Le point de départ est original : en 1942, dans le nordeste, Johann (Peter Ketnath), un jeune allemand qui a fui la guerre et fait la promotion de l’aspirine dans les villages, en projetant un court métrage, « Le Brésil merveilleux », rencontre Ranulfo (João Miguel), paysan pauvre qui fuit sa province pour la ville. Il s’agit d’un road-movie qui esquisse la pauvreté du Nordeste et le statut d’étranger pendant la guerre mais il manque de souffle, étant trop lent et trop long (1h39). On est bien loin de « Zorba le Grec » (1964) de Michael Cacoyannis où un jeune britannique, héritant d’une mine de lignite en Crète, prenait pour guide un Grec exubérant et fantasque.