Encore un film puissant que nous livre Clint. En effet, on a d'un côté des batailles choquantes et violentes, à la couleur grise (qui font penser au Soldat Ryan), le tout avec une excellente mise en scène; et de l'autre côté, beaucoup d'émotion et de réflexion (les soldats de la photos de retour aux Etats-Unis). Il paraît que Les Lettres d'Iwo Joma est mieux, j'attends de voir.
Mister Clintnous livre un de ces chef-d'oeuvre dont il garde le secret . Bien que le point de vue ricain soit moins intérréssant que celui des Japonais, il reste important de voir quel propagande les amerloques utilisés; moins direct mais plus éprouvante et traumatisante pour les soldat (faire revivre des centaines de fois une bataille qui leur a "avalé" tout leurs amis ...)
Le premier mot qui me vient à la bouche à la sortie de ce film : décevant. Pas une seule seconde on se croirait devant un film signé du maître Eastwood. La Mémoires De Nos Pères n'en reste pas moins un beau témoignage de la seconde guerre mondiale. Heureusement que la deuxième partie est imprégnée de son talent.
Mémoires de nos pères marque la seconde collaboration entre les deux grands du cinéma Steven Spielberg et Clint Eastwood. Ce film est en fait, l'adaptation d'un livre de James Bradley, fils d'un marine présent aux combats d'Iwo Jima. Pour le réaliser, Clint Eastwood c'est aussi inspiré de la célèbre photo de Joe Rosenthal journaliste américain présent sur les lieux, et montrant 5 marines et 1 infirmier hissant le drapeau américain au sommet du Mont Suribachi. Cet instant de gloire témoigne de l'espoire de victoir de tout un peuple. Le scénario tourne autour de la polémique de cette photo, entre scandal et mensonges d'état. Mémoire de nos pères est un témoignage des répercutions de la guerre sur les combatants d'Iwo Jima. A leur retour, 3 des 6 marines qui ont soulevé le drapeau sont acclamés en temps que héros, mais ne se prennent pas pour tel car ils ont fuit la mort. Pour eux, les véritables héros sont ceux qui sont mort aux combats. Une scène m'a marqué en particulier : les longues minutes d'angoisse du débarquement. Alors que l'île est déserte et silencieuse, le danger s'organise, on sent qu'il va ce passer quelque chose... Le jeu des acteurs inconnus favorise l'immersion et la réalité du film. En effet, nous abordons un ton plus neutre que si Tom Cruise, Brad Pitt, Colin Pharell ou Bruce Willis portaient l'uniforme. Nous sommes plus touchés par ses milliers d'inconnus qui tombent un à un. Mémoires de nos pères: pour ne pas oublier ce qu'ils ont fait pour notre liberté...
Long et ennuyeux. Le seul but du film est de montrer "la récupération politicienne" (somme toute fort légitime) d'une photo de guerre afin de récolter des fonds pour soutenir l'effort de guerre contre un pays, le Japon, qui a déclaré la guerre aux USA. Décevant.
Un an après son sacre aux oscars et au box-office pour « Million dollar baby », Clint Eastwood décide de se lancer pour la première fois dans le registre de la guerre historique. Le réalisateur nous en met plein la vue lors des scènes de batailles surprenantes d’explosivité et de réalisme rappelant celles de « Il faut sauver le soldat Ryan » de Steven Spielberg, ce dernier participant à l’élaboration de ce film. Le réalisateur ne se borne pourtant pas à nous délivrer uniquement des tirs de mitrailleuses et de mitraillettes, le but étant non pas de recréer des scènes de guerre mais de se pencher sur un problème qu’ont rencontré des soldats de cette bataille d’Iwo Jiwa au front et à l’arrière. Eastwood critique avec une parfaite maîtrise la manipulation des médias et de l’Etat autour de ces héros vivants. Comment ne pas crier au scandale lorsqu’on assiste à cette exploitation de ces hommes qui sont glorifiés un temps puis qui sont largués dans des horizons inconnus après la Seconde Guerre Mondiale ? Comment rester de marbre devant ces pauvres hommes qui doivent porter sur leurs épaules un gigantesque mensonge d’état pour inciter la population à donner de l’argent ? Et comment ne pas partager la déchéance de ces hommes qui doivent vivre avec un des plus grands traumatismes qu'est le champ de bataille? Clint Eastwood se crée le défi de réussir à informer les gens des dessous de la guerre avec tout le talent que l'on lui connait. Il délivre un long-métrage passionnant de par son grand travail d'investigation mais également de son travail technique. Le réalisateur signe un film virtuose qui juge avec acharnement son pays en installant une ambiance de peur au combat et de tristesse à l’abri des bombes. Celui que l'on disait défenseur des valeurs de l'Amérique prouve dans le même temps qu'il peut se permettre de porter un regard amer sur la première puissance du monde qui n'a jamais éliminé la misère et l'exploitation. Un long-métrage de très grande qualité et essentiel!
Adorateur de Clint réalisateur, je suis extrèmement déçu de ce film. Je me suis ennuyé du début à la fin. Peut-être est-ce dû au montage particulier (nombreux flash-back), cet incessant aller-retour ne me paraissant pas judicieux. Pourtant, la réalisation du film est irréprochable. Le sujet du film est intéressant et mérite d'être connu, même si les thèmes développés sont peut-être trop nombreux (l'héroïsme, la propagande, l'effort de guerre, l'humilité, etc...). Au final, on se perd un peu entre tous les thèmes dilapidés dans les différents va-et-vient.
Film de guerre sans concession, exploitant la violence graphique des combats (comme ont pu le faire tant d'autres films avant lui) mais également, et c'est déjà plus original, les conséquences que peut avoir la célébrité d'après guerre lorsque les détonations des fusils sont remplacées par les acclamations du public en quête d'émotions fortes, Mémoires de nos pères nous rappelle qu'Eastwood est un grand metteur en scène mais que son style, si classique et si millimétré, s'applique bien mieux à des oeuvres intimistes qu'à des grosses machines (de guerre). Là où Coppola imprègnait la guerre du Vietnam d'un mysticisme embrumé avec son Apocalyse Now, Eastwood ne prend pas réellement de risque et il serait bien difficile de déceler ici la patte du maître. Reste un film maîtrisé et posé, balançant entre divertissement et réflexion sur le thème du survivant et de son image. On aime. Sans plus.