Par ou commencé? Par le début du film alors : Un acteur (maintenant, a mes yeux, grandiose), Lee Byung-Hun, au visage d'argile, impassible, charismatique. Une musique, mélodieuse, belle. La situation, l'enchainement rapide, efficace (un combat violent, entre membre de gangs) Il n'y a rien de dantesque dans cette scène, mais attention la caméra du réalisateur et efficace, unique, rapide, envoutante (Prouvé par la suite, et dans ses futur long métrages). Il y a donc une première partie, initiatique, qui dure environ une heure, la moitié du film. Les personnages s'installent, campent des rôles d'instinct, le personnage central reste mystérieux, et invoque le respect, jusqu'à son erreur, qui engendre sa chute. Là, tout s'enchaine, seconde partie : Ici Kim Jee-woon prouve qu'il est le maître dans un domaine : LA VIOLENCE. Toujours réel, jamais abusif, ni ridicule, les scènes s'en-quille, et la pression monte, petit à petit la chute va être lourde. Lee Byung-Hun dévoile son personnage dans la souffrance, un portrait d'homme de main violent, du jamais vu, le film est sanglant et jouissif, jusqu'à une magnifique fin, inévitable...Le maître Coréen est là, livrant un policier d'actions noir, et implacable : une réussite, COUP DE CŒUR !