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Un visiteur
3,0
Publiée le 26 septembre 2012
Loin d'être le meilleur film coréen arrivé jusque chez nous, ABL réussit tout de même à convaincre par des scènes d'actions explosives même si parfois elles frolent le nanare, un scénario correct. On retrouve l'ambiance des thrillers coréen qui fait fureur et au final le film se laisse suivre. Pas mal je pense que c'est l'expression qui qualifie parfaitement ce film.
On nous a souvent répété qu'Alain Delon était un dieu en Asie, "A bittersweet life" semble confirmer cette affirmation qui sonne toujours à nos oreilles comme l'expression de l'ego surdimensionné de l'acteur. La première scène est suffisamment explicite pour qu'il n'y ait pas de doute . Kim Jee-won fait clairement de son jeune acteur Lee Byung-Hun l'incarnation asiatique de l'acteur fétiche de Melville, autre icône française des pays du Levant. L'accoutrement, la démarche, la coupe de cheveux et bien sûr le jeu ascétique, tout est fait pour qu'immédiatement la gémellité soit affirmée. Par ses références, Kim Jee-won s'inscrit dans la lignée des Johnnie To et John Woo cinéastes hongkongais de la génération précédente. Comme tous les films de vengeance "A bittersweet life" est composé de deux parties bien distinctes. La première servant de mise en place des personnages et d'explication du mécanisme implacable de la seconde. Le principe est immuable, popularisé par Alexandre Dumas dans son roman étalon du genre, "Monte Cristo". De ce point de vue, Kim Jee-won ne déroge pas à la règle. Quant au style il est dans la pure tradition du film de gangsters asiatique fait d'emprunts aux westerns spaghettis avec le recours, ici modéré, aux fusillades filmées au ralenti. L'exercice de style est certes réussi notamment visuellement mais Kim Jee-won n'a pas la virtuosité et surtout l'inventivité d'un Jin Na-Hong ("The Chaser", "The murderer"), merveilleux directeur d'acteurs dont les films sont empreints d'une humanité qui fait défaut à ce "Bittersweet life" un peu trop glacé dont la portée peut au final paraître un peu vaine.
Violent mais non dénué de poésie, ce thriller de l'excellente Kim Jee-Woon arrive à séduire avec son scénario plutot simple mais efficace et son esthétisme irréprochable.
C'est tout en poésie et lyrisme que Kim Jee-woon, génie des plans purs et ciselés, nous raconte cette histoire de voyous qui se cherchent et se trouvent. Derrière l'aspect dur et adulte se cache une parabole d'un simplicité déconcertante, et d'une efficacité d'autant plus magistrale. Un coup de cœur pour moi.
Personnellement, j’ai adoré la saveur "aigre douce" que dégage ce film, je trouve que l’idée de base est respectée de par la musique qui accompagne une atmosphère posée et à la fois ce sentiment d’amertume qui se ressent chez Sun Woo qui reflète parfaitement la philosophie du film à travers sa personnalité. Sun Woo est "l’eau qui dort", une véritable tête de mule qui se préoccupe uniquement de son taf et de sa loyauté envers son boss. Seulement voilà, tout le monde fait des erreurs et dieu sait qu’il est plus facile d’apprécier le code d’honneur des gang sud-coréens à travers le cinéma qu’en réalité… "A bittersweet life" n’a rien de transcendant cependant il est muni de séquences absolument savoureuses et certaines d’entre elles vous donnent vraiment le sourire notamment celle où il corrige sèchement trois petite frappes et balance leurs clés de bagnole à la flotte... Excellent !! Sans oublier les décors, les tons, l’esthétique sobres et élégants. Ce film ne fait ni preuve d’un scénar flamboyant ni d’une émotion portée à son comble certes mais Kim Jee-woon n’en est pas moins un réalisateur très habile qui nous offre là un long métrage assurément fameux…
Ce film est un bijou visuel et émotionnelle. Film pensé, réfléchi et réalisé comme un ensemble cohérent, mise en scène, acteurs, bande sonore, décors... tout est ajusté à la perfection. Et une fin comme on aimerais en voir plus souvent... Quand un film est réalisé avec passion, sa donne un chef d'oeuvre...
Evidemment le scénario est très perfectible, les personnages mériteraient d'être creusés. Evidemment, la dernière demi-heure est assez décevante car attendue et en deçà des attentes. Evidemment le scénario reste l'alibi à un déchainement de violence ( cf scène lors de laquelle kim se fait torturer par ses "amis", scène clé du film, bien au delà de la dernière séquence qui, au final, déçoit ).
Mais l'aisance formelle est telle que ces défauts restent minimes. Même les petits moments de pathos fonctionnent par je ne sais quel miracle.
Vous ne perdrez pas votre temps, même si ce film est moins bon que d'autres productions coréennes ou Asiatiques, il est largement au dessus de 99% des films français de genre.
Déception. La maîtrise formelle est indiscutable, tout comme la générosité qui émane des séquences d'action. Mais cette virtuosité mise en évidence par Kim Jee-Woon ne parvient pas réellement à combler la maigreur d'un scénario dispersé et parfois inabouti dans certaines de ses thématiques. S'il réussit l'épate de temps à autre A Bittersweet Life retombe finalement comme un soufflé dans sa dernière demi-heure : le réalisateur ressasse des idées encore et déjà exploitées un peu partout dans le cinéma Sud-Coréen ( vengeance, trahison, torture, amour contrarié, et patati et patata...) sans apporter rien de nouveau dans son propos. Ainsi l'ensemble s'avère assez inégal, comme en dents de scie, atteignant étrangement son paroxysme au beau milieu du métrage ( scène de l'enterrement et ce qui s'ensuit époustouflante ) pour ensuite emprunter des directions platement attendues ( torrent de violence foutraque clôturant le spectacle, crescendo justifié par une vague affaire de romance très superficiellement développée par Kim Jee-Woon ). Au final A Bittersweet Life ne surprend que trop rarement et se regarde avec un mélange curieux d'admiration et de lassitude. Un film aussi convenu qu'opulent.
Encore un thriller sanglant coréen qui ne fait pas dans la dentelle mais dans l'efficacité. En effet, entre action, drame et romance le cinéma coréen nous montre une fois de plus qu'il est passé maître dans l'art de mélanger les genres tout en gardant une ligne conductrice (comme la vengeance). Il y a bien un peu de Tarantino dans ce film, mais la chute n'a rien à envier aux meilleurs films américains. Vraiment à voir si l'on est pas allergique au sang.
La nouvelle sensation du film d’action Coréen, mais qui a dit ça? Pas moi en tout cas.Il n’y a pas plus consensuel et académique. Scènes d’actions simulées dans les grandes largeurs, aucune perversité dans le propos, personnage principal en plastique, et c’est la seule explication possible. Encaisser autant de balles, coups de couteaux ect, et rester debout jusqu’à la fin du film, c'est ...fort. Bref, simple exercice de style pseudo virtuose, car connaître les règles du genre et les codes, ne veut pas dire qu’on les maîtrise, surtout si on ne ressent rien, on ne fait que montrer, formel sans génie. Des paradoxes bizarres dans la narration comme si il voulait tout dire en même temps, des fois ça marche, là c'est raté. Le gars est amoureux de la fille ou pas? Son patron veut le tuer, oui ou non? Des fois il faut être basique comme ça.Des nombreuses références au thriller et au film de sabre, (sabre remplacé par des armes à feu), qui ne font que regretter John Woo qui fait tout aussi artificiel, mais avec lui on n’y croit, car c’est vraiment virtuose. Ce genre de film sans histoire ne fonctionne que si il y a quelqu’un qui en a derrière la caméra, là, j’ai des doutes.
Que dire? Rien regardez le.. Personnelement je trouve dommage que le films Cooréen de cetype, ne fassent pas plus de bruit. La chute est extraordinaire et vous laisse totalement sur le cul!!
Le plus fascinant est de voir comment le modèle américain est bien intégré en Corée. Il y a du Tarantino dans ce film, évidemment. Mais il y a aussi une touche Zen qui n'appartient qu'à l'Asie. Malgré la fureur des fusillades, l'histoire d'amour est omniprésente et les dernières images sont capables de nous tirer des larmes. Très réussi dans le genre.
Après l'excellent "J'ai rencontré le Diable", A bittersweet life est le second film du réalisateur Kim Jee-woon que je regarde.
Si on peut faire un parallèle avec les deux films, on peut souligner (encore une fois) l'excellent acteur qu'est Lee Byung-Hung et l'évolution de ses personnages ainsi que le thème de la vengeance. Celui-ci est d'ailleurs vraiment impressionnant, une attitude glaciale mêlé à un charisme hors norme.
Le scénario est très soigné, même si les scènes de violence sont nombreuses, elles permettent, à mon avis, une meilleure compréhension de la quête de vengeance. Cependant, la vengeance est juste une façade de ce film qui est pour moi une histoire d'amour impossible et tragique. Au delà des clichés, A bittersweet life prend une toute autre ampleur, avec un homme prêt un perdre tout ce qu'il possède jusqu'à sa vie et "sa carrière prometteuse", pour ce qu'il est réellement amoureux. La rencontre entre Lee Byung-Hun et Hwang Jung-Min est aussi très interessante.
A bittersweet Life est la fable d'un homme qui aurait voulu avoir plus dans tous les aspects du film, et qui "pleure de ne pouvoir atteindre ce rêve".
Un film haut de gamme qui bénéficie d'une réalisation magistrale. Certes les coréens sont très forts pour ce genre de film et l'ont prouvés à plusieurs reprises néanmoins celui-ci se distingue par un scénario original, une mise en scène recherchée et surtout la présence d'une bande son adaptée. Une réussite!!