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Un visiteur
3,5
Publiée le 19 juin 2013
Vu ce soir aux Champs-Elysées en avant-première et j'en reviens enthousiasmé à la fois par les comédiens (Natalia Vodianova m'a épaté) et par la justesse du point de vue du réalisateur. J'ai encore la musique, celle de Gabriel Yared et les autres dans la tête et le film est d'une grande beauté. J'ai certes quelques critiques sur quelques choix de mise en scène, mais je préfère me les garder pour ne pas donner du grain à moudre à ceux, comme ci-dessous, qui critiquent sans voir en oubliant qu'un film ce n'est pas un livre.
Décevant. La mise en scène me semble à côté de la plaque. Tout est sous-entendu, alors que le but de Cohen était de balancer la vérité sans ménagement aux yeux du lecteur, de la rendre la plus limpide et la plus brutale possible. Quant à la coupure de la magnifique scène du dialogue par lequel Solal séduit Ariane, j'ai envie, à l'instar de Cyprien, de demander haut et fort : POURQUOI ????!
Adapté du roman éponyme de Albert Cohen, considéré comme l'un des plus grands romans du 20ème siècle est aussi ce qu'on nomme communément un pavé. Le réalisateur Glénio Bonder était un diplomate brésilien qui était tombé amoureux du roman dans les années 80 et rêvait d'en faire un film... 25 ans de travail et d'espoir qu'il n'a pu voir finaliser puisqu'il est mort avant la sortie du film ; il ne vera donc pas son oeuvre finale mais il ne verra pas non plus toutes les mauvaises critiques sur son film... En effet il faut bien avouer que ce film est assez médiocre. Porté par un couple glamour avec Jonathan Rhys-Meyer et Natalia Vodianova (top dans son premier vrai rôle) qui interprètent parfaitement Solal et Ariane dans un bel écrin vide. En effet de magnifiques décors et une belle reconstitution d'époque mais le scénario n'a jamais l'ampleur et la densité du roman, au mieux un condensé trop condensé, au pire un simple survol de l'oeuvre. Si à première vue tout semble beau et bien fait au final on constate que la passion n'offre pas d'émotion aux spectateurs, ça manque autant de chair que d'étoffe. Si l'écrin fait illusion le cadeau reste trop aseptisé. Un tel roman méritait mieux que les seuls rêves de son responsable.
Mais que c'est mauvais.... A part J. Rhys Meyers qui n'est pas trop indigeste (en comparaison), le reste du casting est à vomir... Les dialogues sont d'une connerie absolue, l'histoire est brouillon, mal filmée, mal mise en scène et montée par des techniciens Parkisoniens. C'est incohérent, inintéressant, décousu, moche, superficiel et d'une vacuité sidérante. Tout est à mettre à la poubelle, sauf les plans de l'actrice-mannequin qui pourront toujours être recyclés dans une pub pour un parfum cheap.
Mais quelle plaie que ce film... Comme un roman de gare qu'on regrette d'avoir entamé mais qu'on veut terminer pour s'en débarrasser, Belle du Seigneur s'affiche comme un film long, pompeux, plat et jamais intéressant, qu'on visionne jusqu'au bout pour se convaincre qu'il était bien creux de A à Z. Les acteurs semblent s'ennuyer fermement (on se verrait presque dans un miroir), l'intrigue de l'amant à la fois adorable et détestable est déjà vue et revue, les dialoguistes semblent être payés au mot tant les dialogues tirent sur la longueur (on n'en peut rapidement plus de ces badinages verbeux interminables), et le film ne fait preuve d'aucun style (ni visuel, ni sonore, d'une platitude confondante). On suffoque seulement de voir la scène du viol qui n'est pas vraiment punie mais presque tolérée (un scandale pour les spectateurs, les scénaristes auraient dû au moins prévoir une scène moins frontale ou bien la faire punir par la suite, mais présentée comme le film le fait, la scène est seulement immorale et inesthétique). Pour ceux qui cherchent une comédie romantique ou un drame passionnel, fuyez ce film qui n'a d'agréable que sa pochette DVD.
Cela traine un peu , mais on y trouve son compte. A noter , Natalia Vodionovia tres a l'aise que parfois on dirait la grande Romy, elle qui n'est pas forcement actrice ., c'est un coup de Maitre. Je n'ai point lu le roman mais je me suit regale.
grosse déception ! J'aime beaucoup Jonathan Rhys-Meyers et d'habitude je trouve qu'il fait de bons choix. Mais pas cette fois-ci. Film inter(minable) : comme une impression de voir une pub pour du parfum qui dure 1h30. Natalia Vodianova est certes très jolie mais elle joue mal. Bref le seul intérêt de ce film,c'est Jonathan Rhys-Meyers.
Bon bah ça c'est fait ! Je n'avais pas aimé le livre et j'ai détesté encore plus le film ! Belle du seigneur ne me plait pas, voilà tout ! C'est pompeux, désagréable, ennuyeux et terriblement mou ! Bref un calvaire !
Long à se mettre en place, Glenio Bonder installe contre sa volonté, une atmosphère plombante avec des situations sans justifications. Jonathan Rhys-Meyer déçoit, tant sur son apparence que pour son rôle d’homme complexé par son âge et la mort. Natalia Vodianova est fade et n’émeut pas. La musique de Gabriel Yared, quant à elle, agace. En bref, cette adaptation du roman d’Albert Cohen, aurait pu être une sublime histoire d’amour gravée de tension et de passion dans les tragédies de la Seconde Guerre Mondiale. Au lieu de ça, Belle du seigneur est un film inachevé et peu prenant. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Ce film est d'une intensité rare, une ambiance pesante et électrique demeure pendant tout le film. Jonathan Rhys Meyers incarne "Solal" avec une classe folle, une élégance et un charisme assez hallucinant, il est beau comme un Dieu et sexy en diable, un joli mixte, n'est-ce pas? Il est extrêmement talentueux, il joue avec charme, intensité,, son personnage est complexe et torturé, il est la séduction, l'érotisme même émane de sa personne, il est troublant et hanté par ses démons intérieurs....Il forme un joli couple glamour, charismatique et convaincant avec Natalia Vodianova, qui interprète "Ariane", avec beauté, naturel, son personnage est déchiré entre son amour pour "Solal" et la complexité des sentiments que cela peut entraîner....Bon film. Bien réalisé et bien ficelé, mais je n'ai pas été touchée plus que cela par le scénario, il n'a pas réussi à toucher mon coeur et mon âme. Dommage car je suis une fan inconditionnelle de Jonathan Rhys Meyers, mon inoubliable "Henry 8" des Tudors.....
A défaut de lire le classique d'Albert Cohen, on peut se rabattre sur cette adaptation. C'est une histoire d'amour fusionnelle avec un Solal tourmenté et excessif et de l'autre la belle Ariane. Ces 2 là forment un beau couple à l'écran. Néanmoins ce film, et le livre encore plus, je pense, est un peu ennuyeux. Heureusement que la musique très mélancolique est là aussi donner un peu de volume à cette histoire.
Ouais bon... J'attendais de voir ce film avec impatience, étant donné qu'un acteur que j'apprécie beaucoup en l'occurrence Jonathan Rhys Meyers joue dedans... Eh bien quelle déception! On s'ennuie, (les évènements s'enchaînent beaucoup trop vites, spoiler: notamment le moment où Solal séduit Ariane! (elle le rejette, et puis d'un seul coup ne le repousse plus sans aucune vraie raison...) et pourtant on se fait chier!) les personnages ne sont pas attachants (Solal très antipathique et Ariane beaucoup trop soumise pour être appréciable, cela dit Natalia Vodianova n'est vraiment pas mauvaise, j'avoue que je ne m'y attendais pas!). Certaines parties de l'histoire ne sont pas du tout approfondies (notamment celles qui touchent au travail de Solal qui auraient pu être très intéressantes), on a juste du Solal/Ariane tout le long et franchement sa montre on la regarde! Après bien sûr on a les décors, les costumes, les paysages et les acteurs qui sont tous magnifiques, mais ça ne fait pas tout! Et puis cette fin! Je croyais à quelque chose d'assez magistral, je veux dire par là que leur histoire d'amour n'est vraiment pas banale, alors il fallait une fin à la hauteur! Eh bien non. Même pas ça pour relever un peu le niveau du film... De l'ennui, de l'ennui, des belles images, de l'ennui, de l'ennui... Dommage!
Il va sans dire que "Belle du Seigneur" est le plus beau roman au monde [à condition de l'avoir lu à 20 ans et de ne pas s'y replonger au risque d'aller sans doute au-delà de graves désillusions] Cet axiome posé, l'adaptation cinématographique ne pouvait susciter que deux sentiments diamétralement opposés : l'enthousiasme ou la méfiance. Très enthousiaste, mais aussi très méfiant, j'ai été terriblement déçu par le film de Glenio Bonder - qui a préféré mourir entretemps plutôt que de s'exposer aux cris de rage de tous les admirateurs du roman d'Albert Cohen. Pourtant, les moyens sont là : reconstitutions somptueuses du palais des Nations, costumes splendides, musique romantique à souhait. Mais le film pâtit d'une distribution catastrophique. Jonathan Rhys-Meyer n'est guère plus crédible en Solal qu'il ne l'était en Bel Ami. Il aurait fallu pour jouer le héros de Cohen un acteur moins mignon et plus charismatique. Le plus catastrophique est Natalia Vodianova dont les seuls titres de gloire semblent être ses photos pour Etam et sa liaison avec Antoine Arnault. Sans doute dans le roman Ariane Deume est-elle une beauté un peu superficielle. Mais, superficielle, le mannequin russe l'est sans forcer son talent, avec sa lippe boudeuse et sa seule réplique "But, Solal ?! This is absourd ...."