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scorsesejunior54
151 abonnés
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4,0
Publiée le 3 novembre 2006
"Mémoires de Nos Pères" où le premier volet d'une des plus ambitieuses sagas du cinéma contemporain. Aux manettes, le grand Clint Eastwood, sortant du très acclamé (justement) "Million Dollar Baby". Ayant pour ambition de développer objectivement, sans patriotisme ou provocation, la bataille d'Iwo Jima et ses conséquences sur le peuple américain, il manifeste une ambition certaine qui aurait facilement pu décevoir. Il n'en est rien, le grand Clint s'étant montré à la hauteur. Aidé d'interprètes pour la plupart méconnus du grand public, il se sert ainsi de leur absence d'image célèbre pour mieux les utiliser et les intégrer complètement dans son histoire. Située en majorité en 1945, elle se révèle pourtant très contemporaine dans son malaise : admirable description politico-sociale, elle pointe du doigt une économie de guerre (et par extension générale) truquée, au milieu de politiciens véreux, depuis longtemps corrompus. De morale, ils n'ont pas. Seules l'ambtion et l'avidité les guettent. Tout le contraire de ces trois héros désignés par les médias, luttant contre un profond mal intérieur qui les ronge et plongera l'un deux dans une folie auto-destructrice. Le pouvoir des médias en prend aussi un coup, qualifié de nauséabond dans sa tentative de cacher la vérité au peuple, ramolli intellectuellement. Le but n'est pas de les pervertir, plutôt de les exploiter. Avec un regard toujours très juste, Eastwood trouve une grâce dans sa mise en scène, notamment lors de ses combats aux tons pastels. Porté par quelques notes musicales intimistes, il s'agit avant tout d'un formidable drame humain, puissant, prenant, sans aucune longueur. L'émotion se fait ressentir dans la conclusion, magnifique dans sa dramaturgie et prise de conscience de la vie. Superbement construit et réalisé, "Mémoires de Nos Pères" frôle le chef-d'oeuvre. Indispensable. 3,5 étoiles.
3 ans après Mystic River et 2 ans après Million Dollar Baby, c'est à dire deux gros piliers dans sa filmographie, Clint revient en 2006 avec son fameux diptyque sur la prise d'Iwo Jima. Dans "Mémoires de nos pères" il nous montre le coté Américain de l'histoire et en particulier l'affaire de la photo du lever de drapeau, cinq soldats et un infirmier on etait prit en photo pendant le hissage du drapeau, et cette photo qui s’avère être en quelque sorte une fausse, ou plutôt une deuxième photos d'un deuxième lever de drapeau à remué l’Amérique, à tel point que les six personnes dessus soit considérés comme des héros, les trois survivants sur les six sont ramenés au pays pour au près du peuple et via la presse récolter des fonds suffisant pour continuer la guerre. En gros trois soldats sont ramenés au pays et considérés comme des héros alors que leurs collègues continuent de se battre sur l’île, ils sont ramenés dans le seul but de récolter du fric au près du peuple qui les adules, tout n'est que mascarade et exploitation, les hauts commandement profitent du bruit autour de cette photo, du succès de cette photo pour donner une icone aux Américains, dans le seul but de leur soutirer du pognon. Et Clint nous dévoile cette aberration entre scènes de débarquement intenses et flashforward où l'on voit quelques uns de ces soldats maintenant, tout cela avec une mise en scène absolument bluffante, les films sur les débarquements on en a eu, (La ligne rouge, Il faut sauver le soldat Ryan etc...) donc ce n'est pas nouveau de voir des gens se faire exploser sur une plage, mais avec la réalisation toujours soigné et irréprochable de Clint, cette image contrasté et grisâtre, ces effets de lumière que seul Eastwood gère à merveille, cette magnifique bande son et ce casting extra ça nous donne un film unique et surtout inédit.
Je n'ai pas vraiment compris toute l'histoire, c'est difficile de suivre et de s'attacher aux personnages. Je trouve que le scénario part un peu dans tous les sens, et qu'on a des flashs blacks qui ne servent à rien. Niveau acting, ce n'est pas glorieux bon plus mais par contre la mise en scène est vraiment bonne, elle s'apparente a celle du "Il faut sauver le soldat Ryan". Les scène de combats sont très bien filmées mais n'ont pas grande importance dans le scénario, de beaux plans séquences.
Le chef d'oeuvre de Clint Eastwood sur la Seconde Guerre Mondiale vus par les Américains qui se croyaient les gendarmes du monde !!! Mais le monde va changer à l'issue de ce conflit mondial !!! Avec l'excellent Ryan Philippe dans le rôle de John "Doc" Bradley !!! Avec l'excellent Jesse Bradford dans le rôle de René Gagnon !!! Avec l'excellent Adam Beach dans le rôle d'Ira Hayes !!! Avec l'excellent Barry Pepper dans le rôle de Mike Strank !!! Avec l'excellent Joseph Cross dans le rôle de Franklin Sousley !!! Avec l'excellent John Slattery dans le rôle de Bud Gerber !!! Avec l'excellent Benjamin Walker dans le rôle d'Harlon Block !!! Avec la révélation Jamie Bell dans le rôle de Joseph Ignatowski !!! Avec le regretté George Grizzard dans le rôle de John Bradley âgé !!! Avec le regretté George Harvey Presnell dans le rôle de Dave Sverance !!! Avec l'excellent David Patrick Kelly dans le rôle du prédisent d'Harry S. Truman !!!
Du bon et du moins bon. Le bon ce sont les scènes de combat très bien réalisées et sans concession malgré cette espèce de filtre assez moche. Le moins bon, c'est cette affaire de drapeau, certes on comprend le souci d'Eastwood de tourner en dérision l'exploitation politicienne de l'héroïsme, mais fallait-il y consacrer plus de la moitié du film ? D'autant que ça n'a rien de passionnant, et que l'empathie envers les personnages insuffisamment écrits et joué par des acteurs fadasses ne fonctionne pas.
Clint Eastwood signe ici un film grandiose, autant d'un point vue technique (quelle virtuosité dans les combats!) que d'un point de vue humain, en proposant une puissante réflexion sur l'héroïsme, la politique, et leurs répercussions sur les hommes. Le tout est empreint d'un profond respect, sans jamais dénoncer ni ridiculiser l'Amérique, mais simplement en cherchant à comprendre le pourquoi des choses. Et c'est ce qui distingue la grandeur d'esprit (Eastwood) de la basse mesquinerie (Michael Moore, par exemple).
Eastwood fait de son mémoire de nos pères une ode patriotique nauséabonde. C'est la gloriole du héros américain et de son drapeau. Ce brave papy Clint n'a aucune objectivité sur son pays,il fait totalement l'inverse de ce qu'il veut dénoncer. Le film est dépourvut de toute once de subtilité,tout les émotions sont faites à la truelle,c'est l’exact contraire de Lettres d'iwo jima.
Un an après son sacre aux oscars et au box-office pour « Million dollar baby », Clint Eastwood décide de se lancer pour la première fois dans le registre de la guerre historique. Le réalisateur nous en met plein la vue lors des scènes de batailles surprenantes d’explosivité et de réalisme rappelant celles de « Il faut sauver le soldat Ryan » de Steven Spielberg, ce dernier participant à l’élaboration de ce film. Le réalisateur ne se borne pourtant pas à nous délivrer uniquement des tirs de mitrailleuses et de mitraillettes, le but étant non pas de recréer des scènes de guerre mais de se pencher sur un problème qu’ont rencontré des soldats de cette bataille d’Iwo Jiwa au front et à l’arrière. Eastwood critique avec une parfaite maîtrise la manipulation des médias et de l’Etat autour de ces héros vivants. Comment ne pas crier au scandale lorsqu’on assiste à cette exploitation de ces hommes qui sont glorifiés un temps puis qui sont largués dans des horizons inconnus après la Seconde Guerre Mondiale ? Comment rester de marbre devant ces pauvres hommes qui doivent porter sur leurs épaules un gigantesque mensonge d’état pour inciter la population à donner de l’argent ? Et comment ne pas partager la déchéance de ces hommes qui doivent vivre avec un des plus grands traumatismes qu'est le champ de bataille? Clint Eastwood se crée le défi de réussir à informer les gens des dessous de la guerre avec tout le talent que l'on lui connait. Il délivre un long-métrage passionnant de par son grand travail d'investigation mais également de son travail technique. Le réalisateur signe un film virtuose qui juge avec acharnement son pays en installant une ambiance de peur au combat et de tristesse à l’abri des bombes. Celui que l'on disait défenseur des valeurs de l'Amérique prouve dans le même temps qu'il peut se permettre de porter un regard amer sur la première puissance du monde qui n'a jamais éliminé la misère et l'exploitation. Un long-métrage de très grande qualité et essentiel!
Un grand film de guerre loin d'être classique puisque qu'il nous dévoile le décor de la bataille d'Iwo Jima avec intensité et réalisme, mais aussi l'envers du décor. Tout cela a lieu du côté américain (à l'inverse de Lettres d'Iwo Jima), sans se défendre de ne pas blesser le modèle américain, en étant un film de guerre avec des fusils emplis de balles de vérité, de paix, et d'humanité !
l'ensemble est très moyen, le casting n'est pas très bon et vite oubliable !! de même la réalisation est mollassonne, la teinte des images pendant les batailles est trop fade ...... dommage car les batailles en elle même sont pas mal !! le film dérive plus vers un drame qu'un film de guerre pur !!!
Les dessous de l'histoire de cette célèbre photo du drapeau (de la pochette, pas de l'affiche) et du triste sort des soldats qui l'ont hissé. Un peu confus au début, certaines séquences ne sont pas sans rappeler le soldat Ryan, rien d'étonnant vu que Spielberg a produit le film. Mais ce n'est pas qu'un film de guerre puisqu'il dénonce le mépris avec lequel les héros sont traités/utilisés dès leur retour au pays. On notera que casting est exclusivement fait de seconds rôles et ainsi qu'un abus d'images de synthèses. Malgré les violons habituels de chez Eastwood, ce film reste intéressant d'un point de vue historique. (Pas mal)
Un joli film sur les petites histoires de la guerre et les manipulations de l'opinion publique au mépris du ressenti des soldats. Dommage que le casting ne soit pas vraiment à la hauteur du scénario, qui pâtit par ailleurs de la comparaison avec le vrai chef d’œuvre : Lettres d'Iwo Jima.