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this is my movies
700 abonnés
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4,5
Publiée le 31 août 2017
Film ultra-prophétique s'il en est, ce chef d'oeuvre de D. Cronenberg peut se déguster en tant que simple film de SF, d'abord satire sociale qui glisse peu à peu vers le genre, flirtant avec le polar. Bénéficiant d'effets spéciaux incroyables (même si certaines textures ne sont pas parfaites) signés par R. Baker, le film est aussi porté par des acteurs au top, un scénario bien construit et il nous pousse à la réflexion. Bref, un film impeccable, qui délivre son message subversif avec subtilité tout en proposant un spectacle agréable et prenant. La recette parfaite du bon film de genre. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Dans Videodrome, David Cronenberg laisse déjà libre court à ses délires organiques tout en critiquant sévèrement déjà l'univers télévisuel ainsi que cette course au voyeurisme aussi dérangeant qu'hypnotique. En un sens c'est très visionnaire comme film et chacun y comprendra ce qu'il voudra, notamment après cette fin assez brutale. Côté réalisation le canadien nous propose des effets spéciaux saisissants pour l'époque et cultive toujours ce sens aiguisé du malaise, son fond de commerce en quelque sorte. Le casting est bon également avec un James Wood inspiré en tête, glissant doucement mais sûrement dans la folie. C'est du bon boulot, c'est maîtrisé de bout en bout et l'on retrouve avec plaisir la plupart des thématiques fétiches de Cronenberg même si l'on est évidemment pas certain d'avoir saisi toute la substance de son récit. Un classique en somme.
“Le médium, c'est le message” Cronenberg signe une œuvre visionnaire sur le pouvoir d’aliénation des images, à travers un thriller hallucinatoire aussi fascinant que malsain, mais au récit un peu trop confus et visuellement daté, porté par un impeccable James Woods. 3,25
le rapport de l’homme aux médias et son devenir technologique selon Crononberg. Entre hallucinations et réalité, la folie n'est jamais loin face à ceux, manipulés, qui se font happer par le programme. Un thriller à l'univers fascinant voire expérimental et aux effets traumatiques. Évidemment difficile d'accès.
Inclassable, Videodrome fait partie de ces ovnis troublants du Cinéma. Des scènes qui oscillent entre la sci-fi, le gore et l'érotique, toujours intelligemment et bien mené. Un film déroutant à l'époque peut-être, mais ne fonctionne plus trop aujourd'hui car il vieillit mal il faut l'avouer.
Une fois de plus le Cinéma très spécial de Cronenberg surprend ! entre sexe, paranoïa, et autres délires purement psychédéliques, il ne s'en sert vraiment pas trop mal !
Ah, les bons effets-spéciaux bien visqueux de David Cronenberg ! À la façon de "Ring" (ou encore son remake américain "The ring"), "Videodrome" relate l'histoire d'une VHS mystérieuse et maléfique. Ici, la vision de cette cassette provoquera hallucinations à long terme pour son spectateur. "Videodrome", film parfaitement ancré dans le style du cinéaste, se dotera d'un délire fascinant dont on ne décrochera pas, en plus de dénoncer subtilement l'évolution de notre société, et sa nouvelle drogue télévisuelle.
Sorti en 1983, "Videodrome" est sans conteste le premier film important de David Cronenberg. En effet, si "Chromosome 3" ou "Scanners" s'avéraient efficaces et laissaient entrevoir quelques parcelles de son univers, celui-ci était encore beaucoup trop épars. "Videodrome" change désormais la donne et révèle le Cronenberg à la fois cinématographique, social et politique. Ce n'est plus à un simple bon faiseur de films frôlant la série B que le spectateur a affaire mais à un réel artiste dont l'univers inspirera une génération de congénères. À travers l'histoire de ce patron minable d'une chaîne porno et de l'inquiétant programme qu'il reçoit, le cinéaste impose d'emblée l'un de ses thèmes phares : le pouvoir du média. Il s'affirme au passage comme un pionnier certain concernant la thématique de la mystérieuse cassette vidéo qui hantera plus tard Lynch ou Haneke. affecte non seulement l'esprit mais également la chair humaine. En complément se dévoile une autre de ses obsessions, à savoir la difficile distinction entre réalité et virtualité qu'il reprendra une quinzaine d'années plus tard dans "Existenz". James Woods trouve l'un de ses rôles les plus marquants. Peut-être trop court, il s'agit néanmoins d'un jalon d'importance pour le cinéaste.
Le thème du film est intéressant, à savoir l’influence néfaste des images, à l’époque, celle de la télévision, énoncé visionnaire avec le recul du temps (41 ans), où les écrans (smartphones, tablettes, ordinateurs) avec accès à internet, ont remplacé la télévision. Malheureusement, le fond du discours est amoindri par la forme : le film reste confus, en supprimant la différenciation entre réalité et sa représentation sous forme d’hallucinations. Peut-être pour immerger le spectateur dans la tête de Max Renn (James WOODS), directeur de la chaine télévisée Canal 83, diffusant des films pornographiques ? Personnage cynique et antipathique auquel il est difficile de s’intéresser, malgré ses crises d’hallucinations provoquées par le programme Vidéodrome qui filme des actes réels, violents et mortels. Malgré la qualité des effets spéciaux concernant les atteintes corporelles (spoiler: plaie béante et suintante dans l’abdomen de Renn où il peut glisser un révolver ou une cassette V.H.S. ! ), le spectateur est plongé dans un film de série B, que la musique angoissante (à l’orgue) d’Howard SHORE (3e collaboration sur 12) et la présence de la chanteuse du groupe Blondie, Deborah HARRY, maitresse d’un soir, masochiste, de Renn, ne sauvent pas. Le film est beaucoup moins convaincant que « Invasion Los Angeles » (1988) de John Carpenter, où même si le contexte est différent (infiltration d’extra-terrestres à visage humain dans la population), il est aussi question de la diffusion de messages subliminaux pour endormir la population.
Du Cronenberg pur jus. On retrouve sans problème l'univers du réalisateur canadien et notamment les rapports entre l'humain et la technologie et le tout abordé de manière psychologique. C'est du bon Simon !!!!!
Un des films les plus puissants de son auteur et des plus réussis. Une vision de l’emprise télévisuelle et une vision sado-masochiste de notre rapport avec ce média ; un choc visuel et mental. Ne serais-ce qu’au niveau visuel. Cronenberg, évitant les débordements sanglants, aime à parler de viande, de chair sans âme, sa réalisation est très significative, il y a tant de signification derrière ses mouvements lents, larges et si douloureux parfois. Et ses plans fixes qui peuvent rendre mal-à-l’aise. Un film visuellement violent et pénible, aggressif et jouissif. Alors la critique de notre univers télévisuel va se trouver être encore plus cinglante : Admirez ces métaphore de l’homme fouettant son maitre, de l’homme magnétoscope qui absorbe les images directement, de l’homme qui absorbe la violence d’une arme comme partie de lui. Décrypter c’est adoptez le point de vue de cet auteur toujours très en avance sur son temps, très réfléchi et intéressant ; son film est à l’image de notre monde : absurde, extrème, méchant, violent et complaisant. Mais ne sera guère découvert par la nouvelle génération. Il faut qu'a l'époque ; la photographie était du même style (ce qui refroidira deja les ados). JE met trois étoiles pour l'ensemble, mâis si l'image et tout le reste avait été remastérisé ; cela ne serait pas pareil et je pense que je lui aurait mis 3,5? Dommage. Mais pour l'époque, ce fut un film énorme par tout ce qu'il fait passer. Un remake se met en route, mais reste à voir si il resteront sur le même truc ou si il devellopera des choses en plus. Meme si celui-ci est deja bien traité, notamment au niveau des genres ; ou science fiction, horreur et j'en passe... A était complètement maitrisé. Apres plus de 20 ans plus tard, le film a quand même bien vieillit. Reste à voir si un réalisateur prendra la relève pour en faire un remake (ou généralement, soit on est dessus ; soit c'est totalement le contraire. Donc verrons bien comment cela va se dégoupiller.
Le Cinéma de Cronenberg est très particulier. Videodrome est un film très en avance sur son temps. Cronenberg manipule ces personnages comme il manipule les spectateurs. On est fasciné par tant de créativité et d'ingéniosité. Un Scénario à double sens, où la folie prend le pas. Un body horror saisissant et scotchant pour son époque, suivi d'une conclusion qui prend tout son sens !