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    Vampyr
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    4,0
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    49 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 décembre 2007
    Bon, c'est sûr, au premier abord, le film souffre d'une comparaison avec le Nosferatu de Murnau. Et cette comparaison est en sa défaveur. L'action est surtout longue à se mettre en place. Cela dit, au bout d'un moment, le film devient attachant. On se laisse petit à petit sombrer dans une atmosphère un peu irréelle, qui oscille entre deux mondes parallèles – la réalité / le rêve ou la mort / la vie. Le héros (David Gray) traverse le film complètement à côté de ses pompes, croisant des symboles de mort (le passeur, la faux) sans savoir quoi faire. Le film finit même par nous toucher vraiment avec certains passages d’une virtuosité égale à Murnau (dédoublement des corps, caméra embarquée dans le cercueil pendant l’enterrement). En fait, on se rend compte que Dreyer met en place tous les codes des futurs films de vampires (l’auberge paumée, le héros voyageur, les jeunes filles victimes, la transfusion sanguine, la théorisation du concept de Vampire dans un livre lu par le héros, le cercueil et le pieu dans le cœur). Tout cela fera le bonheur de Polanski des années plus tard dans le « Bal des Vampires ». A mon avis, ce n’est pas le meilleur film de Dreyer. Je préfère la Jeanne d’Arc hallucinée du « Procès de Jeanne d’Arc », où la folie des villageois inquisiteurs dans « Dies Irae ». Toutefois, toute personne qui aime les films de Vampires ne devrait pas rater cette version arrangée de la « Carmilla » de Sheridan Le Fanu. Ça reste un des classiques du genre !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 235 abonnés 7 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 octobre 2010
    Tourné en noir et blanc, le film combine à la fois film muet et paroles. Si l’histoire en elle-même n’a rien de particulière, on notera tout de même une certaine ingéniosité dans la mise en scène (pour l’époque). Lorsque l’on voit les acteurs jouer avec leurs ombres, où le réalisateur fait des jeux de lumière avec les miroirs pour créer des effets de reflets. Même chose avec la bande son, où les bruitages ainsi que quelques plans truqués font preuve d’une certaine inventivité. Quant aux acteurs, on constate que Roman Polanski s’en est inspiré au moment où il réalisait Le Bal des vampires (1968), tant les ressemblances physiques entre les acteurs sont flagrantes.
    Vampyr (1932) n’est pas un film d’épouvante violent ou trash, pourtant lors de sa sortie, il fut censuré dans plusieurs pays (53 mètres de pellicules furent retirés lors du remontage), néanmoins, en France, nous n’y avons pas eu droit, fort heureusement !
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 novembre 2006
    Dreyer montre ici l'étendue de son talent. Inférieur cependant aux films futurs, on peut cependant remarquer ici une mise en scène aboutie; jeu des lumières, des transparences, une photographie sublime. Une grande direction d'acteurs dont l'effroi et l'ambiguité sont manifestes. A certains moments, la terreur véhiculée est forte. j'ai vu sur Vampyr sur le câble hier. Ma perception du film a été malheureusement perturbée par des sous titres pas toujours lisibles et par l'émission d'un signal perturbée.
    max6m
    max6m

    72 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2009
    Vampyr, de Dreyer, reste probablement à ce jour l’un des films les plus étranges que j’ai pu voir. Librement adapté d’une nouvelle de Sheridan Le Fanu, le film se démarque clairement de tous les autres grands classiques du cinéma fantastique (on peut notamment citer le Nosferatu de Murnau ou le Dracula de Browning) par son approche impressionniste et poétique de l’épouvante. Aujourd’hui encore, Vampyr reste une œuvre complètement à part, qui n’a rien perdu de son pouvoir de fascination, et on peut regretter qu’il n’est pas été davantage source d’inspiration. Bien qu’il utilise les codes et références du film de vampires (pieux, cercueils, crânes, petit village, livre ancien, etc…), Dreyer se les réapproprie complètement, et les revêt d’une aura irréelle qui leur confère une puissance onirique extraordinaire. Le film se vit ainsi entièrement comme un rêve, ou plutôt un cauchemar, dans lequel erre un personnage fantomatique qui nous apparaît lui-même comme complètement irréel. En 1932, Dreyer déploie une mise en scène d’une stupéfiante modernité avec des cadrages d’une richesse incroyable (quel fabuleux plan que celui de l'enterrement de Gray!), une caméra toujours en mouvement, qui ne s’attarde jamais et impose au film son rythme hypnotique. Comme à son habitude, Dreyer a limité les dialogues au maximum ce qui confère à chaque parole une sonorité particulière, quasi plaintive. On a presque l’impression que le voilement de l’image (initialement accidentel mais qui au final colle parfaitement à l’œuvre) agit également sur le son, ce qui renforce davantage l’impression d’être dans un rêve, ou dans un monde parallèle. Le symbolisme des images et ce que j’appellerai cette «poétique de l’étrange» transforme le film en une sorte de mise en image de l’inconscient extrêmement riche, lui conférant un pouvoir méditatif inattendu. A y regarder de plus près, Vampyr devient alors une vaste métaphore de la vie, de la mort, de l’amour, éminemment poétique. Un chef d’œuvre intemporel
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