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Un visiteur
2,5
Publiée le 25 mars 2007
"Dark Horse" nest certes pas le film ovni et débordant dinventivité que jespérais mais sa réalisation de qualité et la beauté de ses images en N&B en font une uvre agréable à suivre, malgré lennui quil ne tarde pas à provoquer... Certains plans sont superbes et "Francesca" est ravissante. Quant à lhistoire, à la fois banale et originale, elle donne lieu à quelques développements poétiques mais tourne un peu en rond passée la première demi-heure. Le film apparaît donc assez inégal, avec des scènes médiocres et inutiles qui ont tendance à parasiter lensemble (lequel aurait peut-être gagné à être plus court, vu le manque dinspiration du cinéaste). La bande-annonce dévoilant les meilleurs moments du film (trop rares), mieux vaut ne pas l'avoir regardée avant de se rendre à la séance.
Ca sent le cinéma indépendant du début des années 80 à la Jarmush ou à la Gus Van Sant: un noir et blanc bien contrasté et granuleux, le portait de personnage marginaux et originaux fait avec beaucoup d'humour et de poésie... Un film après lequel on se sent bien, qui aborde la vie avec un regard original...et même si il se perd par moment, on finit toujours par sourire. A aller voir.
Une perle!!! Ce film est à voir absolument! Emouvant, drôle, vivant, un peu onirique, tout y est réuni pour passer un très agréble moment. Pas une seconde vous ne vous y ennuyerez. Le noir & blanc, sublime, la musique, rendent le tout somptueux. Et que de fois on sourit, rit, devant les réactions un peu niaises de l'acteur principal ou loufoques de son ami rêvant de devenir arbitre de foot. Le personnage du juge, arrivant vers la fin, ajoute une touche de profondeur et de mystère changeant un peu le ton du film (pourtant si plaisant). Un film comme on n'en fait plus!
Sans être un chef d'oeuvre, Dark Horse est plutôt réussi : l'air de rien, Dagur Kuri installe son style, berçant son film dans une jolie fluidité, se permettant quelques libertés narratives bienvenues, et finit par convaincre doucement que cette petite histoire valait le coup d'être racontée. Pour un film underground lycéen, c'est un petit exploit.
enfin un bon film! que dis-je, excellent un film pas violent, pas triste, pas gore pas dramatique ce n'est pas tout rose à paillettes non plus, loin de là mais on en ressort en se sentant bien c'est décalé et réel, et c'est beau (à regarder, à ressentir), la finesse des dialogues et des scènes, pas de surcharge ce film réapprend à comprendre ce qui se passe dans la tête des personnages sans qu'ils le clament haut et fort, on comprend dans les regards et les gestes c'est aussi une certaine éloge de la liberté on ne s'ennuie pas, le scénario parvient à nous surprendre ici et là
J'ai vraiment adoré DARK HORSE, le dernier film de Dagur Kari, il est à la fois drôle et touchant. J'étais déja fan de Noi Albinoi, je n'est vraiment pas été déçu. J'ai passé un très bon moment . Courez-y vite!!
Moi j'ai bien aimé, les comédiens sont formidables, la comédienne principale particulièrement séduisante. un scénario un peu barjot, un humour plutôt décalé, un héros qui n'en est pas un mais qui est très touchant. De l'émotion de la poésie ... et une mise en scène originale. Un film à recommander chaudement autour de vous pour passer un bon moment.
sympathique, original, mais le film tourne en rond au bout d'un moment et perd de son souffle. Parfait pour un format court, il en aurait fallu un peu plus pour faire un long abouti. Un bel essai audacieux tout de même pour faire un film comme celà aujourd'hui.
Il y a peu, on a pu voir sur nos écrans "Le Direktor", du réalisateur danois Lars Van Trier, un film qui prétendait "faire" dans l'humour absurde et qui était en fait totalement accablant. Et bien, il n'est pas trop tard pour voir le genre de film que Lars Van Trier voulait faire. il suffit d'aller voir "Dark Horse", un film qui avait été présenté à un Certain Regard à Cannes, en ... 2005 ! Un film danois de Dagur Kari, un réalisateur islandais né en France, dont on avait déjà pu apprécier Noï Albinoï il y a 4 ans environ. Dans ce film qui part bille en tête dans le genre comique/humour absurde, on a droit à un premier quart d'heure absolument succulent. Petit à petit, le film devient plus sérieux tout en conservant un très haut niveau de qualité. Les personnages ne font pas dans la banalité : Daniel, le personnage principal, est un peintre dyslectique qui réalise des graffiti pour les amoureux, qui roule en Fiat 500 et qui tombe amoureux d'une jeune fille qui travaille dans une patisserie. Son meilleur copain travaille dans un labo qui fait des expériences sur le sommeil et qui veut devenir arbitre de football. En fait, ce film pratiquement totalement en Noir et Blanc (il doit y avoir 5 secondes en couleur, si ma mémoire est bonne !) fait penser à un croisement de l'oeuvre de Buster Keaton avec certains films de Aki Kaurismaki. Si ça ne vous donne pas envie de voir ce film ...