – malgré une dernière demi-heure plus faible – délicieusement portée par un Fabrice Luchini génial et un Johnny tout en modestie, mais éblouissant et émouvant – il faut se l'avouer – dès qu'il se saisit d'une guitare (la séquence où il interprète Quelque chose de Tennessee a cappella donne la chair de poule). Moins innocent qu'il n'y paraît, le film offre aussi une réflexion intéressante sur le hasard et le destin, comme c'est souvent le cas dans les œuvres de réalité alternative. Un bon moment.
En France, on ne fait pas plus fan de Johnny Hallyday que Fabrice. Lui, cadre moyen, s'ennuie ferme dans son existence et seul Johnny lui permet de tenir le coup. Quand un soir, Fabrice se fait cogner dessus, c'est tout son univers qui bascule. En effet, Fabrice se réveille dans un monde où Jean-Philippe Smet n'est jamais devenu Johnny Hallyday. L'horreur. Fabrice décide alors de retrouver Jean-Philippe, patron d'un bowling, et entreprend de lui offrir sa destinée. Partant d'une idée géniale, "Jean-Philippe" propose un scénario assez sympathique, bel hommage à Johnny Hallyday et à l'apport immense qu'il a eu pour le rock français. Si les acteurs sont investis (Luchini, Hallyday et même Benoît Poelvoorde dans le rôle qu'il tenait dans "Podium"), le film souffre malheureusement d'un manque de souffle cruel dans la réalisation, tristement plate, ne parvenant jamais à transcender son scénario qui, bien que classique, est suffisamment cocasse et touchant pour fonctionner.
En dépit de certaines séquences peu adroites, cette comédie est portée par une belle morale : on a tous une place à avoir et on est tous important pour quelqu’un. De plus, le duo formé par Fabrice Luchini et Johnny Hallyday fonctionne bien et devient vite attachant.
Laurent TUEL réalise l'une des meilleures comédies françaises de la fin des années 2000. Original et décalé, "Jean-Phillipe" met en scène un Johnny Halliday en grande forme dans son propre rôle. C'est tellement jouissif de le voir interpréter ce rocker qui n'a jamais connu cet incroyable destin pavé de succès. L'acteur/chanteur excelle dans l'art de l'autodérision et Fabrice LUCCHINI assure le show dans ce paradoxe temporel bien mené.
Comme d'autres films (un jour sans fin, la rose pourpre du caire...) il suffit d'un brin de paranormal (totalement invraisemblable bien sûr) déroulé avec une logique implacable pour avoir un film au scénario très original. Mission réussie. Le film évite de basculer dans le ridicule grâce au brio de Lucchini et à l'aura de Johnny. Les nombreux clins d'oeils à la vie et aux chansons de Johnny sont jubilatoires. Avec le décès du chanteur en 2017, le rockeur prend une dimension encore plus mythique. 10 ans après sa sortie, certains clichés sont devenus cependant agaçants. Je parle de l'univers supposé Français Moyen des fans de Johnny : les quartiers pavillonaires sans âmes, l'univers de travail de cadre moyen aseptisé croisant ses collègues bas de plafond à la machine à café, l'épouse un peu enrobée, la fille adolescente rebelle au look punk. Tout cet univers éculé laisse malheureusement transparaitre une certaine condescendance des cinéastes parisiens.
"Jean-Philippe" commence bien, avec une histoire surprenante. Il y a quelques rebondissements divertissants. Mais à mesure que le film approche de sa conclusion, il ne devient rien d'autre qu'une célébration des stars que sont les deux acteurs principaux. Peut-être que je passe à côté d'un message, mais je ne trouve pas ça très intéressant. C'est un film rigolo mais pas inoubliable.
Une intéressante idée de départ sur le thème de la réalité parallèle pas très bien servi par une mise en scène approximative qui gache cette bonne idée plus qu'elle ne le sert. Heureusement, les comédiens font le sel du film, Fabrice Luchini est parfait quand Johnny assure dans son coté "boy next door". Un peu curieusement, le film devient terriblement d'actualité, car oui comment vivre désormais dans un monde sans Johnny
Je mets 5 étoiles pour rehausser le niveau.. J'avais vu ce film au ciné et j'avais adoré. J'ai vraiment passé un super moment. Quand je pense que des navets tels que les Tuche ont 4 étoiles...
Tres bon film, idée originale, bien menée. Des acteurs que l'on suit avec plaisir, La BO c'est du Johnny. Une excellente comédie qui joue plutôt bien sur la dérision. On pardonne facilement les petits défauts
Truculent, les 2 cabochards s'en donnent à coeur joie et le spectateur se marre à voir la bouille impayable de Johnny devant un Lucchini hurlant "que je t'aime" devant son barreau de chaise, preuve, puisqu'il en faut devant les pisse-froids que Johnny a un sacré sens de l'auto-dérision !
C'est dommage on ressort de ce film avec la sensation que le pitch génial n'a pas été suffisamment exploité. Jean Philip tient en tout cas sur les épaules de... Luchini qui parvient à transformer son rôle de beauf en un personnage à la fois populaire et capable du sublime.