Avis : Dreamgirls - Page 5

Certains moments musicaux sont magnifiques (One Night Only notamment, très jolie chanson), très strass et paillettes, mais dans l'ensemble, il y en a beaucoup trop, surtout si on compte les moments "parlés-chantés", qui sont purement insupportables, surtout quand ils impliquent Jennifer Hudson, qui hurle plus qu'elle ne chante (et pourtant, elle a une belle voix). L'histoire est de ce fait mise un peu de côté, et elle n'est pas si originale que ça. Côté interprétation, rien de spécial, à part Jennifer Hudson, qui tire son épingle du jeu. Ce film est une petite déception en ce qui me concerne.

Très bin film qui montre les arcanes du show-business, la difficulté d'etre noir dans le monde la musique américvaine des années 60. Seul bémol, les parties chantées qui tombent de nulle part et qui font fausses ( sauf si bien sur on aime les comedies musicales), le realisateur aurait dû sen tenir aux parties chantées en concert .Porté par de bons acteurs, son film n'avait pas besoin de tomber dans la mievrerie de scènes de comedie musicale qui heureusement ne coulent pas l'énergie du film .

Un film sympa, une comédie musicale moderne. Beaucoup de bons sentiments, mais le charme agit, les décors et costumes quoique parfois trés contemporains sont superbes. L'oscar du meilleur second role féminin est mérité, on se demande parfois qui est le premier rôle. Beyoncé déçoit, avec un jeu mièvre. Mais la grande leçon du film est : revoilà Eddie murphy ...

Une banale comédie musicale... Je ne comprends vraiment pas comment Hudson a pu obtenir un oscar pour sa prestation, vu le monde qu'il y avait en face. Ce film est loin d'être un chef d'oeuvre, c'est juste un divertissement lambda qui n'aurait jamais fait parler de lui sans ces récompenses sorties de nulle part, totalement injustifiées à mes yeux. Reste que le film est assez prenant, et que sans un montage épileptique, il aurait pu se hisser à la hauteur des meilleures comédies musicales.

Dreamgirls nous plonge dans l'histoire de la Motown, maison de disque du de la deuxième moitié du XXème siècle et plus particulièrement d'un des groupes mythiques de cette maison : Les Suprems. Il y a un point de comparaison entre Dreamgirls et Last Days de Gus Van Sant : tous les noms des personnages sont changés. C'est malheureusement la seule comparaison, Dreamgirls étant un film très léger et sans intérêt particulier. Dreamgirls a gagné deux Oscars cette année : celui du meilleur son et celui de la meilleur actrice dans un second rôle. Pour le premier, vu les films en face (Apocalypto, Blood Diamond, Mémoires de nos pères et Pirates des caraïbes) on peut comprendre ce choix. En effet, le son, et en particulier la bande originale de Dreamgirls sont de très bonne facture. Bien qu'il aurait été agréable d'avoir quelques chansons originales des Suprems, les chansons, pour la plupart reprises du spectacle musical dont est tiré le film, sont de très bonne qualité et rentre bien dans le film.
Par contre, l'oscar de Jennifer Hudson est largement plus contestable. Bien que sa prestation soit honorable, elle est loin d'être d'excellente qualité, et elle est surtout beaucoup moins bonne que pour la plupart des autres prétendantes au titre. Pour rester sur les acteurs, on ne peut par contre pas s'empêcher d'être impressionné par Eddie Murphy. Aux antipodes de ses rôles habituels, Eddie Murphy nous prouve ici qu'il est un véritable acteur et il nous présente un personnage extrémement attendrissant. Danny Glover est pour sa part aussi bon que d'habitude. Jamie Foxx est par contre, comme assez souvent, assez mauvais dans ce film. Pour finir avec les acteurs, Beyoncé est complètement insipide. Elle flotte autour du film, sans être mauvaise mais en étant complètement transparente. Dreamgirls reste au final une gentille comédie, mal servie par un scénario trop léger et souvent plombée par ses acteurs.

Une question me taraude : pourquoi ne pas avoir gardé le nom du groupe The Supremes ? Est-ce pour des soucis de droits d’auteur ? Peu importe, et les spectateurs sont à des années-lumière de ce genre de détail. Et puis bon : le film s’appuie davantage sur la comédie musicale de Broadway, elle-même inspirée de la vie et du parcours de ce groupe porté par la maison de disques Motown Records. Mythique pour les uns, ce groupe m’était totalement inconnu, et c’est au prix de quelques recherches que je me suis aperçu que Diana Ross était à sa tête. Et c’est ainsi que je constate que ce n’est pas seulement le nom du groupe qui a été modifié, mais également le nom des chanteuses, en particulier celui de la soliste. Ainsi, Diana Ross est devenue Deena, et c’est ni plus ni moins Beyoncé Knowles qui a la lourde tâche d’endosser ce rôle. Indéniablement, elle sait chanter, c’est sûr. Elle est reconnue à l’échelon international. Mais pour ce qui est de ses talents d’actrice, on ne peut pas dire qu’elle traverse l’écran, bien qu’elle montre enfin quelque chose d’intéressant en fin de film. Insuffisant. Cependant ses talents de chanteuse ne l’empêchent pas de se faire éclipser par la voix délicieusement groove de Jennifer Hudson. Non seulement cette dernière sait chanter, mais elle possède aussi des talents d’actrice, tant et si bien que c’est bien elle qui vole la vedette à tous les grands noms qui figurent sur l’affiche, au beau milieu de Jamie Foxx, Eddie Murphy, Danny Glover, et donc Beyoncé. Pour preuve, elle obtiendra pour ce rôle plusieurs récompenses, dont le très prisé Oscar du meilleur second rôle féminin. En effet, non contente de nous régaler les oreilles avec son timbre de voix à nous en faire frissonner de plaisir, grâce à son joli minois au sourire d’ange souligné de remarquables yeux d’enfant, elle donne vie à son personnage de façon incroyable. Les attitudes, le regard… son expression scénique est bluffante à tous les étages. Un sacré contraste avec Beyoncé qui n’offre aucune espèce de comparaison. Jamie Foxx n’est pas extraordinaire mais fait le minimum syndical en sachant exprimer les changements d’humeur de son personnage, notamment lorsque celui-ci fulmine. Quant à Eddie Murphy, il est étonnant et je ne pense pas me tromper en disant que personne ne l’attendait ici. Mais qu’est-ce que ce rôle lui va bien ! Pour ce qui est du film en lui-même, c’est très moyen. De très nombreuses chansons sont là. C’est normal pour une œuvre musicale me direz-vous. Si certains numéros sont des plus plaisants, le grand nombre de titres relèguent au second plan l’histoire de ce groupe. Du coup, la vie de ces petits bouts de femmes parait survolée, traitée de façon superficielle au profit des paillettes. J’aurai aimé une meilleure association de la vie publique et de la vie privée de ces divas, en somme un scénario plus complet, ou en tout cas mieux ficelé.

Dreamgils est une comedie musicale,vraiment formidable et les actrices sont au top avec leurs belles voix.J'ai pas vu le temps passé.Aller le voir.

C'est une bonne comédie musicale avec des acteurs que l'on attendait pas forcément dans ce genre, mais qui s'en sortent tout de même assez bien, les musiques sont bonnes, l'histoire de fond, bien que peu passionnante, se laisse suivre avec entrain grace à l'interpretation des acteurs et à la bo agréable !

En deux mots: assourdissants et déjà vu! Y a des passages où on a envie de
casser l'écran pour les faire taire, tellement chanter signifie crier pour les
américains. Toujours la même intrigue, avec une mise en scène qui ne renouvelle
rien. Seul Eddy Murphy est un plaisir à revoir, avec une grande interprétation.
Sinon je ne comprends pas pourquoi cet Oscar!!! Ah les américains!

Jennifer Hudson et Eddie Murphy sont les véritables révélations de ce film ni mauvais ni bon, qui s'évertue trop à décrire un show-business de la soul, à l'aide d'un montage accéléré, et laisse relativement de côté une densité psychologique qu'on attendait au regard d'une musique de l'âme. Encore une fois, Jennifer Hudson étonne par sa puissance vocale.

Dreamgirls n'est pas une révolution du film musical. Il est plutôt plat avec un scénario qui se contente de rester dans un ton bien gentil alors qu'il traite d'un sujet qui aurait méritait d'être plus approfondis. Néanmoins, Jennifer Hudson est la véritable révélation du film. Le premier rôle c'est le sien et non celui de Beyonce qui certes dégage un charisme fou en tant que chanteuse mais qui se transforme ici, en actrice sans dimension. Le film ne se regarde que pour la performance surprenante et excellente de Miss Hudson, le reste est juste sans intérêt.

Un casting d'enfer (des confirmés tels que Jamie Foxx qu'on a déjà connu dans le musical Ray ou Danny Glover de la série des Arme fatale, des revenants comme Eddy Murphy, des connus du petit écran comme deux interprètes de la série Boston Public Sharon Real et Loretta Devine) prometteur autour de l'étoile du R&B Beyoncé Kowles ;

+ une histoire digne du rêve américain : l'ascension incroyable d'un groupe de jeunes filles afro-américaines, de leurs débuts à leurs chemins individuels ;

+ un cadre qui en fait rêver certains aujourd'hui : l'univers des stars, et ici celui de la musique. Le tout avec une originalité pour un film américain, celle de montrer une partie de l'envers du décor : la soif de réussite et de reconnaissance au détriment de l'humain, l'emprise du show-biz' sur les vies personnelles.

Eh oui tout ça, mais la magie n'opère pas, tant tout est décrit sans nuance aucune, nous faisant passer d'un extrême à l'autre : joie, colère, paillettes, déchéance, méchanceté, ou guimauve tendance larmichettes tirées à outrance. Fort heureusement, deux points servent (et donc sauvent) ce film :

- la formidable bande son qui fait vibrer tout inconditionnel du vrai style Motown ;

- la révélation incontestable de ces 2 heures d'images, loin loin devant Beyoncé Knowles : Jennifer Hudson. La jeune fille illumine la toile par sa présence, nous démontre l'ampleur de sa puissance vocale, et nous livre (merci!) une interprétation fraiche et émouvante de son personnage ; comme quoi La nouvelle star ("American idol" pour elle) peut avoir du bon.

Ce film musical aux allures de comédies dramatiques doit sa réussite aux titres souvent entraînant ou triste qui représente au moins les deux tiers du film. L'interprétation de Jennifer Hudson est épatante, la vraie révélation c'est elle ! Pour le reste du casting c'est du convenable, Beyoncé Knowles, même si elle joue bien, n'a pas le charisme imposant de J. Hudson en raison d‘un rôle au final plus effacé et au doublage français bien plus fade! DREAMGIRLS c'est du grand divertissement à la sauce soul et à la mise en scène irréprochable.

Dreamgirls relate les aventures d'une chanteuse dont le malheur est de ne pas correspondre aux codes susceptibles de plaire au grand public: une voix trop originale, un physique trop quelconque...
Ce thème classique (la descente aux enfers) donne naissance à un film dont le réalisme est vraiment en décalage avec une bande-son très souvent sirupeuse à souhait (mais ce n'est peut-être pas un hasard).
Du coup, même si la morale est d'une banalité profonde ("le show business est un monde de requins"), Dreamgirls est beaucoup moins prévisible que ne le suggère le synopsis et on ne peut pas parler de happy end...ni d'ailleurs de fin vraiment dramatique.
Pas de fausse note au niveau du casting mais une Beyoncé pas mauvaise mais un peu à la traîne car moins convaincante dès qu'elle sort du cadre "diva qui se met en avant à la ville comme sur scène"...surtout lors de ses scènes avec Jamie Fox.
Ca poserait plus de problème si elle interprètait le personnage principal.
Quand au reste du casting, ils sont tous excellents mais Jennifer Hudson (pourtant c'est le premier rôle de cette candidate malheureuse de la Nouvelle Star Américaine) et Eddie Murphy (à milles lieues des rôles comiques auxquels il nous avait habitué ces dernières années) tiennent le haut du pavé du début à la fin en nous servant des performances poignantes.
Pas extraordinaire mais divertissant et reposant sur des acteurs très professionnel...surtout au niveau des voix, Dreamgirls est un film à voir.

Si vous aimez les chansons dites d’amour qui commencent très doucement et qui invariablement finissent dans un magma de voix hurlantes, à peine couvertes par un orchestre pachydermique, il est possible que vous résistiez à la migraine ou à l’envie de sortir de la salle, cette dernière solution semblant la plus adéquate si vous tenez à ne pas devenir sourd.
Les chansons se succèdent pour notre malheur et se ressemblent toutes, mortellement ennuyeuses, avec des paroles plus que niaises et des mélodies difficilement identifiables. Les dissensions au sein du groupe, les entourloupes des producteurs, les recherches de “tube”, de “nouveau son”, tout ceci est absolument inintéressant, à peine relié aux événements d’alors, pourtant dramatiques.
Il reste quelques agréables chorégraphies, la beauté décorative de Beyoncé Knowles, le bagout d’Eddie Murphy, mais rien qui puisse justifier l’inexplicable avalanche de louanges et de récompenses pour cette pseudo comédie musicale (pas drôle et beuglante).