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jamesluctor
134 abonnés
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4,5
Publiée le 1 mars 2011
Du cinéma cronenbergien à souhait ! Les allucinations sont particulièrement originale et intéressante dans leur symbolique (l'homme serait ici un magnétoscope, programmable...). Par contre, je n'ai rien compri à la première vision à part évidemment l'histoire en gros. Et certains détails continuent à m'échapper. C'est un film prise de tête, mais intéressant et original (le thème de la télévision est intéressant). Et j'aime beaucoup le réalisateu et son style.
Ça partait bien pourtant, mais la Cronenberg Touch prend très vite le dessus et pour tout le reste du film, c'est le grand bordel psycholo-organique habituel.
Un de mes cronenberg préférés. Les acteurs sont très bons (j'adore james wood décidement), l'histoire est super interessante, la forme est soigné et le fond est intelligent. Que dire de plus, j'adore!
Un film qui spécule magistralement, même si c’est avec noirceur, sur les nouveaux phénomènes technologiques : le virtuel, les contaminations réciproques de l'organique et du mécanique, la programmation... Quiconque s'y intéresse peut difficilement se dispenser de voir "Vidéodrome". La fin est un vertige d’angoisse : tout cela mène-t-il à une métamorphose existentielle (« the new flesh », le corps modifié ou dématérialisé) ou à une annihilation morbide irrémédiable…
Pour résumer la trame, à défaut de comprendre toutes les péripéties, ça serait l'histoire d'un apprenti sorcier piégé dans une affaire de snuff movie.
Qualité accessoire du film : Cronenberg sait rendre mystérieux et inquiétants au possible les décors et les intérieurs urbains, en l'occurrence ceux de la ville de Toronto.
Dans les années 80, Cronenberg s'imposait comme un des maîtres du cinéma fantastique. "Vidéodrome", cauchemar sexuel malsain et viscéral fascine encore aujourd'hui. Critique osée et virulente de la société de consommation de masse, James Woods y trouve l'un de ses premiers grands rôles et est excellent. Bien avant "Existenz", Cronenberg oscillait entre vie réelle et vie virtuelle (ici télévisuelle) et signait ce qui est devenu un classique du genre.
Encore un truc tordu que nous livrait le père Cronenberg il y a maintenant 26 ans de cela. Un film comme lui-même sait les faire avec une histoire et une approche totalement déjantée voire tirée par les cheveux. Mais Cronenberg maîtrise son joyeux bordel, et c'est là que son oeuvre devient intéressante. Il nous décrit un monde où "la télévision devient la réalité, et la réalité devient moins que la télévision." Ici, le directeur d'une chaîne cablée pour adulte est à la recherche des programmes les plus contreversés qui soient, et tombe sur l'un d'entre eux, appelé "Videodrome". Un simple plan séquence de torture et de mutilation. Tout ce que recherchait apparemment le directeur de cette chaîne. Mais il va s'avèrer que ce programme contrôle les esprits en leur imposant une tumeur cérébrale, menant à hallucinations et contrôle d'esprit.
Videodrome enchaîne les scènes avec une cohérence plus ou moins notable, et semble parfois mener le spectateur vers une réelle impasse de compréhension, où plus rien ne devient logique. Où plus rien n'a de sens. Nous le savons, Cronenberg est destiné à une petite partie de cinéphiles et est loin de plaire à tout le monde, tant ses films, aux apparences simples, sont complèxes.
Toujours bien mené, et quelque peu malsain, Videodrome n'est pas le meilleur Cronenberg selon moi, mais reste un film intéressant, à voir et à décortiquer.
Qui y pensait il ya 25 ans des dégats que provoquerait la télé? Cronenberg l'avait superbement anoncé avec videodrome! et cette phrase : "vous leur avez nui mais pas détruit", la télé alien la télé a un pouvoir enorme depuis toujours, et elle l'aura pour toujours, Attention a vos neurones !!!!! :-p
Film purement Cronergbien, Vidéodrome fait partie de ses plus grand film. Le scénario se concentre sur deux entre deux association, l'une qui veut rendre les humains des étres restant devant la télé et l'autre veut les rendre violent et servent le gouvernement. Entre ces deux, ce trouve Max Renn, dont la chaine porno qu'il dirige est l'enjeu principal, ses proches vont en patir et va avoir des halunation qui seront pour le manipuler, un cas comme dans l'autre. Les acteurs joue bien (surtout Woods et Harry). L'image est belle et la mise en scene est bonne.
Videodrome est le septième long-métrage du réalisateur canadien David Cronenberg. Loin du vulgaire film de série B avec lequel on pourrait le confondre, Videodrome livre une critique hallucinée du monde contemporain. Rien n’est jamais gratuit chez ce réalisateur qui aime à construire un univers fantasmé cohérent et en extirper une critique acerbe de nos déviances technologiques et sociales. Cronenberg tourne et retourne ici ses thèmes favoris : mutations organiques, violence et érotisme, contagion, ou encore, frontière entre réel et imaginaire. Tout cela concourt à faire de Videodrome un objet filmique déroutant, difficile à appréhender et quasiment prophétique. Culte, visionnaire, dérangeant, prophétique... Bref, je vous encourage à y jeter un œil sans plus attendre !
David Cronenberg a déclaré qu'il avait un jour tenté d'imaginer ce qu'il se passerait lorsqu'un homme rentrant seul chez lui enclancherait une vidéo porno dans son magnétoscope... Dans "videodrome", cet homme est Max Renn (patronyme de "renaissance", alias James Wood, au top), héros cronenbergien malade, faisant suite à ceux de "frissons" et "rage". Max, aventurier d'un nouveau monde cathodique, se transformera littéralement en magnétoscope: ses émois, peurs et désirs s'incarneront dans son corps. Ce temple de chair parcouru d'ondes hertziennes, visité par des entités virtuelles.Quant à Nicky (debbie Harry, surprenante!), sa "compagne de jeux", c'est par le biais d'un certain masochisme qu'elle finira par se désincarner dans le téléviseur, pour en devenir sa voix, son ame. Quinze ans plus tard, Cronenberg, avec son mésestimé ExistenZ, continuera sa réflexion sur le virtuel. Cette fois, il le fera via le biais de l'avénement des jeux videos. Réalisé en 1999, à l'aube du 21ème siècle; siècle de "la nouvelle chair"?
Une oeuvre majeure, fascinante, troublante, viscérale ! Et surtout , 30 ans plus tard, jamais ce film ne saurait être autant d'actualité. L'omniprésence des médias sous toutes ses formes, de la technologie, conditionnant, métamorphosant l'homme, remplaçant une réalité par une autre. Qu'est-ce qui est vivant, qu'est-ce qui ne l'est pas ? Qu'est-ce qui est réel, qu'est-ce qui ne l'est pas ? De bout en bout, nous sommes dans la peau du personnage de Max, tout est vécu et ressentit à travers ce qu'il vit. Ce qui déroute d'autant plus, impossible d'entrevoir la frontière entre réel et hallu. Impossible aussi d'avoir une vision concrète de la part de Cronenberg, laissant tout du long de cette expérience labyrinthique une délicieuse ambiguïté. On ne sait même pas dire à la fin si c'est du fatalisme, de l'optimisme. En tout cas ça fait froid dans le dos, et c'est incroyablement visionnaire ! Un chef d'oeuvre !
Oeuvre avant-gardiste optant pour la prise de conscience trash, « Videodrome » contamine les esprits tel un virus pour nous désigner esclave d'une société éprise de l'audio-visuel. Cronenberg retranscrit sa pensée dans un monde démentiel où chacun acquiesce à se laisser corrompre par la vulgarité de l'image et de son contenu sans trouver de mal dans leurs actes. Théorie impensable et irrationnelle quand on y réfléchit, mais que s'y l'on analyse et approfondie, nous devient bien plus plausible et effrayante. Car oui, toute la manœuvre consiste à jouer sur notre peur, cette peur d'une société à la merci de la technologie qui trouverait logique et plaisant de regarder des émissions sado-masochistes à longueur de temps, de créer des boutiques équipées de téléviseurs pour abrutir au mieux les consommateurs, de ne trouver plus rien de scandaleux et de choquant dans une civilisation jouant sur ce même paradoxe. L'influence des technologies et de leurs impacts, Cronenberg l'avait déjà compris 30 ans plus tôt. Entre l'instinct grégaire d'une foule avançant tête baissée et des chefs d'états faisant avancer le monde sans penser au lendemain, la question primordiale à se poser est : Comment pourrions nous en arriver là ? Il est difficile à l'heure actuelle de s'imaginer vivre dans un tel monde, même si nous nous y rapprochons de plus en plus, peut-être qu'un jour la fiction dépassera la réalité et le monde s'inclinera devant elle. « Videodrome » nous éclair sur l'avenir en amenant un message pertinent et terrifiant - Une création visionnaire émanant d'un cinéma d'auteur a l'allure morbide, où Cronenberg expose son talent hors-pair pour la mise en scène et sa fascination pour la mutation de l'être humain. Intelligent, destructeur et futuriste, « Videodrome » s'impose donc indéniablement comme l'une des référence en terme de science-fiction. « Long live the new flesh ! » - Cronenberg avait décidément tout compris.
Sorte de préquelle au futur eXistenZ, Videodrome est encore plus flou et dérangeant. On retrouve encore une fois cette limite entre réalité et virtuelle, mélangeant habilement chair et technologie. Le résultat est visuellement parfois choquant, et psychologiquement un peu dur à suivre pour le spectateur non patient. Un belle œuvre qui amène réflexion, mais parfois trop complexe, à voir!
A mis chemin entre Total Recall et Strange Day, Videodrome est le pionnier d'un genre trop peu exploité que Matrix ou eXistenZ reprendront bien plus tard.
Ce film n'a pas vieillit, il donne toute la mesure du cinéma des année 80 à la fois mégalo, parano et intrigant. 4 étoiles pour avoir été un pionnier dans le genre !