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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Il est fort dommage que cette oeuvre jouissive soit trop méconnue. Elle comporte pourtant tous les ingrédients nécessaires - et suffisants - à combler d'extase le spectateur pétrifié de joie à la vision enchanteresse qu'elle procure. Tout est ici orchestré minutieusement, et l'apologie de la perfection est mêlée à la mise en avant d'un traitement fabuleux des sentiments, dans une confusion des genres absolument inédite. Les acteurs sont merveilleux, en particulier Anémone, fidèle à elle-même et dont le talent n'est plus à remarquer depuis bien longtemps. Elle enveloppe ce film de toute sa grâce tranchant soigneusement avec l'aspect bourru - et voulu - du grand acteur lui donnant la réplique. Qui est, au passage, débordant d'ingéniosité et de crédibilité dans un rôle sur mesure, et qu'il transcende de toute la puissance artistique dont il est capable. Le réalisateur nous offre là une de ses oeuvres les plus brillantes, et qui marquera le cinéma français pour longtemps. L'ensemble de la technique cinématographique est ici maîtrisée avec dextérité et originalité. Chapeau.
Ou comment passer à coté d'un bon film: Michel Deville arrive à installer une certaine atmosphère au début, avec des passages excellents puis peu à peu le film faiblit, d'abord à cause d'une multiplication de scènes faiblardes et plus graves avec des passages clés loupés rendant la fin du film assez boiteuse.
En voilà un film qu'il est bizarre. Affirmons-le d'emblée si on regarde le film comme un thriller, c'est d'une nullité à peine croyable (même si on peu y croire au début, la dernière demi-heure est une catastrophe scénaristique). La paradoxe c'est que l'on ne s'ennuie pas, si l'on fait fi des blagues nulles (le O rayé…) ou du fait que Deville se figure que les gens dinent chez eux en veston-cravate, les personnages restent attachants, Nicole Garcia fabuleuse et qui n'hésite pas à jouer de ses charmes (et tant pis pour les tartuffes); Piccoli, impérial comme toujours, Anémone complétement barrée (la scène du bistrot avec la serveuse est incroyable de perversité torride). Bohringer dans un rôle impossible et bien sûr Malavoy malgré ses répliques minimaliste.) C'est donc un film d'acteurs qui se laisse volontiers regarder pendant ses deux premiers tiers. Mais me direz-vous, un bon film c'est une bonne Histoire ! Et bien justement ici l'histoire n'est pas bonne !
J’avais un lointain souvenir un peu flou du film de Michel Deville que j’avais vu à l’époque. Avant de le revoir, je me rappelais de l’affiche (forcément) et de l’ambiguïté de cette sonate psycho-érotique mais pas d’un contenu aussi vitreux et soporifique. Entre deux bâillements, j’ai quand même noté les effets de mise en scène et les interprétations de Richard Bohringer et d’Anémone mais pour le reste… bof.
Adaptation d’un roman policier de René Belletto, Péril en la demeure est un exemple de ce que le cinéma français des années 80 pouvait offrir de plus créatif. Propulsant Christophe Malavoy, dans le rôle d’un prof de guitare un peu paumé, en objet de désir ultime pour tous les personnages bizarres qu’il rencontre (un beau casting composé de Nicole Garcia, Richard Bohringer, Anémone, Michel Piccoli, et de la jeune Anaïs Jeanneret), le film nous embarque dans une succession de séquences tour à tour étranges, drôles, érotiques, cocasses, malaisantes et flippantes, n’hésitant pas à flirter avec le fantastique pour renforcer son atmosphère énigmatique. La mise en scène de Michel Deville est remarquable de fluidité et d’inventivité.
Prétentieux, lent, irréaliste et chiant, ce film ne comporte strictement aucun intérêt si ce n'est de revoir la tête de certains acteurs dans les années 80.
J'aime les films des années 80, j'aime Bohringer, j'aime Malavoy... bref, mais alors là... je me suis endormi 2 fois, ça ne bouge pas, ça n'avance pas, il y a un montage bizarroïde avec des liaisons entre les scènes complètement loufoques, c'est consternant. Quant à l'histoire, la bourgeoise qui baise avec le prof de musique de sa fille, ah oui, très original... Malavoy et Garcia se promènent à poil une bonne partie du temps, ce qui peut réjouir certains, mais il n'y a vraiment rien d'autre de notable dans ce navet.
Très déçu par ce film des années 80 qui a eu du succès à sa sortie. Mais le temps a fait son effet et le film a perdu sans doute sa force. Résultat un film ennuyeux, au scénario alambiqué et une interprétation vraiment pas convaincante. Les acteurs surjouent et ne sont pas crédibles (notamment Piccoli qui rate complètement son interprétation). A oublier.
Un navet, un navet avec pourtant de bons acteurs..... une histoire qui, tournée autrement aurait pu être intéressante .... Une lenteur désespérante, des acteurs mal dirigés qui font ce qu ils peuvent !!!! Christophe Malavoy a l’air de l’idiot du village, Nicole Garcia à l air de s’ennuyer à mourir dans son rôle de femme fatale , Richard Borhinger n’a même pas l air de croire à son personnage, quant à Michel Piccoli, un si grand acteur, mais qu est ce qu’il est venu faire dans cette galère ????.... Seule Anémone à réussi à me faire sourire !
Le thriller érotique n a pas été un genre très développé dans le cinéma français. Ce péril en la demeure semble anticiper un peu un genre qui explosera dans le début des années 90. S il n est pas captivant et si son suspens ne prend pas toujours il est plutôt réussi au niveau de son ambiance assez étrange à l image de ses différents personnages ambiguës et difficilement cernables bien incarnés par un excellent casting. On trouve des bonnes idées de mise en scène qui relève une histoire qui aurait pu donner un film banal.
Un très bon film, qui a bien vieillit, très classieux, très élégant. Un intrigue policière intéressante en toile de fond qui sert de trame, mais surtout une tension permanente et un climat érotique de séduction croisée et aux multiples players. Nicole Garcia est absolument fascinante, d’une beauté diaphane et troublante. Malavoy lui donne une très belle réplique. Les scènes érotiques sont très belles, comme on savait les faire dans les années 80, avec de l’engagement, sans crainte, une nudité assumée. Il y a un côté Balthus dans la représentation des corps très pictural, aux cadrages hyper soignés, (on aperçoit d’ailleurs ses tableaux, en fond de décor) . Anémone est aussi formidable dans ce rôle plein d’ambigüité, on ne sait jamais son rôle exact dans ce néo-drame policier. Une réalisation très soignée, et une bande son de musique classique parfaitement sélectionnée, démontre toute la qualité de Michel Deville , réalisateur important et souvent sous-estimé. On se rappelle par exemple du « Mouton enragé » un très grand film aussi.
"Péril en la demeure" est vraiment excellent une bonne partie du film. Dès le début on est pris par son ambiance et ses personnages étranges parfaitement interprétés par d'excellents comédiens. On ne sait pas vraiment où tout ça va nous conduire, surtout avec l'apparition de l'énigmatique tueur à gage joué par Richard Bohringer. Puis le film s'essouffle quelque peu, n'avance plus vraiment, jusqu'à une fin qui ne m'a pas convaincu. "Péril en la demeure" n'est plus le petit bijou que j'avais vu à l'époque, quelque chose ne va plus dans l'écriture et dans une réalisation élégante qui tente des choses mais qui a maintenant un côté désuet. Ca n'en fait néanmoins pas un mauvais film, loin de là, et on peut toujours se laisser séduire par ce thriller gentiment érotique qui reste original.