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Un visiteur
4,0
Publiée le 8 novembre 2008
Un film qui peut sembler être long mais qui est en fait un vrai bon film original mais aussi très triste car on s'attache vite à Lazarescu. Dommage, cependant, que le film soit plombé par un rythme assez lent ce qui fait que quelque fois on s'endort spirituellement. Cependant l'interprétation est bonne et la fin est sublime. Un vrai bon film, un essai risqué mais pas loupé un urgence plus dur, plus triste moins speed mais plus travaillé.
LA grande fresque sur la mort, le passage vers la mort. Métaphysique, hilarant, glauque, touchant. Le personnage de l'infirmière est vraiment très beau. Les scènes sont toutes très bien construites amlgré un premier quart d'heure un peu banal. On a vraiment affaire là à un metteur en scène qui sait convoquer dans ces plans un milliard de significations. Qui sait donner à des décors réalistes une envergure mythique. Fascinant.
Un film éprouvant, sec, fantastique, tragi-comique, absurde, mais un film indispensable, magnifique, bouleversant. Utile ? Non, indispensable. Le réalisateur aime ses personnages, incarnés par des acteurs absolument formidables (avec les actrices de Vers le Sud, je n'ai pas encore vu mieux depuis septembre dernier). Un film qui vous prend au tripes, vous traîne d'hôpital en hôpital, et vous laisse pantelant au bord de votre siège, l'estomac noué, le cerveau ouvert. On reprochera juste une première partie lente, mais après il y a un rythme fou. Les Cahiers ont raison de comparer ce film à The Descent, qui est pourtant un film d'horreur.
Le meilleur film roumain de l'année ? Oui, mais aussi le film le plus important du mois.
Ne soyez pas effrayé par la durée du film (2h34), vous n'allez pas vous ennuyez une seule seconde! En tout cas je parle pour moi, ce film m'a bouleversé. Les dernières heures de la vie d'un veuf roumain qui vit dans un vieil immeuble dont sa fille habite au Canada, et qui n'a que ses chats pour occuper ses journées. Une infirmière l'accompagnera tout au long de ce chemin en passant d'un hôpital à un autre... Des personnages tout à fait attachant, un film qui marque !
Lorsque jai voulu me souvenir du titre, tout naturellement est apparu un nom en trop : lente. Le film ne lest pas dans sa description dun vieil homme de 62 ans qui, un samedi soir se plaint de maux de tête et destomac. Sûrement son ulcère, lui qui ne larrange pas avec son alcoolisme.
Le décor roumain nous sera seulement présenté par cet appartement, rempli de chats, abandonné au laisser aller dun homme seul, veuf, dont la fille est au Canada et qui na de contacts quavec une sur au téléphone. La Roumanie est le pays où se déroule laction mais cela pourrait être nimporte où car dans la nuit, tous les accidents sont mortels. Et ce Dante Lazarescu va être transporté dhôpitaux en hôpitaux pour un diagnostic qui va se préciser et une opération qui pourra lempêcher de mourir.
Cest d'abord la série Urgences, version slave, version ralentie donc plus réaliste qui vient à l'esprit. Centré au départ sur le personnage de Dante, on va au fur et à mesure que la santé physique et mentale se dégrade, se focaliser vers linfirmière et les relations tumultueuses qui se produiront avec les médecins, internes, surchargés suite à un accident de car mais aussi imbus de leur personne. Des ombres ou plutôt des silhouettes à lentrée de hôpitaux pour une histoire qui se rapproche des films de Jim Jarmush (Dead Man le titre dans les deux cas nous annonce la fin et NIGHT ON EARTH pour laction se déroulant entièrement la nuit) tout en abordant un côté social et familial qui fait écho à toute fin de vie solitaire.
Le film a un côté documentaire, scènes en direct, sentiment que la caméra accentue avec un cadrage à lépaule pour le crépuscule dune personne pas si âgé que cela et avec encore le sens de lhumour qui renvoie une image de la vieillesse peu réjouissante lorsque la solitude et lalcoolisme sont présents.
Voici un film réaliste...Sombre comme la mort, anxiogène et satyrique... Le monde hospitalier est brutal...Les médecins se roulent dans le cynisme, le mépris et l'auto satisfaction face aux patients, aux infirmières... Le pauvre homme, Dante est trimbalé d'hosto en hosto...Ce film dénonce un système médical inhumain...Et en même temps, les médecins doivent en voir de belles...Comment garder son self contrôle face aux horreurs de la vie... Ce film est efficace...Il est réalisé avec sobriété et précision, sans effet de manche...Ce qui est fortement appréciable par les temps qui courent..
Un très bon film. Cela se passe en Roumanie, mais cela pourrait parfaitement se passer n'importe où! Une histoire très frappante à laquelle on accroche vraiment dès le début, ainsi qu'à ses personnages. Spécialement remarquable est l'interprétation par des très bons acteurs qui mériteraient plus d'un prix au niveau international. Une histoire très triste chargée d'une très forte sensibilité mais aussi d'un réalisme écrasant, un peu prévisible, il est vrai, mais pourtant cela ne le fait pas perdre tout son intérêt.
Malgré la noirceur de son propos et ses images crues, ce film est lumineux, intelligent et d'une grande sensibilité. Les effets se font ressentir longtemps encore après la sortie de la séance. Ce drame roumain doit beaucoup à ses deux acteurs Ion Fiscuteanu et Luminta Gheorghiu dont le jeu est un exemple pour tous apprentis comédiens : ils ne jouent pas, ils sont J'écris cette critique un peu tard mais je viens juste de m'inscrire sur ce site.
Comédie médicale très noire dans la Roumanie post Ceausescu. Hallucinante odyssée nocturne filmée caméra à l’épaule en temps réel à la manière d’un documentaire. Cette épopée stigmatise un système de santé qui ne parvient plus à prendre soin de ses vieux. L’homme malade réduit à un corps perd son identité , il est balloté d’urgences en urgences avec l’indécence des rapports hiérarchiques, la liturgie des diagnostics contradictoires. La délivrance diagnostique arrive malheureusement trop tard après une interminable épopée . Une intervention chirurgicale doit être réalisée. La dernière scène est particulièrement émouvante : tête rasée, fesses nettoyées Mr Lazarescu va pouvoir mourir nu seul dans l’indifférence la plus totale. Un film indispensable à montrer à tout personnel soignant
Sans hésiter le meilleur film de 2006. Quel dommage qu'il ne soit pas édité en DVD. L'image l'aurait bien supporté et cela aurait permis de pallier une distribution en salles scandaleusement indigente.