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    A bittersweet life
    Note moyenne
    4,0
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    328 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 mai 2013
    Lee Byung-hun alias Sun Woo est l'homme de main idéal pour un dangereux et influent chef mafieux : loyal, silencieux, sans état d'âme et surtout imbattable, il vit sa vie d'outil de violence sans jamais la remettre en question. Du moins, jusqu'au jour où son patron lui confie la mission de veiller sur sa jeune maitresse pendant son absence, qu'ils soupçonne de tromperie. Grâce à cette femme, Sun Woo parvient à sauver son âme grâce au goût apparent pour la musique, à la parole, et au sourire. Cette machine à broyer les os devient alors un amoureux transi, sa vie découvre enfin la notion de douceur. Mais dommage pour lui, les craintes de son patron étaient fondées, et quand il doit se décider à punir la jeune femme adultère, il ne peut s'y résoudre. C'est alors que Sun Woo se met à dos tous ses anciens comparses gangsters, dans un déchainement de violence incontrôlable, et inarrêtable...

    Une histoire en somme assez classique, déjà vue, puisant de-ci de-là. Mais voilà, entre les mains de Kim Jee-Woon, c'est une œuvre majestueuse et classieuse à souhait qui s'en échappe. On peut dire que toute l'essence de ce film s'évade de l'acteur Lee Byung-hun, incarnant un héros charismatique à souhait, et faisant preuve d'une magistrale maitrise dans son jeu. Son personnage censé être vide de toute émotion durant une bonne partie du film, inspire immédiatement une profonde sympathie et un grand respect, et ça, c'est la classe. C'est donc aisément que l'on suit ses différentes péripéties malgré un rythme construit par moments en dents de scie, mais qui appuie tout de même une ambiance magistralement travaillée et la construction d'un climax explosif.

    Les scènes d'actions ne sont pas en reste, magnifiquement chorégraphiées, à nous en faire tomber la mâchoire quand il s'agit de combats au corps à corps. Le film tombe quelque peu dans l'exagération durant les gunfights à l'approche de son dénouement, une exagération qui tiendrait presque du fantasme, et qui colle bien à l'interprétation que l'on pourrait se faire de son ensemble (sans trop spoiler).
    La recette délicieuse d'"A Bittersweet Life" doit autant à son interprète principal qu'à son cuistot : Kim Jee-Woon, bien connu pour faire de chacun de ses films des albums photos vivants où chaque plan est une œuvre d'art. Ici encore il ne déroge pas à la règle, tant chaque image est hyper-léchée, chaque musique est envoutante, chaque cadrage est idéalement choisi, chaque mouvement est finement mené, chaque décor est somptueusement mis en valeur... Bref, pour faire simple, le film est une merveille esthétique.

    Dans d'autres mains, "A Bittersweet Life" aurait pu n'être qu'un simple polar sans grande profondeur ni originalité. Mais avec Kim Jee-Woon résulte une œuvre enivrante et passionnante, grâce à des mirettes irrémédiablement satisfaites de ce qu'on leur balance dans la gueule, et grâce à l'attachement envers le protagoniste central, coquille vide qui mène une campagne vengeresse qui lui permet également de s'offrir une âme (assez paradoxal, compte tenu du bain de sang qui suit ses pas). C'est beau, ludique, poétique, imagé -voire même divin-, avec encore une fois des thèmes forts qui me tiennent à cœur : vengeance, quête de l'humanité, loyauté et amour (mais jamais gnan gnan). Une perle de plus au collier du cinéma sud-coréen.
    elriad
    elriad

    416 abonnés 1 839 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2015
    le cinéma sud-coréen est sans conteste le meilleur en matière de thriller/polar, il suffit de visionner quelques films au hasard pour s'en rendre compte. "A bittersweet life" confirme l'incroyable talent de Jee-woon Kim que j'avais découvert avec le chef d'oeuvre "I saw the devil". Tant dans la stylistique, d'une perfection qui frôle la poésie malgré une violence constante souvent difficile, (il ne souffrirait pas d'une comparaison dans le style avec Quentin Tarantino et sa brutalité esthétisante,), que dans le fond, souvent d'une simplicité assumée, la vengeance est la thématique générale de sa filmographie.
    Et puis le charismatique acteur Byung-Hun Lee à la plastique irréprochable tient une nouvelle la corde tout au long du film, filmé en plan rapprochés avec son visage féminin et si froid... Une perle à ne pas louper pour les amateurs du genre !
    Kloden
    Kloden

    121 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2014
    Décidément, le polar coréen des années 2000 semble n'être obsédé que par un seul point de mire : la vengeance. Son approche par Kim Jee-Won, dans un film qui emprunte tant au film de gangster qu'au vigilante ou au thriller d'action en s'appuyant comme toujours sur une kyrielle de références maîtrisées, fait de A bittersweet life une oeuvre qui confirme la capacité du réalisateur coréen à se réapproprier avec aisance les codes d'ensembles cinématographiques distincts sans se livrer à une utilisation trop littérale. Pourtant, je n'ai pas réellement partagé l'engouement autour de ce qui, de l'avis même des plus convaincus de ses admirateurs, consiste beaucoup (sans le cacher, c'est vrai) en une démonstration visuelle. Pourtant, la maîtrise technique de cette vie aigre-douce ne m'a pas semblée perpétuelle. Souvent classieuse et ample, elle est parfois prise en défaut par quelques effets précipités ou quelques accrocs dans la fluidité. Vu leur rareté, ces scories pourraient bien paraître anecdotiques, mais elles ont cela de gênant qu'elles viennent rappeler aux moments inopportuns le jeu stylistique que se permet Jee-Won. Savoir qu'un réalisateur se fait plaisir en filmant n'a rien de déplaisant, mais décrédibilise quand même un poil le film, qui de marionnettiste censé mener son public devient une marionnette trop évidemment soumise au coup de pinceau de son créateur. Un peu gênant pour l'immersion, d'autant plus difficile que les visées scénaristiques sont légères. Il y a bien cet traitement légèrement étonnant, qui vaut à A bittersweet life de mériter son titre ; ces pointes d'humour millimétrées (Kim Jee-Won est coutumier du fait) qui se posent sur les plus belles réussites visuelles du film pour générer un certain lyrisme onirique, comme cotonneux, qui fait de cette histoire de vengeance moins une renaissance badass qu'un court intermède symbolique d'une vie courue à l'envers. Mais ça suffit à peine pour compenser le léger manque d'ambition qui ressort du scénario-couloir. Drive, dont Winding Refn a avoué en interview certains traits filiaux tenus de A bittersweet life, réussissait mieux cette épure narrative qui mythifiait son récit et le concentraient en même temps, s'attirant à lui une pureté dévastatrice. Ici, je n'ai pas eu le même ressenti d'évidence, même si dans l'ensemble, cette quatrième réalisation est solide, la narration s'avérant parfaite compte tenu de l'orientation choisie. De plus, et il n'est d'ailleurs pas trop tôt pour le signaler, Kim Jee-Won se signale à nouveau par des choix musicaux excellents de bout en bout, ou du moins parfaitement accordés à la vision que j'ai de ce qu'il filme. C'est bien simple : en quatre films, pas une seule note que je souhaiterais changer. Lee Byung-Hun, dont on loue souvent la prestation de main aveugle devenue ange justicier, m'a pour sa part un peu désorienté, tant j'ai trouvé son jeu par moments peu lisible, bien qu'on sente à chaque seconde une vraie épaisseur vitale derrière cette belle gueule. Il se peut sans doute que mes difficultés à jauger sa prestation soient simplement le reflet du malaise que je ressens devant les choix narratifs qu'elle est censée porter. Il est donc très probable que ce qui me gêne chez A bittersweet life, ce ne soit que ma difficulté à voir en lui un parti pris clair, une chair véritable. Esthétiquement recherché et d'une belle vitalité, il n'a rien d'un film désagréable, mais manque pourtant clairement de la limpidité d'un chef-d'oeuvre.
    halou
    halou

    115 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2013
    Le talentueux réalisateur du "J'ai rencontré la diable" accouche encore d'une réalisation soignée, stylisée et bien filmée. Byung-Hun Lee, un de ses acteurs récurrents, est saisissant de détermination. Malgré un scénario certes assez classique et déjà vu, le réalisateur arrive à marquer de son empreinte cette sanglante vengeance.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 novembre 2015
    Un très bon film coréen qui nous propose une histoire d'hommes de main, de règlement de compte, de tueurs... Même s'il y a quelques baisses de régimes, même si le scénario aurait mérité d'être plus travaillé, les images sont parfaites, les plans sont excellents, la tension et la violence sont omniprésentes et le jeu du comédien principal est glaçant.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    65 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2011
    Certes, le genre a été sur-exploité récemment dans le cinéma coréen et le thème principal du film rappelle forcément la trilogie sur la vengeance de Chan-Wook Park (Old Boy), ainsi le récit ne sort que trop peu des sentiers battus. Mais c'est surtout la mise en scène et l'orchestration qui frappe, originale et limpide, et par dessus tout, la relation entre le héros et la jeune fille du début qui est, malgré sa faible exploitation (et c'est ça qui est bon justement), le nerf principal de thriller sanglant et éprouvant. Aussi, l'interprétation remarquable de finesse de Lee Byung-Hun force l'admiration. Si le film n'apporte peu de choses au genre, à part quelques scènes virtuoses, il reste cependant une référence tant le genre est respecté, les références évidentes et l'action époustouflante.
    Michael R
    Michael R

    96 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2017
    Un polar indolent, violent, jusqu'au boutiste, traversé par des instants de poésie et de comédie. Très coréen, génial.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    80 abonnés 1 714 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2019
    Film de gangster coréen. D'une beauté glaciale et élégante. Le héros transperce l'écran tel un ange déchu et du coup exterminateur. C'est dur, âpre et froid (comme souvent dans le cinéma coréen). Bon, c'est vrai que c'est un brin frimeur mais l'inventivité de la mise en scène et l'action menée en font malgré cela un polar de très grande qualité. A voir assurément !
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    42 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2012
    J'aurais pu ne jamais rentrer dans ce film glacé, marbré, véhiculant peu d'émotions. Mais son ambiance feutrée, son esthétique léchée, ses quelques idées de mise en scène le font s'élever au dessus du film de yakusa et de vengeance moyen. Pas inintéressant.
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    27 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2010
    Servi par une réalisation et des acteurs exceptionnels, ce film souffre seulement d'un scénario un peu linéaire, en tout cas dans la deuxième partie. Dommage car on n'était vraiment pas loin du chef d'oeuvre !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 127 abonnés 4 142 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2012
    On nous a souvent répété qu'Alain Delon était un dieu en Asie, "A bittersweet life" semble confirmer cette affirmation qui sonne toujours à nos oreilles comme l'expression de l'ego surdimensionné de l'acteur. La première scène est suffisamment explicite pour qu'il n'y ait pas de doute . Kim Jee-won fait clairement de son jeune acteur Lee Byung-Hun l'incarnation asiatique de l'acteur fétiche de Melville, autre icône française des pays du Levant. L'accoutrement, la démarche, la coupe de cheveux et bien sûr le jeu ascétique, tout est fait pour qu'immédiatement la gémellité soit affirmée. Par ses références, Kim Jee-won s'inscrit dans la lignée des Johnnie To et John Woo cinéastes hongkongais de la génération précédente. Comme tous les films de vengeance "A bittersweet life" est composé de deux parties bien distinctes. La première servant de mise en place des personnages et d'explication du mécanisme implacable de la seconde. Le principe est immuable, popularisé par Alexandre Dumas dans son roman étalon du genre, "Monte Cristo". De ce point de vue, Kim Jee-won ne déroge pas à la règle. Quant au style il est dans la pure tradition du film de gangsters asiatique fait d'emprunts aux westerns spaghettis avec le recours, ici modéré, aux fusillades filmées au ralenti. L'exercice de style est certes réussi notamment visuellement mais Kim Jee-won n'a pas la virtuosité et surtout l'inventivité d'un Jin Na-Hong ("The Chaser", "The murderer"), merveilleux directeur d'acteurs dont les films sont empreints d'une humanité qui fait défaut à ce "Bittersweet life" un peu trop glacé dont la portée peut au final paraître un peu vaine.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    171 abonnés 2 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2018
    La vengeance est un sujet traité avec beaucoup de réussite par les réalisateurs coréens ces derniers temps. Après les superbes « Old Boy » (2004) et « Lady Vengeance » (2005) de Park Chan-Wook, « A Bittersweet Life » en remet une couche, et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce film est noir, vraiment très noir, aussi bien dans le style utilisé, sur le fond que dans son humour ! On suit avec beaucoup d'intérêt le quotidien d'une « première gâchette » à la solde d'un chef de gang. L'acteur, Lee Byung-Hun, que j'avais découvert dans l'exceptionnel « JSA » (2000), est formidable. Ne manquez pas le début du film car la réalisation de la scène d'ouverture du film est extraordinaire. J'avais vu le précédent film du réalisateur, « Deux Soeurs » (2004), et le moins que l'on puisse dire c'est qu'à chaque fois, ce réalisateur sait planter une ambiance et retranscrire l'effroi. De plus, à chaque fois, ses histoires permettent aux spectateurs de penser et repenser au film bien après la fin de la projection. Par ailleurs, le scénario de « A Bittersweet Life » évite les facilités d'usage de ce type de film. spoiler: On aurait ainsi pu avoir droit à une histoire d'amour consommée et démonstrative entre le gangster et la maîtresse du patron qu'il est chargé de surveiller et on évite heureusement cette approche vue et revue de ce genre de trame.
    spoiler: Quand à la fin du film, elle change totalement la perception que l'on pouvait se faire hâtivement de l'invraisemblance de certaines situations.
    Un film à découvrir absolument !
    thalidae77
    thalidae77

    40 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2010
    Une belle histoire de vengeance sur fond d'amour et de scènes d'actions qui rappellent les films de Johnnie To. Le charisme de l'acteur principal renforce le caractère puissant du film sans pour autant en faire un surhomme. De l'action, de l'émotion, un cocktail explosif pour un film made in Asia!
    Jadeliro
    Jadeliro

    20 abonnés 750 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2015
    Voici une œuvre Coréenne qui s'attaque à un genre à la mode depuis le choc Oldboy, un film sur la vengeance. Ici, si tout est relativement simple et peu original, force est de constater que l'histoire est lisible, compréhensible, qu'elle va droit au but. Le réalisateur pose lentement les bases de l'intrigue, prend le temps de présenter les éléments indispensables à la compréhension des personnages et les enchaînements se font logiquement. Une photographie magnifique, une bande originale sublime et des scènes d'action pêchues constituent une démarche artistique dans l'ère du temps et relativement efficace. Côté acteurs, on notera la prestation époustouflante de justesse et classe de Lee Byung-Hun qui porte tout le film sur ses épaules deux heures durant, en héros blessé, meurtri et vengeur. Les autres rôles principaux demeurent bien en deçà de de l'interprète de Sun Woo mais demeurent convaincants dans l'ensemble. Ce film ne plaira pas à tous car il pourrait agacer ceux qui viendraient y chercher autre chose qu'un moment de pur divertissement noir dans la forme comme dans le fonds, les clichés y étant nombreux. La réalisation classieuse pourrait être qualifiée de pompeuse ou trop carrée, trop propre. Pour ma part, j'ai passé un très agréable moment de cinéma même si le film ne renouvelle pas le genre.
    cylon86
    cylon86

    2 428 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2011
    Sur un schéma classique de vengeance, Kim Jee-woon développe une histoire assez sombre, teintée de mélancolie et merveilleusement interprété par Lee Byung-Hun dont le visage impassible, le regard et la violence traduisent chacune de ses émotions. Le cinéaste l'acteur nuancent ce personnage et y donnent de la profondeur, le tout allié à une histoire rythmée qui plonge tout de suite dans l'action et à des scènes de violences magnifiques et cruelles.
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