Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,0
Publiée le 3 mai 2014
Je crois que je vais lire ce livre. Cetes, ce n'est pas le film qui m'en donne envie. Mais pour comprendre comment ce livre - Grand Prix de l'Académie française en 1968 - a été si mal adapté. Sauf si on aime Jonathan Rhys Meyers et si on a envie de faire un coucou à Marianne Faithfull. il ya dans cette adaptation comme un gout de quelque chose qui ne décolle jamais.
Horriblement mauvais : acteurs qui surjouent et ne sont jamais justes, mise en scène molle, musiques omniprésentes qui cherchent à être intenses. C'est interminable et ça ne dure qu'une heure et demie ! Je n'ai pas lu le bouquin, mais vu la fadeur des personnages, je pense qu'ils ont dû complètement rater l'adaptation. Solal n'est qu'un belâtre arrogant et insupportable, et Ariane n'a visiblement aucune personnalité. La fin de l'histoire arrive d'ailleurs comme un cheveu sur la soupe. Seul intérêt : la magnifique Vodianova. Enfin, ça n'est pas suffisant
L’ouvrage d’Albert Cohen avait la réputation d’être le ou a minima l’un des « plus beau roman d’amour » ; pour ma part , je n’étais pas parvenu à dépasser la centième page… Son adaptation à l’écran allait peut-être m’offrir la chance de découvrir un chef d’œuvre ? Déception ! Non pas que le film soit mauvais, bien au contraire mais c’est bien l’histoire qui nous est conté qui aujourd’hui pour le moins m’apparait dépassée. Que penser en effet de cette relation passionnée sur fond de fin d’entre deux guerres entre une femme marié, jeune, aisé, belle et que sa vie ennuie avec un diplomate tout aussi jeune, brillant , riche, séducteur aguerri autant que torturé à la limite de la maladie mentale… et dont la seule issue sera le suicide ? Si l’histoire de Roméo et Juliette reste éternelle, celle-là c’est fusé comme une vielle tenture bourgeoise sous les feux de l’histoire.
Un si grand malaise se dégage de se film qu'on en sort extrêmement tendu et énervé. De belles images et de bons acteurs mais un scénario franchement agaçant et lassant. Malgré tout Natalia Vodianova est excellente dans le rôle.
Belle du seigneur est un film .... BIZARRE. Je n'ai jamais lu le livre et il y a de nombreux passages où je n'ai pas tout compris : Quant elle lui dit quelle la trompé, es ce une mise en scène ? moi je le comprend comme ca. L'histoire est comment dire, je n'ai pas de mot.... Les acteurs sont sympathiques et on peut voir beaucoup d'attirance entre les personnages et aussi beaucoup d’incohérence. Il me faudrait peut être lire le libre pour mieux comprendre. A vous de me dire ?
Pourquoi ??? Pourquoi avoir osé l'adaptation de cette grande et magnifique oeuvre de la littérature française ? Je ne parlerai pas du physique des comédiens, la beauté étant subjective, mais les acteurs principaux ne correspondent absolument pas à la description des magnifiques Solal et Ariane du roman. Et bien que Jonathan Rhys-Meyers soit plutôt bon comédien par ailleurs, il ne parvient pas à sauver ce naufrage : des longueurs, des langueurs, de l'ennui, uniquement - sur une musique émouvante, certes, mais ça ne suffit pas. Solal n'est ici que cruauté, arrogance et paraître, alors que dans le roman il est romantique, misanthrope, amer, hanté par ses démons, et profond. Piètre Ariane, Natalia Vodianova est ô combien fade, insipide et dénuée de toute personnalité, elle qui dans le roman est dotée d'un caractère fort et tellement plus complexe. Bref, une catastrophe, un gâchis. Heureusement, on oublie vite ce film, ces acteurs, et on garde en mémoire les personnages écorchés vifs et romantiques du roman.
J'ai beaucoup aimé ce film ,les décors sont magnifiques ,l'ambiance de l'époque est bien retranscrite ,JRM campe avec brio un Solal sombre et tourmenté ,Natalia en débutante est touchante et prometteuse ,cette histoire d'amour m'a beaucoup émue ,la fin est bouleversante ,je reverrai indéniablement ce film
Un film très décevant !! Le jeu des acteurs ne reflète en rien les personnages du livre !! Ils sont beaux, certes, les paysages sont somptueux, les décors magnifiques mais toute la magie du roman d'Albert Cohen manque cruellement ici !!! Je me suis ennuyée...
Ayant lu ce chef-d'oeuvre de la littérature, j'ai voulu regarder le film tiré du roman, espérant retrouver la puissance de cette histoire en image. Malheureusement, tout va trop vite, sans pour autant montrer l'essentiel. Je ne vois pas comment quelqu'un qui n'a pas lu le livre peut comprendre réellement l'histoire ! J'ai été déçue, car l'idée aurait pu être follement bien réalisée avec un scénario mieux travaillé, plus fin, plus près du texte, à mon avis. Cependant, les deux acteurs principaux ont tout de même montré une bonne maîtrise de leur personnage.
Très moche. La fin est décevante, la femme est stupide et l'homme violent. Le film est très lent, et les événements n'ont pas de lien entre-eux. Très déçue, j'aurais dû me fier aux critiques précédentes et à celles de La Presse.
Bon, cesst assez Français ça. On ne touche pas à une oeuvre litteraire majeure ou alors, on se fait taper sur la caméra par ceux qui, soit l'oont lue "euh...il y a longtemps", soit vous disent sans aucune discussion possible qu'il s'agit d'un chef d'oeuvre (ce qui signifie souvent qu'ils n'ont guere dépassé la page 99). Bon, ce film est une liberté prise avec le livre. Mais il vous conduit avec justesse et pas mal de sensibilité vers des horizons géographqiues et sentimentaux qui, pour estétisants qu'ils soient, vous placent au coeur d'une histoire. N'est-ce pas ce qu'on veut quand on va au cinnéma? Jontahan est remarquable. Natalia est si belle Le film est maitrisé. L'histoire avance à son tythme. Le temps de la projection s'achève sans douleur, avec, au fond de soi, le plaisir d'avoir partagé un moment de grâce et d'intimité. Le seul reproche à fai à ce film serait son titre. Faisant directement reference à l'ouvrage dont il se nourit, il se lance un défir impossible. S'il s'était intitulé, "Seigneur, ils sont beaux" le jugement de la critique eût été plus magnanime (comme celui des specateurs soit dit en passant),, si ce n'est quelques esthètes qui auarient fait remarquer que l'intrigue s'inspire sans vergogne d'un célèbre roman. Allez-y sans crainet et arrière-pensée. Un bon moment de romantisme élégant.
I’m greatly impressed by the film. Glenio Bonder is a genius and his film though partly unfinished is a chef-d'oeuvre due to his deep understanding of the inner sense and general spirit of Cohen’s novel, due to his unique ability to visualize this in the fantastic scenes and shots. Dying Ariane’s simple last phrase expresses everything meant by Cohen in the hundreds of final lines of his great book. I’m obsessed with this film, haunted by its undisputed beauty and undeniable depth, by gorgeous Jonathan and Natalia and their stunning acting.
Un film relativement fidèle au roman d'Albert Cohen. L'atmosphère lente et plate est bien retranscrite par la musique mélancolique voire angoissante. On y retrouve les grands repères de l'intrigue et l'esprit général y est même lorsque le réalisateur prend des libertés.
Les acteurs sont convaincants, surtout celle qui joue Ariane je trouve. Les décors et les costumes sont travaillés. On sent néanmoins, ou est-ce seulement moi ?, le manque de budget. Les scènes s'enchaînent prafois sans réelle transition et les prises de vue sont contestables par moments. J'aurais aimé plus de variété dans la musique, d'autant que le roman fait la part belle à Bach ainsi qu'à Mozart. Certaines choses qui selon moi étaient importantes dans le roman manquent dans cette adaptation : le besoin de social pour dynamiser ce que Solal appelle l'avitaminose de leur amour. C'était un point central de l'oeuvre de Cohen : le fait qu'un amour, si puissant soit-il ne peux survivre renfermé sur lui-même, coupé du reste du monde.
Pour le reste, j'ai été agréablement surprise de trouver les personnages pus sympathiques que dans le roman. Solal est odieux bien sûr, mais il l'est plus encore dans le roman, de même qu'Ariane est soumise devant son seigneur...Là je lui ai même trouvé une certaine dignité dans sa déchéance. L'adaptation est correcte, d'autant qu'il est très difficile d'adapter à l'écran un roman comme celui-ci qui est davantage une réflexion sur l'amour et le judaïsme qu'une intrigue à proprement parler...Au final, j'ai trouvé le film un peu meilleur que le roman dont je suis parvenue péniblement à bout sans jamais y voir toutes les qualités qu'on lui prêtait.
Grande admiratrice du chef d'oeuvre d'Albert Cohen, j'étais plus que sceptique à l'idée de découvrir l'adaptation de Glenio Bonder, et d'autant plus que je me suis laissée influencer par les sévères critiques à son égard. J'ai donc attendu huit ans... Mais force est de constater que j'ai passé un très bon moment devant ce long-métrage. Glenio Bonder a conservé, à mon sens, les éléments identitaires et marquants du roman - du moins les mêmes que moi, que j'étais heureuse de retrouver en images. Quant aux acteurs, un Solal châtain aux yeux bleus est un non-sens qu'il faut impérativement dépassé pour ne pas subir son jeu, au demeurant très crédible. Solal est un personnage intérieurement agité, toujours à gamberger, il est follement lucide, fougueux, amoureux : des traits que l'on retrouve chez Jonathan Rhys Meyers. J'ai lu des critiques qui l'estampillaient pervers narcissique, je n'ai pas retrouvé ce trait en lui. Il est possessif, comme elle, rongé par l'envie que ça dure toujours mais conscient que ça ne le sera pas, et cette réalité le rend impulsif. spoiler: Sa crise de jalousie est intense, mais moins violente que dans le livre . La lecture de Glenio Bonder du personnage de Solal me paraît pleine de justesse, encore une fois si l'on écarte les traits physiques du personnage d'Albert Cohen (Solal est quand même censé être viril, imposant, magnifique, et typé. Ces quatre traits physiques ne sont pas conformes.) De son côté, Natalia Vodianova est totalement convaincante ! Elle est tout ce qu'on attend d'Ariane : belle, touchante, impliquée, folle amoureuse de Solal, force de décisions. Les décors sont sublimes, les prises de parti du réalisateur quant aux changements de lieux n'entravent en rien la lecture du film.