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Jipis
39 abonnés
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4,5
Publiée le 5 juin 2012
Derrière cette petite merveille se cache deux hommes de biens, André Hunnebelle le réalisateur et Jean Halain Scénariste et dialoguiste nés tout deux coiffés par la paternité d'un cinéma de mouvement et de remarquables bons mots saupoudrant l’itinéraire joyeux, détaché de Cadet et de Jérôme s’adaptant à l’air du temps par la gaudriole, le baluchon au grand air, la pulvérisation des auberges et le don de triple vue dans un état second.
L’entretien de l’esprit chevaleresque accompagné d’une débrouillardise embusquée réglemente l’accès à des routes incertaines truffées d’un relationnel fécond entre illuminés tout uniformes et redingotes confondus.
« Quel est le nom de cette Bataille ? On vous le dira quand on l’aura gagnée ».
« Le peuple rêve d’avoir un chef pour avoir le plaisir de le renverser ».
« Depuis quand tire t’on sur les états majors ? ».
« La guerre est une chose trop importante pour être confiée à des civils ».
« Voici une époque ou la loi ne protège même plus celui qui l’a faite »
Toutes ces petites perles verbales assurent la liberté d’expressions d’agréables lunaires déconnéctés d’une époque ou tout est au mieux dans le pire des mondes. La noirceur révolutionnaire est gommée par de joyeux godelureaux de tout bord ferraillant sans haine péjorative dans les caves ou la taverne pour leurs honneurs ou l’affront fait à la belle.
Ce joli monde repeint par le burlesque une époque sanguinaire, on assomme plus que l’on tue. Ce joyeux parcours s’accompagne d’une ironie bienfaisante, de jeunes amoureux ne tiennent pas leurs promesses, les vestes se retournent allègrement, le général s’attribue une stratégie guerrière effectuée par le civil transcendé.
Qu’importent ces dysfonctionnements l’aventure est dans le pré, la roulotte, le champ de bataille ou la geôle ou l’on rebondit toujours. La bohémienne remplace la promise, le cœur est intemporel, il s’offre toujours à l’état neuf au hasard des rencontres.
Cadet est impulsif, sanguin, formaté pour le récit évolutif, il adapte son jarret au périmètre d’une action pleine de panache, de rebondissements et surtout de liberté.
Une indépendance pleine de vie mêlée d’imprévue rend supportable une époque ou les têtes ne tiennent plus sur les corps. Les évènements vus sous cet angle valent presque la peine d'être vécus
Film de "cape et d'épée" mou du genou et gnangnan qui pourra éventuellement distraire les enfants en bas âge entre deux épisodes de Casimir et Caliméro. François Périer et Bourvil font ce qu'ils peuvent mais peuvent-ils vraiment quelque chose dans cette pantalonnade de bas étage ? Une production vite faite mal faite à laquelle on ne fera montre d'aucune espèce d'indulgence : même le Technicolor nous arrache les yeux et la musique criarde nous écorche les oreilles. Aux oubliettes le Cadet !
Comme pour "Fanfan La tulipe", la magie n'opère plus. Lorsque j'étais enfant, j'adorais "Cadet Rousselle",parce qu'il y avait Bourvil. Mais aujourd'hui, je trouve ce film pas terrible malgré une bonne distribution : Bourvil, François Périer, Dany Robin. Seuls quelques seconds rôles s'en sortent bien : Noël Roquevert, Jacques Dufilho. De plus, les scènes de combat à l'épée sont très mal jouées voire limite ridicules, et on a rangé ce film dans la catégorie "Film de cape et d'épée".
Tout ceci à vraiment pris un coup de vieux , le scénario est inexistant la réalisation et l'interprétation sont au même niveau , on à fait bien mieux à cette période .
Une bonne petite comédie de cape et d'épées , comme il s'en faisait dans les années 50/60. De l'aventure , des bons combats, une bonne interpréattion. Bourvil est bien sûr excellent et donne le tempo au film.
Heureusement que Bourvil rattrape le film car s'il fallait compter sur François Perrin, c'est plutôt raté. Comme d'habitude, cet acteur offre une prestation pitoyable...
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3,0
Publiée le 24 décembre 2010
La mode du film de cape et d'èpèe s'est quelque peu perdue, mais elle a ètè une bonne èpoque du cinèma français dans les annèes 50-60! La mine est donc trop belle pour qu'on l'abandonne, et le rèalisateur Andrè Hunebelle, reprenant une chanson enfantine, imagine un "Cadet Rousselle" avec un ètonnant et intrèpide François Pèrier, flanquè du comique Bourvil dans le rôle de Baguindet , sans oublier dans les seconds rôles la charmante Dany Robin, Jacques Dufilho et Noël Roquevert! L'imagination a des limites mais Hunebelle connaît bien son mètier en signant un divertissement amusant et gentillet...
Aprés une belle version des Trois Mousquetaires, André Hunebelle rate son second film de cape et d'épée. La direction d'acteurs est quasi-inexistante. Hormis quelques pirouettes de Bourvil et Jacques Dufilho, il n'y a au final rien a sauver de cette erreur filmographique. A éviter...
Parmi les films de cape et d'épée les plus sympathiques avec de bons et joyeux comédiens, énormément de rebondissements et d'action, ça ne s'arrête jamais ! Par contre, c'est peut-être un peu trop long et la fin est moins aboutie.
Une charmante comédie qu'il ne faut pas prendre au sérieux même si l'époque post-révolutionnaire qu'elle nous restitue n'est pas propice à rigoler. Le scénario est distrayant, et rempli d'incohérences historiques, mais que diable, ce n'est pas le premier film du genre qui en contient. Passons donc au-dessus de cela! Je regrette juste un peu que l'acteur principal soit joué par quelqu'un si peu connu, avec un manque de charisme certain. Mais que voulez-vous, n'est pas Jean Marais ou Belmondo qui veut. A voir par les amateurs de comédie en costume d'époque et de film de cape et d'épée.
J'en gardais un bon souvenir d'enfance, la réalité m'a rattrapé. Dure fut la chute... Le début est franchement long... et con. L'humour de l'époque ne fait guère rire, même pas sourire.Quant aux combats..Et pire que tout l'image déplorable du DVD est mauvaise, très floue.Il reste de beaux paysages naturels et une atmosphère rendue.La deuxième partie du film est meilleure, heureusement. On y découvre par ailleurs une curiosité : le père Clavier.