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Un visiteur
5,0
Publiée le 9 mars 2007
Au-delà d'un récit historique d'une des plus grandes guerres ayant marqués l'histoire du monde, c'est un chef-d'oeuvre moral qui se bat pour reconnaître les injustices des guerres. Une véritable réminiscence à la mémoire de nos pères morts au combat...
C'est une belle reconstitution qui apporte un peu plus à notre connaissance de l'histoire , qui montre qu'il n'y a pas de héros ou plutot que tout le monde peu devenir un héros suivant les circonstances. A part ça , c'est long , un peu mou. Le côté " réglement de compte" en Clint et l'histoire de son pays ne me touche pas , je ne trouverai donc pas le courage de le revoir...
Indescriptible ! Au delà du film historique, c'est une déchirante odysée guerrière qui dénonce les horreurs et les injustices de l'époque. Outre les scènes de bataille à couper le souffle, l'émotion est à son point culminant, même plus que dans Mystic River. La photographie géniale rend sublime cet hommage aux héros d'Iwo Jima, même si, d'après eux, les vrais héros sont restés là-bas.
Encore une fois Clint Eastwood fait mouche et nous livre un très bon film. Cet homme est décidément très doué. La violence des images est contrecarré par l'après guerre difficile de ces "héros". Ici pas d'héroisme exacerbé, ni de bons ou mauvais. J'attends avec impatience de voir la seconde partie de cette saga, encore réalisé par le maitre!
Une enquête et une reconstitution époustouflante, on y plonge comme un voyage dans le temps. La psychologie des "héros" est bien approfondie. Tous les acteurs sont au diapason. Une très bonne chose de ne pas avoir eu recours à des stars.
Superbe film, très agréable a regarder. Les acteurs sont excellents, les effets speciaux sont d'un réalisme impressionnant. Seum hic, les passages d'une periode de l'histoire a l'autre sans prevenir. On est déboussolé. Cela reste toutefois un beau film, très humaniste
Je me suis vraiment ennuyé pendant plus de 2 heures quel gachis ce film et pourtant je suis un grand fan de clint eastwood!! Arretons avec ces films de propagande amerciaine avec toujours ces mêmes clichés ces mêmes valeurs et ce foutu patriotisme... Je pense que cette même bataille vu du côté japonais (lettre d'iwo jima) sera mieux j'attends de voir...
Contrairement à ce que je pensais en allant le voir, "Mémoires de nos pères" n'est pas centré sur la bataille d'Iwo Jima, ni aucune autre bataille et il ne s'en porte pas plus mal. Clint Eastwood arrive en beauté à nous faire réfléchir sur beaucoup de choses, entres autres, sur la campagne médiatique des Etats-Unis lors de la guerre. Par contre, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire au début à cause d'un rythme élevé et à cause de flash-back. "Mémoires de nos pères" restent un des meilleurs films de guerre que j'ai vu.
Les scènes de guerre sont excellentes et terriblement bien filmés, mais à part ça, le film s'étend trop et quand la fin arrive, on est presque contents. Les performances ne cassent rien. Bref, à voir seulement pour les magistrales scènes de combat.
Un magnifique film sur la guerre et l'héroïsme ; la réalisation de Clint Eastwood, ambitieuse, grandiose, esthétique, volontairement exagérée, et le scénario éclaté servent efficacement le sujet et les personnages.
Si le film d'Eastwood ne manque pas de style, il manque malheureusement de rythme ; dans un scénario à la fois tortueux et classique (et qui tire en longueur), les archétypes tendent à virer au cliché. Pourtant, le film n'est pas dépourvu d'intelligence, et offre un visage intéressant à l'événement : les scènes d'affrontement sont à ce titre les plus réussies, et la tournée américaine offre elle aussi de magnifiques passages. Un film en demi-teinte, donc, mais dont la dernière scène est inoubliable.
Pas tout à fait un film de guerre est ce qui fait son intérêt. C'est plus un film sur la propagande que ceux au pouvoir peuvent faire durant une guerre. Un bon Clint Eastwood mais depuis un moment on a l'habitude que ses films soit bons.
Un film de guerre plat servit par une palette d'acteurs inexpressifs. Un montage ennuyeu a mourrir qui detruit completement le rhytme a force d'allers-et-venus entre guerre, apres guerre et apres-apres guerre. Une etoile pour les images tres contrastees, une autre pour le sujet, tres patriotique. Un Eastwood rate...
Trés beau film...je met bien sur 4 etoiles a ce film qui m'a tenu toute la soirée au cinéma sans m'ennuyer... contrairement aux commentaires de certains qui le trouvent ennuyant, pour ma part je l'ai trouvé plutot pas mal fait et l'intrigue est pas mal du tout...
«Flags of our Fathers» (USA, 2006) est le premier volet du diptyque de Clint Eastwood sur la bataille d'Iwo Jima. Du point de vue américain, le film nous narre en l'histoire. Eastwood décide, pour raconter la vision américaine, de dérouler son film sur trois plans temporels : 1-le temps de la bataille, 2-celui du retour glorieux au pays et 3-celui de la mémoire, donc de notre époque. Divisant ainsi son histoire, Eastwood confronte l'évènement à sa réminiscence. Mais Eastwood, en plus de poser la question de la mémoire, pose aussi la question de l'héroïsme. Qu'est-ce qu'un héros ? Pour une justesse de définition, le cinéaste nous donne la réponse à travers les trois personnages principaux, les héros américains d'Iwo Jima, ceux qui sont (du moins seraient) sur l'affiche de propagande où le drapeaux est hissé. Entre la gloire assumé (incarné par le personnage de René Gagnon), l'héroïsme refoulé par une modestie envahissante (incarné par l'amérindien Ira Hayes) et le service patriotique passif (incarné par John «Doc» Bradley), le film arpente vers une réponse. Ces héros semble l'être d'autant moins qu'il ne sont pas tel en tant que fin mais bien en tant que moyen (récolter des dons). Dans la forme «Flags of our Fathers» ne révolutionne pas la représentation de la guerre. Clint Eastwood ne joue donc pas sur la mise en forme mais bien sur l'innovation moral hors pair que propose un tel diptyque. Proche de «Saving Private Ryan» (USA, 1998) de Spielberg, la guerre y est question de bruit, de masse, d'explosions, de destruction massive par le biais d'une technologie de guerre. Voilà donc le point de vue américain de la guerre d'Iwo Jima : une qualification d'héroïsme utilitaire, une représentation de la guerre où l'individu est détruit au profit de la foule. Le reflet sans concession du capitalisme américain. Un effacement donc de l'individu, a contrario de ce qu'est «Letters from Iwo Jima» (USA-Japon, 2006).