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    99 francs
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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 27 novembre 2011
    Une mise au point pour commencer : quand un homme attaque « le système qui l'a créé », il oublie souvent qu'il a aussi créé – ou tout au moins entretenu – ce système. Du coup sa démarche perd beaucoup de sa valeur critique. Cette mise au point étant faite, et en attendant d'y revenir, passons au film. Satire violence du milieu de la publicité, de ses coutumes, de la violence psychologique permanente qui y règne, et biographie "trash" d'un publicitaire "destroy", "99 francs" est tout cela. Mais, si le cinéma se prête assez bien au jeu de la biographie, il n'est peut-être pas l'arme la plus adaptée à la satire. Et à coup sûr, la brusquerie et le manque de finesse du cinéma à la Jan Kounen, fait de vitesse, de montages au hachoir, d'images subliminales et de couleurs vives (ce qui donne une biographie fragmentée, pourquoi pas) n'est qu'un grand coup d'épée dans l'eau, car il adopte les codes de la publicité elle-même (pas étonnant si ce réalisateur a « fait ses armes » dans ce domaine). Tout le film, sous un mince vernis « critique », marque une nette fascination pour ce milieu, son culte de la vitesse, sa « branchitude », sa « créativité ». Si le personnage de Jean-Christian Gagnant est ridiculisé, ce n'est pas parce qu'il représenterait une alternative crédible à une société ultra-publicitaire, mais parce qu'il incarne la ringardise absolue – comme tout individu de plus de trente-cinq ans pour une certaine frange du cinéma français. Surtout, l'imposture première de la publicité (celle qui veut qu'elle soit un art) n'est jamais débusquée : les publicitaires de Ross & Witchcraft, au contraire, sont ouvertement présentés comme des artistes et des sorciers.
    À partir de là, le film perd de sa force. Ce n'est pas son scénario, quasi-inexistant, qui sauve la mise. Ce n'est pas non plus la réalisation, trop marquée par l'esthétique publicitaire pour tenir sur la durée. Les acteurs sont corrects, bien sûr, mais quel acteur n'est pas au minimum correct lorsqu'il s'agit d'interpréter des personnages totalement caricaturaux ? Bien sûr, il y a quelques bonnes idées – les fausses publicités, l'irruption d'Octave dans l'univers aseptisé « Groobad-Kinder », l'épisode du hamster –, mais trop clairsemées, et desservies par d'autres passages d'une lourdeur incroyable. Sans parler de la « double fin » possible : ou comment « meubler » vingt minutes de film sous couvert, là encore, de critique. Dans "99 francs", donc, il y a beaucoup de creux, et un emballage tape-à-l'œil et m'as-tu-vu pour l'enrober ; c'est valable pour Octave Parrango comme pour Jan Kounen : on ne se moque pas efficacement d'un ennemi dont on emprunte les propores armes.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 novembre 2011
    Je vous avoue que j'ai du me remettre le film au moins 3 fois pour comprendre. Le scénario est inexistant , ont plonge d'une époque à une autre , d'une situation à une autre bref ce film est un foutoir total même si ce n'est pas un mauvais film pour autant. Ont ne comprend pas trop le film mais les scénes d'humour , bien évidemment , nous font quand même rire et nous donne envie de continué le film. Jean Dujardin et Jocelyn Quivrin sont excellent et toujours aussi drôle. Un film au scénario inexistant ou incompréhensible sa ça dépend des point de vue mais qui sait rester drôle pour autant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 août 2012
    Excellente adaptation du livre de Beigbeider (tout en s'accordant des libertés sur le livre), 99F constitue un véritable pamphlet contre le produit de consommation le plus répandu (et dispendieux) de la planète: la publicité. Avec tout son lot de bêtise et d'asservissement, elle est dénoncée avec une témérité fort louable à travers l'oeil dénigreur et désabusé d'Octave Parango, publicitaire de son métier, brillamment interprété par Jean Dujardin. Sa vie loufoque et désœuvrée montre les tréfonds ténébreux de cet impitoyable univers, qui ne cesse de déshumaniser et de détruire plus qu'il ne crée. Par d'innombrables références publicitaires et à travers d'excellentes répliques empreintes d'ironie, Octave se joue de son métier et en fera un atout. Un film complètement jubilatoire et critique, à l'égard d'un instrument coûteux et pourtant populaire. C'est d'ailleurs sans doute pour cette dernière raison que cette formidable diatribe n'a pas eu le succès qu'elle méritait pourtant amplement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 novembre 2016
    Très bon film.
    Jean Dujardin et Jocelyn Quivrin y sont excellents. C'est un film qui donne à réfléchir sur le monde superficiel et manipulateur de la publicité.
    NewBoorn
    NewBoorn

    62 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 octobre 2011
    Dommage que la drogue et le sexe trop omniprésent à mon goût gâche la qualité comique du film. Le personnage interprété par Dujardin est inégal ( parfois très drôle, puis très lourd ). Le message "anti pub" est lui plutôt réussi, grâce à des montages très originaux. Pour moi, le film aurait dû s'arrêter à la vengeance d'Octave, plutôt que de nous balancer une fin aussi ridicule.
    gregbutton
    gregbutton

    29 abonnés 698 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2011
    Un bijou du cinéma, multi-styles, multi-choix, novateur. Excellente réalisation. Nombreux sujets traités, juste wahou!
    brqui-gonjinn
    brqui-gonjinn

    96 abonnés 955 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2011
    Jan Kounen ne donne pas dans le conventionnel, ça tombe bien le best-seller de Frédéric Beigbeder ne l’est pas du tout, il était donc le réalisateur parfait pour en faire un long-métrage. Une adaptation réussie dans les grandes lignes mais qui est marquée par un style propre au réalisateur avec des plans sous acides mais aussi en intégrant des scènes de publicités très réalistes qui donneraient presque à croire que le réalisateur s’est fait la main dans la pub avant les longs. Pour interpréter Octave le rédacteur publicitaire c’est Jean Dujardin qui est choisi, un rôle très varié qui lui permet de s’essayer à de nouvelles choses, Jocelyn Quivrin est peut-être trop discret mais ses scènes sont sympathiques et Frédéric Beigbeder fait même apparitions savoureuses. Malheureusement n’ayant pas vraiment aimé le livre, il était difficile pour moi d’apprécier le scénario du film trop décousu, barré et/ou trash. En bref "99 Francs" n’est pas forcément un mauvais film mais juste très spécial, il faut donc aimé le style de Jan Kounen qui redouble une nouvelle fois d’inventive.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 octobre 2011
    Trash & décalé : avec ses répliques cultes, ce film, signé le talentueux Jan Kounen, est excellent avec le couple Dujardin / Quivrin... Merci pour ce moment de bonheur !
    Machriasi
    Machriasi

    12 abonnés 629 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2011
    Je vais pas me lancer ds une analyse de ce film tire du roman de la tete a claque beigbeder. Un je ne me rappelle plus assez du film. Deux je ne sais pas le faire. Mais meme si je sens que ce film qui a eu un beau succes en salle (je ne sais pas pourquoi..vive la pub!), pete plus haut que son cul et que dujardin (qui n'a jamais ete credible ds aucun de ses roles depuis un gars et une fille dc je ne sais pas trop de quoi ce type est recompensé aujourd'hui) n'est pas top, j'ai bien apprecié malgré bien bizarre
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    289 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 octobre 2011
    Jan Kounen, je ne lui fais pas trop confiance. J'ai vu Dobermann de lui, que j'avais trouvé affreusement ridicule et à l'idéologie douteuse de surcroît (oui, Romain Duris qui se torche avec Les Cahiers du Cinéma, ce n'était pas très fin). Maintenant, 99 Francs, donc, tiré du roman célèbre du détestable Frédéric Beigbeder. N'y allons pas par quatre chemin, c'est un navet pur et dur, une honte pour le cinéma français.
    En effet, si les acteurs ne sont pas si mauvais que ça (oui, Antoine Basler et Dominique Bettenfield ont fait des progrès depuis Dobermann, Jean Dujardin tente tant bien que mal à donner corps à son personnage détestable, Jocelyn Quivrin, Vahina Giocante et Elisa Tovati essayent de ramasser les miettes laissées par les excellents Patrick Mille et Nicolas Marié) mais ce qui pêche réellement, c'est le scénario et la mise en scène de Jan Kounen (et Nicolas & Bruno aussi d'ailleurs). En effet, faussement nihiliste, sorte de Fight Club du pauvre, le film semble ne jamais démarrer, se reposant sur la masturbation visuelle et intellectuelle d'un Jan Kounen vraisemblablement aussi défoncé que son héros. Si Scott Pilgrim ou Tron révolutionnaient la façon de mettre un film en image, 99 Francs est daté dès sa sortie, avec en point d'orgue, une séquence de prise de kétamine à gerber en dessin animé. Je ne parlerai pas du final très invraisemblable, de cette tentative ridicule de faire une deuxième fin, tentative très prétentieuse d'ailleurs (le GROS défaut de Kounen, cette sacrée prétention de pouvoir s'attaquer à ce qu'il croît être le mauvais goût).
    On peut bien sauver deux scènes (celle du Groobad et le morphing Beigbeder - Dujardin au début) mais le tout est vraiment nul. Ce n'aurait pu être qu'un film juste nul avant de tomber sur le carton de fin, totalement démagogique, réellement puant, immonde, à vomir. Ce qui aurait du être un navet en devient une purge infâme et honteuse.
    keyliah
    keyliah

    16 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 septembre 2011
    Ça se laisse regarder mais franchement préférez 1000 fois la lecture du roman de Beigbeder ! Bien qu'excellent acteur Jean Dujardin ne colle pas au personnage d'Octave ! He's trying too hard pour rester dans ce franglais chéri des publicitaires! Le fait de situer l'action dans un espace un peu imaginaire, pas assez proche de notre propre société à mon goût déforme le propos, n'honore pas suffisamment son message initial.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 septembre 2011
    sympa, en lui même, a moins d'avoir de la m**** dans les yeux, le film n'est pas génialissime, mais je le prend plus comme un hymne a ce que devient le monde, à savoir, une grosse chiasse..., il se regarde comme une comédie d'où on pourra sortir quelques répliques cultes, on sourit de temps en temps, sans plus, reste que cette histoire d'amour avec Sophie est totalement superflue, le postulat de départ est bon, mais mal exploté. 4étoiles
    Loskof
    Loskof

    394 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2012
    99 francs est un film aux lectures multiples: une bonne comédie mêlant un humour tantôt gras, tantôt fin, tantôt noir, un gros délire d'auteurs, une satyre du monde de la pub, un drame mêlant une romance. Chacun de ces points est relativement bien réussi ce qui donne de la densité à ce film, mais dans des proportions diverses: la comédie est bien rendue, avec de grands moments de bravoure pendant les réunions avec "Madone", tandis que le drame est franchement dispensable et n'apporte pas grand chose. De l'autre côté on ne peut s’empêcher de penser que certains point certes bons auraient pu être encore plus développés comme la satyre du monde de la pub qui passe au second plan pendant un bon moment du film. De plus, on peut regretter aussi le côté délire d'auteurs du film qui conduit à une réalisation épileptique et prétentieuse. Mais 99francs possèdent trop d'atouts et de ressorts comiques pour passer à côté de ce film.
    pi93joe
    pi93joe

    12 abonnés 521 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 décembre 2011
    Alors là, on touche le fond... Ce film est un vrai désastre. Tout est raté! Les dialogues, l'ambiance, le scénario, tout! Jean Dujardin a perdu son temps et le réalisateur devrait recycler son art car ici on est bien loin de "Dobermann" même si l'ambiance est assez similaire... A ne regarder sous aucun prétexte!
    stillpop
    stillpop

    84 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 août 2011
    L'histoire d'un branleur qui peut se croire génial, vu le niveau d'exigence intellectuel du monde publicitaire. Ce n'est hélas pas le cas si on dépasse le niveau BEPC.
    Le troisième Kounen était une obligation personnelle, et la présence de Dujardin le sel de l'histoire. Manque de pot, Beigbeder est le tronc pourri du récit.
    Je ne l'ai jamais lu et bien m'en pris, car un cynisme bien de sa personne et une portée intellectuelle aussi limitée que gonflée d'égo est pénible, très pénible... à regarder.
    Ce ne sont pas les millions de Francs que gagnent un homme qui lui permettent de se faire passer pour un mec cultivé, et encore moins un mec intelligent. Le jean foutisme devant un public facile n'est pas le talent, et encore moins le travail. On peut même parler de manque de respect pour tous les gens qui font de vrais métiers beaucoup plus utiles ou carrément artistiques, mais pas vénaux.
    Pour le reste, le film est complètement explosé d'une manière originale et boostée, mais hélas trop artificielle pour fasciner, et surtout trop pédante pour adhérer au semblant de propos. Ensuite, même si c'est pas idiot, cette manière de jongler sans cesse entre fiction et fiction est lourde sur une trop longue durée. Heureusement il y a un peu d'humour type enfoiré, qui n'oblige pas à se souvenir qu'on a payé ce connard à chaque fois qu'on achetait un produit industriel.
    Reste un bon exemple de la maîtrise technique de Jan Kounen et de la capacité de mimétisme hallucinante de Dujardin. Pour le reste, c'est de la merde pur jus, et ce n'est pas le marketing qui va sauver les prises de consciences minables de Beigbeder. Encore un projet qui pue le copinage ou l'absence de recul face à un certain milieu social, heureusement que Costa Gavras et bien d'autres savent mieux s'évader de leur condition.
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