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Un visiteur
2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Prétentieux, pédant et creux. Restent quelques belles scènes, un humour agréable. On a le sentiment que ce film aurait pu être très bien, mais c'est un film moyen.
Merveilleux. Après l'inoubliable Deux soeurs, Kim nous transporte dans l'univers brutale et impitoyable univers des gans coréens. Une histoire simple aboutit sur une soif de vengeance, de règlement de compte à faire vibrer les révolvers durement trouvés. Eh oui, la Corée du Sud ce n'est pas les Etats Unis...La parenthèse mise à part, Bittersweet Life est un film digne, ésthétique, violent, et très touchant.
Sur un thème ultra classique (la vengeance d'un homme qui désobéit à son clan par amour) Kim Jee-Woon arrive à signer un bon film grâce à une mise en scène extrêmement efficace, trés stylisée et offrant de superbes séquences. Une réalisation souvent impressionante appuyée par le charisme de l'interprète principal Byung-hun Lee, toujours classe quel que soit le moment. Toutefois, là où on aurait espérer que le film fasse fort vis à vis de l'histoire trés simple ( et jusqu'au bout prévisible) , c'était dans les sentiments et là le pari n'est pas vraiment réussi. Il manque toujours dans le film une intensité supplémentaire, à chaque scène on sent qu'on aurait pu être saisi davantage, que ce soit dans les séquences dramatiques qui manquent d'émotion, ou dans les affrontements manquant de dynamisme. Et malgré la poésie omniprésente pendant tout le film, l'émotion du spectateur n'est jamais aussi forte qu'elle auraît pu l'être. Mais la mise en scène d'excellente qualité fait que ce film reste à découvrir, bien qu'il soit loin du chef d'oeuvre qu'il aurait pu être. Toutefois, attention la violence est extrême (presque gratuite par moments) mais ce n'est pas pour autant que le film est vraiment réaliste ( ou du moins il s'agit d'un réalisme à la scarface de De Palma...)
Le cinéma asiatique monte en puissante, après OldBoy, ce film noir policier est du pur bonheur. Byung-hun Lee est vraiment un très bon acteur, il joue parfaitement bien ce héros solitaire d'une grande soif de vengeance. Les scènes d'actions sont excellentes, plus particulièrement celles où il pile devant une voiture....et la scène chez le marchand d'armes. Les plans, la mise en scène tout est vraiment très bien soigné, la musique accompagne parfaitement chaque scène, vraiment une très belle réalisation. Le cinéma coréen permet vraiment de voir de grands films. Ca nous change vraiment de la m...que peuvent nous faire les gros studios américains. A découvrir !
Que dire à part que ce film est extraordinaire. Un scénario à couper le souffle, une qualité de jeu vraiment impressionante, des combats super bien corégraphié. Enfin bref un film d'une étonnante beauté. A voir impérativement.
Décidément, le cinéma asiatique n'en fini pas de nous épater. Voilà encore un film dans la veine des tarantino, des westerns de la grande époque et du manga. Images super léchées, humour décalé, et scènes d'une rare violence sans jamais donné dans le gore à vous faire vomir. Un excellent film de gangstères de grand renom
Sadique et sans pitié, le scénario et l'intrigue débagoulent violemment un classicisme linéaire et sans éclat. Passé cet académisme cruel et formel voulu, A Bittersweet life est un polar complètement maso et tape-à-l'oeil qui "reflète" en réalité une fable bienveillante... C'est délibérément invraisemblable, pourri de contradictions, nanti d'humour noir, royalement emballé dans l'absurde et l'ironie, en d'autres termes, ça se fout un peu de nous. Bref, entièrement humain. Une parabole de la destruction et reconstruction interne. Un "reflet" de la vie douce-amère qu'on expérimente tous et que Kim Jee-woon nous restitute avec brio par le maniement de sa caméra, sorte de miroir révélateur de la nature humaine, mais qu'il a la justesse de n'user qu'à trois reprises (c'est là que réside toute la substance d'A Bittersweet life). L'interprétation de Lee Byung-hun est entière, gratifiant son personnage d'un charisme sans égal qui explose lors de l'unique plan dans lequel se révèle enfin une sorte de bonheur libérateur, pour lui, et pour nous...
Le cinéma coréen n'a pas fini de nous étonner... Il nous offre ici un polar noir, dramatique et violent, mais à la fois très poétique, servi par une belle interprétation. Le héros, avec ses airs de bellâtre froid et insensible, fait preuve un instant de sensibilité ou de faiblesse, ce qui fait basculer sa vie dans le cauchemar. Battu puis enterré vivant, il décide de se venger... Le film n'est pas sans rappeler un certain Old Boy, pas seulement au niveau du scénario, mais aussi de la fulgurance, de la rage et de l'esthétique des combats. Un pur moment de bonheur cinématographique !
Dans la mouvance d'"Old boy", voici un nouveau polar coréen qui traite d'une histoire de vengeance particulièrement sanglante. Les références de Kim Jee-woon sont évidentes : il mélange ici la virtuosité technique moderne avec des thèmes plus traditionnels. Ainsi, son personnage principal est directement inspiré d'Alain Delon (dont l'acteur reprend des mimiques et des attitudes) dans les films de Jean-Pierre Melville. L'atmosphère et l'emphase nous font quant à elles penser aux western spaghetti des années 60-70 (notamment par une musique qui ressemble fort à celle d'Ennio Morricone par moments). Pourtant, tout n'est pas réussi dans ce film qui alterne les moments exceptionnels (fusillade finale par exemple) et les scènes en creux (l'achat des armes tourne presque au ridicule). En dangereux équilibre sur un fil, le cinéaste n'évite pas quelques chutes et aurait du songer à écourter son métrage. Il n'empêche qu'il y a beaucoup de grandes scènes dans ce polar bien au-dessus de la moyenne la plupart du temps.
superbe film que cette histoire de relations ratées sur fond de mafia, le réalisateur nous entrainant dans la spirale de tous ses personnages avec virtuosité, on se sent pris dans les tableaux qu'il brosse comme hypnotisés.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le film ne laisse pas froid. Entre romantisme et pure violence, le savant mélange des deux sans jamais tomber dans l'excès de gore ni de bons sentiments montre que Kim Jee-Woon sait jouer au funambule sur une corde fort étroite.
Les acteurs sont crédibles, les combats très réussis, le visuel de qualité, et l'ambiance très prenante. Un très bon film, en fait.
Une oeuvre sensible, percutante. Le réalisateur en fait probablement trop, au service d'un script ridicule. Mais qu'importe, car le long métrage dégage une odeur, un style qui marque. Et qui doit beaucoup à sa bande originale, occidentalement magnifique au centre de cet oasis asiatique, parfois taché par son trop plein de violence. Inégal, donc, mais touchant.
Quelle claque ! Quelle bombe ! Quel film ! Le film demarre de façon très poétique comme les coreens savent très bien le faire. Puis très vite on rentre dans l'histoire de façon forte avec une scnée très violente mais aussi trèes esthétique comme les coreens savent le faire. Car comme dans Old boy, si le film est violent il l'est de façon stylistique. Mais la force de ce dhef d'oeuvre est que au delà de la 'histoire de vengeance, de violence, de meurtre, il y a aussi du romantisme, de l'humour et de la poésie. La lutte pour le pouvoir, les trahisons, l'amour tout ses thémes sont abordés avec brio. Si le realisateur revendique certaines références comme les Melville, de par son brio on oublie tout et on voir un film qui est lui même une référence incontestable ! L'histoire débute de façon très classique et monte en puissance sans temps mort pour arriver à une quasi perfection cinématographique. Le scénario est puissant, les personnages sont exellements traités, les acteurs sont tous parfaits dans leur rôle et la réalisation est incroyablement parfaite. Seul Malick cette années m'a autant bluffé au niveau de la réalisation. Chaque plan est soigné, il y a une réelle recherche artistique, de l'originalité, de la creativité et de l'ambition dans cette realisation qui offre un orgasme cinématographique. Les scénes d'action, de poursuites en voiture, de bastosn ou de fusillades sont dignes de To de ou de John Woo et surpasse largement les produits hollywoodiens. Le lyrisme notament sur la fin est sublime, je ne trouve même pas de mots pour le définir. Chaque moment du film touche des sommets dans tous les genres. La relation entre le protagoniste et la petite amie du chef de gang, la relation entre ses "collègues", les scénes de torture et de violence, les scénes de vengeance et même les scnées d'achats d'armes où l'humour est à son paroxysme. Impossible de définir quel est le mei
Excellent de bout en bout ! certes il n'a pas la qualité d'écriture d'Old Boy et les thémes sont proches, mais peu importe ! il n'en demeure pas moins que ce film est brillament réalisé et interprété, que la violence n'est pas si gratuite car elle reflete la dureté du milieu et de la vie du héros qui désire, comme il le dit à la fin,une autre vie. Dans le genre, une réussite !