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Un visiteur
4,0
Publiée le 2 octobre 2007
Soyons un peu dur: Dreamgirls est un film extrèment formaté pour le public. Chansons, stars sélectionnées, scénario : tout concorde en une parfaite harmonie qui comme le brushing de Béyoncé ne dévit pas d'un poil afin de mener en bateau vers un final tout pailleté qui fait rêver. Certes. Mais maintenant soyons un peu plus indulgents : Dreamgirls est un film groovy, scintillant de mille feux qui donne une folle et irrésistible envie de swinguer, alors pourquoi bouder son plaisir ? Certes les chansons sont très calibrées "grand public" mais elles sont inéterprétés avec beaucoup de classe et avec une mise en scène multicolore qui les magnifient. Certes il y a un côté très "je me met le public dans la poche" quant au fait de choisir Beyoncé, Eddie Murphy et la gagnante de la Nouvvel Star américaine, Jennifer Hudson en têtes d'affiches. Mais leurs performances irréprochables ne laissent qu'à trop penser que finalement il y avait plus qu'un nom à mettre dans le film. En plus des trois cités au charisme indubitable, il faut y ajouter un Jamie Foxx impressionant dans un rôle de salaud. Certes le scénario qui aborde pourtant des sujets assez précis tel que l'expansion de la musique "noire" face à la "blanche, a tendance à s'édulcorer au profit de l'histoire d'une exclusion pour un retour plus triomphal mais n'est-ce pas ainsi que l'on prend d'autant plus plaisir à entrer dans le vif du sujet ? Dreamgirls se fait également remarqué par une mise en scène soignée, un peu rétro mais du meilleur goût et des costumes et décors ébouriffants. Dreamgirls, une sucrerie jazzy à consommer sans aucune modération mais comme toute les sucreries, il faut parfois savoir dire "Tant pis pour mon régime !" si vous me suivez.....
Un film paillettes que seul Hollywood peut fabriquer. Des strass et des étoiles plein les yeux. Au niveau de la forme rien à dire, costumes et décors kitchs reconstituants bien les années 60/70. La mise en scène est rythmée. Sur le fond par contre, peu d'épaisseur psychologique des personnages : en voulant s'attarder un peu sur tous Bill Condon ne fait que les effleurer. De plus ce ne sont pas les chansons des Supremes et Diana Ross qui sont présentées mais celles de la comédie musicale de Broadway dont est inspiré le film, et de nouvelles compositions. Ainsi les chansons créées sont remises au goût du jour et ne ressemblent pas vraiment à ce qu'étaient les originales. Dommage on aurait bien aimé les entendre. La vraie révélation du film est bien sûr Jennifer Hudson. Couverte de prix avant la sortie française : Golden globes, Bafta, Actors guild award et Oscar, elle éclipse totalement les autres acteurs et surtout Beyoncé qui dans le rôle de Diana Ross est finalement assez éffacée. Un physique, un bagout et surtout une voix qui déménagent, elle casse littéralement la barraque ! Récompenses méritées donc. Du côté des hommes, si Jamie Foxx est totalement fade et inconsistant, c'est avec surprise que l'on retrouve Eddy Murphy loin de ses pitreries habituelles. Il s'en sort à merveille en cabotinant à souhait dans le rôle le plus grave du film. Un beau retour sur le devant de la scène. Un film léger mais dynamique qui, s'il n'est pas la comédie musicale du siècle, se laisse regarder et fait passer un moment agréable. C'est déjà pas mal !
Un doublage calamiteux et un sous-titrage partiel totalement stupide (genre ce que chante l'actrice est sous-titré, mais ce que lui répond l'acteur n'est pas traduit... Vachement intelligent !) Le film est à bannir en version française. Pour le reste, le jeu des actrices (vraiment excellentes) permet de supporter celui des acteurs beaucoup plus stéréotypé et la qualité variable des chansons (dès qu'on tombe dans la comédie musicale et que les chants sont censés servir l'histoire, l'ensemble devient un peu bancal). Bref, un film qu'on peut ne pas voir.
Bon, écoutez messieurs les producteurs, faire un film musical sur l'une des plus grande chanteuse noire du XXème siècle, c'est tout à votre honneur. Mais au moins, prennez une actrice principale QUI SAIT JOUER LA COMEDIE !!!! Encore un film qui partait d'une bonne idée mais qui tombe plus bas que terre (merci le marketing !) à cause de cette grande perche de Beyonce qui franchement ferait mieux de rester dans son domaine de prédilection : la chanson montre-fesse !!!
Extraordinarissime!Excellente performance tant de la part des acteurs principaux et secondaires que des es costumes, magniques éclairages et sublime maîtrise des faits d'antan! Que dire d'une Jennifer Hudson tout simplement magnifique qui mérite son cordon de récompenses (Golden Globe, Bafta et Oscar), d'une Anika Noni Rose qui ne se voile pas derrière l'ombre des poids lourds vocaux qui constituent l'ensemble du film mais aussi d'une Beyoncé qui se montre vulnérable, d'un Jamie Foxx manipulateur ou encore d'un Eddie Murphy qui réussit à merveille ses performances que du lourd! Mais la palme revient tout de même à Jenifer Hudson qui nous bluffe au sein de cette oeuvre! A recommander absolument, mais si vous pouvez le voir en version longue, il vous sera tout aussi profitable.
Un scénario de misère, des stéréotypes sur tous les plans portés à l'écran...Sérieusement, ce film aurait-il pu faire 10 entrées si la tête d'affiche n'était pas Beyoncé? Pour moi, la musique ça s'écoute, ça ne se regarde pas. A réserver aux fans.
Attention! Ce film est un traquenard! Sous couvert d'une affiche aguicheuse ventant la presence de Jamie Foxx, Eddie Murphy et plus anecdotique pour le cinéphile Beyonce machin (et pour le peu que vous ayez appris qu'a cela s'ajoute un trop rare Danny Glover) et une pluie de recompense (golden globe du meilleur film s'il vous plait!) on vous fait miroiter des echanges inspirés et epicés pour savourer deux heures d'un jeu d'acteur de haute volée. Malheureusement il n'est pas question ici de tout ceci, et une fois que vous vous en êtes rendu compte, il est trop tard le piège s'est refermé sur vous. Vous voila alors embarqué dans un deferlement quasi non-stop de chanson criarde, agressive et indigeste plus de deux heures durant... Mon seul tord ayant été de ne pas plus me renseigner sur ce film, evitant soigneusement les bandes annonces bien trop souvent révélatrice, et d'avoir penser que la Beyoncé ne serai qu'une valeure ajouté afin d'élargir le public potentiel. Je ne m'attendais vraiment pas à ce deluge de decibel si mal venu. Moi qui execre les comedies musicale (bien qu'appreciant Moulin rouge cependant), la musique soul et les année 70' je vous laisse imaginer mon calvaire... Si je n'ai pas imité les autres personnes partis durant la seance et ce resistant à mon compagnon d'infortune, bien à mal lui aussi, il faut bien l'avouer, c'est purement par principe. Il serait interressant d'évaluer combien faut il egorger de truie pour en arriver à un tel niveau d'inconfort accoustic. On en ressort avec un debut de migraine dans le meilleur des cas. C'est une premiere pour moi 0 etoile.
Je ne l'ai pas trouvé si captivant et passionnant que d'autres films musicaux. Beyonce n'est peut-être pas la bonne actrice à choisir pour ce genre de film.
Quelle émotion, notamment au travers des chansons, superbement interprétées. J'ai été aspirée par ce film dès les premières minutes, bien que vu pour la première fois dans un avion, en VO non sous-titrée ! Un grand moment...
Le casting est sympa : Beyonce, Jamie Foxx, et la très efficace Jennifer Hudson dans le role d'Effie White (superbe interprétation à l'Oscar mérité ). Malgré tout on s'ennuie un peu : même si le film passe, les 2h20 sont assez digeste, on déplore le manque d'action, des situations qui trainent parfois en longueur. Beyonce Knowles un peu pallotte dans le role principal, peut etre n'avait-elle pas la carrure pour ça ? Jamie Foxx a bien du mal à trouver ses marques dans le role de ce playboy dragueur, dont on ne sait précisément où il veut aller : la réussite de Deena, une reconnaissance plus personelle ? Bref, un peu dommage, on aurait pu avoir plus convaincant.
Bien que présentant des personnages fictifs, Dreamgirls est un film s’inspirant beaucoup de la carrière des Supremes, le groupe mené par Diana Ross. On peut même le voir comme une biographie libre du groupe. Le film de Bill Condon présente ainsi une histoire intéressante montrant bien le milieu musical américain des années 60 et 70 (notamment sur les questions de discrimination raciale de cette époque). Le film permet aussi de découvrir le talent de chanteur d’Eddy Murphy (même si on connaissait vaguement sa carrière de rappeur en France grâce à Whatzupwitu, son duo avec Michael Jackson), de retrouver des pointures comme Jamie Foxx ou Danny Glover et de montrer que Beyoncé Knowles ou Jennifer Hudson peuvent également jouer la comédie en plus de leurs talents de chanteuses. La présence de ces dernières amène donc de bonnes chanson dont le magnifique titre Listen que l’on retrouvera ensuite en piste cachée de l’album B’day de Beyoncé. La réalisation de Bill Condon est sans génie mais reste assez solide faisant de ce Dreamgirls un sympathique biopic bien que peu mémorable. Dommage que le cinéaste ait choisit comme films suivants (bien que tournés six plus tard) les deux derniers volets, assez mauvais, de la saga Twilight.
Film pas mal dans l'ensemble. La mise en scène est suffisamment efficace pour tenir en haleine le spectateur. Le casting est intéressant surtout le trio principal.
Un joli musical même s'il reste un peu conventionnel. Eddy Murphy est au top ! Beyonce parfaite mais se fait voler la vedette par Jennifer Hudson exceptionnelle. De là soûl, une belle histoire comme Broadway sait en produire.
Une comédie musicale de plus avec un énième message de tolérance à la clé. On commence sérieusement à s'ennuyer ferme. Reste la mise en scène soignée pour éviter notre plongeon total dans un sommeil absolu.