Avis : A bittersweet life - Page 9

Quand vous voyez tant de bonnes critiques, vous vous demandez: avons-nous vu le même film ? Le meilleur film coréen de tous les temps, fantastique !!! mais Il se peut que j'ai regardé un autre film. Ce film est totalement prévisible. Dès le début vous savez qui fera l'enfer de la vie de notre héros. Tout a été vu tellement de fois. Vous pouvez prédire presque tout le film. Ceux qui considèrent que c'est l'un des meilleurs film coréen de tous les temps n'ont évidemment pas vu assez de films. Le but d'un film n'est pas d'être totalement imprévisible mais de toujours donner une nouvelle perspective. A bittersweet Life n'est rien d'autre qu'un ramassis de clichés de films de gangsters. Chaque fois vous vous attendez à ce que quelque chose de saisissant se produise et ce n'est tout simplement pas le cas. Donc ce film peut être décrit comme pas assez de tout ce qui est important pour faire un bon film (peu importe si nous recherchons un film profond ou un autre type de film). Et non pas de la violence et du sang pour du sang et de la violence. Faisons d'abord un film avec un scénario qui sois unique et qui ne soit pas prévisible. En fin de compte je ne recommanderais pas de regarder ce genre de thriller mafieux débordant et inutile...

A life full of dreams.
Tout le bien que l’on pensait déjà du cinéma sud-coréen se confirme encore ici; Park Chan-wook qui avait loupé de peu la Palme d’or avec «Old boy», Joon-ho Bong et son thriller «Memories of murder» qui n’avait rien à envier au «Silence des agneaux», Kim Ki-duk avec son merveilleux conte philosophique «Printemps, été, automne, hiver… et printemps» et Kim Jee-Woon, déjà réalisateur de l’angoissant «2 sœurs». Mr Kim travaille au service de son maître Mr Kang. En plus de s’occuper de la sécurité de sa boîte de nuit, il va jouer au fin limier filant la jeune maîtresse de son boss. Entre la violence que requière son job et la tendresse qu’il éprouve pour cette jeune femme, Mr Kim a de quoi y perdre son coréen… Son nouveau film frise l’exercice de style, mais grâce à ses qualités scénaristiques et formelles, il serait prétentieux de bouder son plaisir. Malgré sa violence exacerbée ( mais justifiée), il est capable de rivaliser avec les opus les plus excessifs du maître Scorsese. Les combats à mains nues seront de courte durée puisque bientôt remplacés par l’usage d’armes aussi rapides que l’éclair. A coup sûr, une œuvre qui deviendra culte au gré de ses innombrables visions et surtout, par son caractère onirique, plus insondable qu’elle n’y paraît au premier abord...

Bon film. Plus Manga que réaliste.

Vengeance stylisée et chorégraphiée d'un homme ayant tout perdu, sauf sa raison... A découvrir d'urgence !

A bittersweet life est un drame de Kim Jae Woon, un des réalisateurs coréens les plus en vue, mêlant action et violence pour aborder les thèmes de la rédemption et de la trahison.
Ici un homme de main est envoyé par son chef de gang pour surveiller la fiancée de celui-ci, suspectée de le tromper, avec l'ordre de l'éliminer en cas de cocufication avérée. Il va bien évidement être confronté à la valeur qu'il donne à son travail, sa conscience, ses amis et, accessoirement, sa vie.

Offrant un rythme soutenu, ce film ne brille pas par son scénario pour le moins banal mais offre de très belles scènes et une ambiance générale efficace qui met le spectateur sous tension.

On note aussi la présence de Lee Byung Hun, acteur coréen beaucoup vu (le bon, la brute et le cinglé, JSA) qui s'en tire très bien dans un rôle très physique.

En bref, un film de gangsters classique mais efficace sur le fond et original sur la forme.

Une vie douce amère ? Ca aurait pu effectivement ! Mais ici il n'est question que de vengeances, de tueries, de vie infernale . C'est filmé nerveusement, on prend pitié de ce mafieux qui subit son chemin de croix pour finir dans un dénouement paroxysmique apaisant ! Un bon film de caïds filmé avec talent !

Comme d'habitude, le cinéma Coréen est à la hauteur. Le scénario n'as pas la prétention de boulverser le genre mais dans le genre c'est 100 fois mieux que nombre de films américains.
Kim Jee-Woon m'avais vraiment surpris avec 2 soeurs (moi qui ne suis absolument pas fan de ce genre de film) et il continu à me surprendre avec ce très bon "A bittersweet life"
Byung-hun Lee semblait taillé pour ce rôle.
Ce que j'aime par dessus tout dans le cinéma coréen c'est que rien n'arrive quand on l'attend contrairement aux superproductions américaines qui sont bien souvent sans surprise (dans je genre policier j'entend).

A voir pour passer un bon moment.

Un film à l'esthétique soignée, Lee Byung-Hun et parfait dans son rôle de gangster, un film magnifique tout simplement.

Film magnifique pleins de poésie malgrès le monde de brute ou évolue Sun woo. Certains, nomment ce film d'hymne à la violence! C'est qu'ils n'ont rien compris! "A bittersweet life" n'est pas un film pour la violence, au contraire, le héros Sun woo nous le prouve. Sun woo étant attaché à une vie de violence, ne connait pas l'amour, et quand il croit avoir compris ce que c'est, il veut changer.
Ce n'est pas dans les paroles des personnages que le film doit être vu, mais dans les gestes et les pensées des personnages. Pourquoi les pensées? Tout simplement car le réalisateur prend le temps dans chacun de ses plans pour que nous même, comprenions la vie de Sun woo.
La fin est tout aussi magnifique que le reste: juste, plein de poésie malgrès ce qui se passe. C'est donc la larme au yeux que j'ai éteint mon lecteur DVD, et c'est avec l'impression d'avoir vu un film pour l'espoir, pour le changement,contre l'impossible et non pour la violence que je vais me coucher serein... sans rallumer la lumière.

Classique du cinéma coréen, typiquement noir et malsain, teinté de mélancolie. Inutile de faire l'éloge de l'acteur, car ici, tout est à féliciter: les décors, l'ambiance, la narration, le découpage des scènes... Un grand opéra crescendo, qui arrive à son point culminant à la dernière minute du film. Si vous aimez les films de gangster, le cinéma coréen a trouvé son "Parrain".

Après l'excellent "J'ai rencontré le Diable", A bittersweet life est le second film du réalisateur Kim Jee-woon que je regarde.

Si on peut faire un parallèle avec les deux films, on peut souligner (encore une fois) l'excellent acteur qu'est Lee Byung-Hung et l'évolution de ses personnages ainsi que le thème de la vengeance. Celui-ci est d'ailleurs vraiment impressionnant, une attitude glaciale mêlé à un charisme hors norme.

Le scénario est très soigné, même si les scènes de violence sont nombreuses, elles permettent, à mon avis, une meilleure compréhension de la quête de vengeance. Cependant, la vengeance est juste une façade de ce film qui est pour moi une histoire d'amour impossible et tragique. Au delà des clichés, A bittersweet life prend une toute autre ampleur, avec un homme prêt un perdre tout ce qu'il possède jusqu'à sa vie et "sa carrière prometteuse", pour ce qu'il est réellement amoureux. La rencontre entre Lee Byung-Hun et Hwang Jung-Min est aussi très interessante.

A bittersweet Life est la fable d'un homme qui aurait voulu avoir plus dans tous les aspects du film, et qui "pleure de ne pouvoir atteindre ce rêve".

J'ai bien aimé ce film. "a bittersweet life" est une sorte de polar à la John Woo avec une touche de poésie surréaliste. Une réalisation maitrisée ainsi que des acteurs charismatiques en font un excellent divertissement pour les fans de ciné asiatique. Du bon cinéma populaire, c'est ce que vise le film, c'est ce qu'il est.

Une superbe mise en scène, des scènes d'actions à couper le souffle, des moment d'un lyrisme fort, ABL est vraiment un gros coup de cœur. Ne pas s'attendre à un film bourrin, ce n'est pas du tout le cas. Les musiques y sont aussi très bien. Immanquable !

De l'action ca vous allez en avoir pour votre argent !
Le cinéma asiatique reste le meilleur dans ce domaine (le combat). Ce qui est appréciable c'est qu'ici ca reste quand meme réaliste comparé à "Tigre et dragon" par exemple où ca vole dans tous les sens. A VOIR

Un film magnifique, poétique, chargé d'émotion. Sans aucun défaut, tout simplement parfait. Du très grand cinéma qui nous rappelle que les américains n'ont pas le monopole. Le charisme de l'interprète principal rend son personnage attachant dès les premières minutes de métrage. Assurément la surprise de l'année 2006 !