Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
mazou31
94 abonnés
1 281 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 24 décembre 2014
Une bonne série B d’antan qui n’a pas trop mal vieilli. Une histoire bien menée bien que très improbable, avec de l’humour et beaucoup, beaucoup de décontraction. Tous les acteurs “se la jouent cool” mais restent à le mesure de leur grand talent : Eddie Constantine (qui valait bien plus que la plupart de ses rôles mais pas motivé du tout pour le cinéma), Georges Wilson, les Brasseur père et fils, etc. Le Paris des années 60 et l’insouciance de l’époque sont plaisamment décrits. Un petit film sympa !
Tout l'univers de Deville, décalé à souhait, dans cette comédie où Eddie Constantine, loin de l'agent secret Lemmy Cuation à qui tout réussit, apporte sa bonne humeur et son accent inimitable. Pas un film majeur mais du cinéma de qualité.
Pas un grand Deville, pas un médiocre non plus. Une histoire de gendarmes et de voleurs pas très sérieuse, ce qui autorise quelques bagarres roboratives, où Eddie Constantine perd à peine son chapeau. Les Brasseur père et fils, en flics patelins, ne sont pas mal non plus. Du Melville qui aurait été réécrit par Echenoz ou Oster, si on veut situer. Un fort parfum de désenchantement flotte sur le film, et pas uniquement parce que les cadavres s'accumulent. A la fin, Constantine part seul avec un cocker qui ne lui appartient même pas. Un Deville, même léger, ça reste bien !
une bonne série B, un brin nostalgique, en N & B, on passe un bon moment, ce n'est pas un grand film qui laisse un souvenir impérissable mais c'est sympa.
13 695 abonnés
12 418 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 25 septembre 2021
Sixième long-mètrage de Michel Deville qui travaille en complicitè avec Nina Companeez pour le scènario! Sans doute l'un des meilleurs rôles de Eddie Constantine, meilleur qu'à l'habitude! Histoire de coeur et d'hommes sur fond de dèveine et de bagarres! Adieu l'aventure pourtant! Les hèros chez Deville semblent fatiguès et les temps sont durs pour ces truands sur le dèclin qui montent coup sur coup pour s'en sortir! ils ont des rides, des cheveux blancs et sont fraichement sortis de prison! On boit un verre de scotch chez Napo dans la rue Pigalle et on refait connaissance avec une chanteuse de cabaret! Quant à l'amour il est èphèmère, voire pessimiste, sous les traits de la très belle Françoise Arnoul! Une rèussite avec quelque chose d'une grande mèlancolie qui s'en dègage! La camèra de Deville sait elle aussi se montrer efficace quand il faut! Mais oui, c'est le printemps Lucky Jo...
La mise en scène sans faille de Michel Deville, nous offre avec " Lucky Jo " un Policier pur et dur de la belle époque des années 60 ("Mélodie en sous-sol" ou "Le Clan des Siciliens" de Verneuil, Le Samouraï de Melville ...). Même s'il a pris quelques rides, ce film reste efficace en nous contant une aventure d'Hommes un peu truands certes, mais une belle histoire de potes. Il nous propose une belle BO, avec une musique de suspense signée de Georges Delerue. Des comédiens solides : l'Américain charmeur Eddie Constantine le roi de la castagne, Georges Wilson son pote casseur de coffres, Pierre Brasseur en commissaire principal et son fils Claude Brasseur ...
Un film plutôt sympa avec une poignée de bons acteurs, notamment un doublé rare de Brasseur, père et fils. Cependant comme souvent avec les films de Deville si le début est excellent la suite manque de souffle.
TOUTES PEINES CONFONDUES. Deville en ville, Michel m'ennuie, ne vous en déplaise. De chanteur à acteur Eddie Constantine a prit ses rôles par nécessité pécuniaire. Et si certains courent après la vie, c'est la vie qui a couru après lui. Et moi, on ne m'attrape pas.
On retrouve ici la patte du duo Deville-Companeez, ce mélange d'humour léger et de transgression dans un film de genre: le polar français,ici traité en comédie légère et mélancolique mais qui ne néglige pas scènes de baston et tueries..Eddie Constantine délaisse son rôle de Lemmy Caution pour celui d'un ex truand d'âge mûr marqué par les aléas de la vie et la fuite du temps.A noter le plaisir de retrouver des acteurs du passé : Jean Pierre Darras,Georges Wilson,Christian Barbier,la famille Brasseur père et fils(jusque dans le film)et le charme talentueux de 3 interprètes féminines Christiane Minazzoli , Françoise Arnoul et Anouk Ferjeac. Michel Deville filme comme toujours avec dynamisme et talent.Happy end touchant.
le film commence comme moyen, classique disons, même si les scènes pré-générique sont plutôt sympas, puis après une demi-heure il passe à bien..En effet par moment j'ai franchement rit, il y a de bons mots, et aussi des situations cocasses comme on disait autrefois. Et puis l'histoire s'emballe, le personnage principal (certes joué de la même façon qu'habituellement par Constantine) est fort sympathique avec sa malchance et son comportement de bandit au grand coeur, il y a un certain suspens quant à savoir ce qu'il va advenir, et surtout le film est par moment franchement comique. Bref un franc film pour se faire plaisir sans prise de tête. Il se permet même un léger moment de mélancolie (le mort dans l'escalier), et il gagne ses 4 étoiles! Vous voulez un film pour passer un moment agréable et à l'ancienne : ce film est pour vous!
Une tentative de comédie policière qui se plante lamentablement, les tentatives d'humour tombent à plat, les acteurs sont à peine dirigés et Constantine est toujours est transparent. On notera l'absurdité des scènes de bagarres (ce n'est pas parce que c'est du second degré qu'il faut faire n'importe quoi). A sauver le joli minois de Christiane Minazzoli.
Sur une partition originale de Georges Delerue, Michel Deville livre avec Lucky Jo un ovni dans le paysage du cinéma français. Lucky Jo est une adaptation libre du roman noir Main pleine de Pierre G. Lesou. Une liberté que nous retrouvons dans les dialogues souvent comiques et dans un montage abruptcollant à la dynamique des bagarres. Le récit semble ainsi être déroulé en pointillés au rythme d'un ton changeant. Il est dès lors difficile d'attacher un unique genre à Lucky Jo. L'épilogue « tombe à l’eau » et nous interroge sur l’essence même de ce long métrage, objet très singulier et étonnant.
Les héros sont fatigués. Et les états d’âme de nos malfrats ne nous intéressent pas vraiment. Tout est dans le début. Ils commettent des méfaits. Ils sont arrêtés. Et durant le film qui suit, que font-ils? Ils commettent des méfaits et se font poursuivre Entre temps, il y a les rencontres, les bagarres, les amis. La vie parisienne. Et les bons souvenirs.