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Un visiteur
0,5
Publiée le 5 septembre 2008
Le fascinant et talentueux Cronenberg signe là, son plus mauvais film... Sans pour autant être nul, le film se laisse voir mais étant donné la filmo de ce grand cinéaste, la deception est grande car Videodrome manque de rytme et d'énergie, ce qui nuit inévitablement à l'attrait du film... Dommage... Mais Cronenberg s'est largement rattrapé en nous offrant ses chefs-d'oeuvres singuliers devenus cultissimes...
Si le concept est intéressant, ce film m'a paru littéralement impossible à regarder tant il m'a dégouté... J'aime beaucoup Cronenberg mais Vidéodrome et ExistenZ m'ont vraiment déplu visuellement...
Vidéodrome est un film terriblement réaliste en dépis de son aspect fantastique. Son hyperbole permet à Cronenberg de lancer des pistes de réflexion toutes très pertinentes, en abordant un thème d'autant plus actuel aujourd'hui, à savoir l'alliénation et l'assujettissement de l'individu par la télévision. En effet, avec l'émergence et le développement de plus en plus fort des nouvelles technologies et masses médias, on assiste à une modification des modes de vie et de penser. Les médias contrôlent les esprits, bousculent tous les répères psychiques et corporels, et brisent les barrières établies entre fantasme et réalité.
Cronenberg va même encore plus loin en mettant en scéne, de manière assez viscérale, la fusion de la technique avec l'organique - thème qui semble fasciner le réalisateur - montrant explicitement la soumission et la nouvelle forme d'alliénation de l'individu, pour lequel, dans son experience schizophrénique, la vie se confond avec le virtuel et ne se résume plus qu'à une déformation de la réalité ( illusions ) et hallucinations rappelant les psychoses hallucinatoires. Ajouté à celà les dimensions de voyeurisme, dépendance, recherche de l'immortalité, fascination de l'homme pour la violence, une mise en scène toujours aussi délirante, voire dérangeante, et Cronenberg signe avec Videodrome, une oeuvre très riche.
Vidéodrome est un bon film plus complexe et subtil qu'il n'y parait, satire de la télévision et totalement visionnaire pour son époque. Mais on s'y perd un peu entre les hallucinations du héros et la réalité.
Une charge violente et visionnaire contre la télévision. Cronenberg continue ses expérimentations mêlant sexe et sang sur fond de discours contestataire, ici c'est l'abrutissement des masses par la télévision qui inquiet le réal et son message est limpide, tellement clair et bien vu qu'on peut aussi l'étendre à internet (qui n'existait pas à la sortie du film). Quand on voit tout les efforts vains de Romero pour tenir le même genre de discours dans son minable "diary of the dead" on a honte pour le papy de Pittsburg. Mis à part ça l'histoire est excellente et rythmée, le film regorge de visions fantasmagoriques, les maquillages sont bluffant puis James Wood est dans la place et il assure grave.
Un film assez déroutant, voir dérangeant sur certaines scènes. Ne cherchez pas à trouver quoi que ce soit de réaliste, Cronenberg a mélangé ici les hallucinations de James Woods et la réalité. Quelques réflexions sont néanmoins amenées : la télévision est-elle le reflet de notre société ? Quelle est son impact sur les spectateurs ? Doit-on tout montrer à la télévision dans le but de faire de l'audience ?
A mis chemin entre Total Recall et Strange Day, Videodrome est le pionnier d'un genre trop peu exploité que Matrix ou eXistenZ reprendront bien plus tard.
Ce film n'a pas vieillit, il donne toute la mesure du cinéma des année 80 à la fois mégalo, parano et intrigant. 4 étoiles pour avoir été un pionnier dans le genre !
Très bon film assez tordu pour ne pas dire complexe. Il joue sur le tableau ambigu du rôle de la télévision et de la violence sur le téléspectateur, cela donne une réflexion entre " devenons nous même l'acteur en étant influencé par la télévision, qu'elle soit bien ou mal comme ici" ou " influençons nous la télévision pour quelle soit le reflet de notre société " ( c'est comme cela que je l'ai ressenti ). Ici , Croneneberg pose les premières pierres d'une réflexion que chacun doit se poser , jusqu'où la télévision ira pour distraire notre appétit de nouveauté ( pour ne pas se lasser, allons toujours plus loin !!!!)..Film excellent, à posséder dans sa collection.
Terrible, fascinant, effrayant, Videodrome est tout à la fois. Pur film fantastique (l'expression des angoisses et des peurs à travers l'improbable), il déborde de détails déroutants dont seul David Cronenberg doit connaître la raison d'être. Cela dit, le genre a beau puiser ses sources dans nos pensées les plus profondes, il reste très ouvert en permettant à chacun de transposer dans le récit ses propres démons... Et puis, même si tout n'est pas explicite, le thème principal, lui, est très clair : le pouvoir psychologique et politique de la télévision sur les masses, l'impact des images sur les esprits, le formatage des pensées et l'assujettissement de la foule par l'assouvissement visuel de ses désirs primaires (violence et sexe). Difficile alors de ne pas faire le rapprochement avec notre quotidien, avec notre télé et ses programmes racoleurs (quoique le cinéma n'est pas non plus irréprochable dans le domaine). Videodrome est un film passionnant et viscéral qui explique une fuite en avant hélas inévitable dans l'abrutissement du peuple.
Videodrome est reconnu comme LE chef d'oeuvre de David Cronenberg par un bon nombre de cinéphiles. Il est certain que l'idée est méchamment géniale : jusqu'où l'être humain peut-il aller dans son délire passionnel - presque pulsionnel - et son aliénation mentale ? Cronenberg prend comme exemple illustratif le cas de Max ( James Wood ), directeur de programmes pornographiques diffusés à la télévision, bien décidé à proposer à ses téléspectateurs le Videodrome: une émission vivante et démoniaque capable de transformer la vie des gens. On retrouve la " new flesh " du cinéaste canadien ( présente dans la majeure partie de son oeuvre ) et les effets spéciaux sont saisissants et pour le moins choquants ( même si le film a quelque peu vieilli ). Videodrome s'impose comme une intéressante critique de la TV et de ses méfaits ( intéressante car la fiction reste fiction, puisque le réalisateur ne sombre jamais dans le documentarisme ou le didactisme ). Je ne mets que deux étoiles car le dénouement m'a déçu. Un bon film au final. PS : je ne sais pas pourquoi, mais je rapprocherais volontiers ce film du Body Double de Brian De Palma : peut être pour la similitude des thèmes ( la pornographie ) et pour le côté manipulateur.
Max voulait Vidéodrome mais c'est Vidéodrome qui l'a eu. Voilà pour l'histoire. Histoire qui s'avère le support d'une réflexion existentialo-philosophique sur les faits et méfaits du virtuel en matière vidéographique ; en ce sens le film apparaît d'actualité voire quelque peu prémonitoire pour son époque, bien que dans les années 80 le problème fût déjà posé eu égard aux technologies d'alors. Au final un très bon film qui marie avec intelligence mystère, gore, et thriller avec une pointe de surréalisme.
Un bon Cronenberg comme on les aime, qui dénonce le pouvoir télévisuel sur les gens et ses dérives, bien avant qu'apparaissent les RealTV. A noter la superbe prestation de J Woods...
C'est le genre de film dont on ne sort pas indemne dans la mesure où certaines séquences sont vraiment violentes visuellement, tout à l'air si vrai. Les thème du complot et de la manipulation sont intéressants et l'intrigue est bien construite, tout est cohérent et bien expliqué. On est vraiment absorbé par le film, un peu comme le personnage Max.
J'avais décidé de voir ce film pour son coté fantastique, l'histoire semblait attrayante. A en lire le synopsis et en voyant le début du film ; je m'attendais à quelque chose de plus erotico-gore mais non, Videodrome s'attarde plutôt sur le délire, la paranoïa grandissante du personnage. C'est un film où même le téléspectateur finit par ne plus savoir où est la réalité.
Ce film m'a fait penser de loin au film "le cercle" avec l'histoire des k7 vidéo et son côté fantastique. Il plaira eux amateurs de films fantastique un peu vieillot.
Comme dans eXistenZ Videodrome nous embrouille. Où est la réalité, où est la "fiction" (Le jeu dans eXistenZ et les hallucinations dans Videodrome.)? Et ça rend le film intéressant. C'est une critique de la télévision qui nous manipule ou plutôt comment manipuler les individus grâce a la télévision? Vaste question. Ce film m'a réellement fait penser a du K.Dick. En tout cas il me semble que les univers sont très proche.