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    Videodrome
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    aberdeen76
    aberdeen76

    45 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 septembre 2011
    Un film "old school" à l'ambiance assez réussie, dénonçant avec virulence le pouvoir de la télévision et instaurant une réflexion sur le contenu des programmes proposés. Le scénario est pourtant difficilement compréhensible et les acteurs parfois pas très convaincants. Un film enrichissant au niveau de la culture cinématographique mais qui a plutôt mal vieilli. Moyen donc.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    Un dirigeant d'une petite chaîne de tv de porno soft, découvre l'existence d'un.programme de snuff movie qui serait diffusé aux états-unis. Intéressé, il cherche à entrer en contact avec ses concepteurs. Cronenberg signe ici un des ses films plutôt opaque dont il a le secret. Mon hypothèse est que le film est une critique et un avertissement sur le rôle de la tv dans nos vies. A force d'être regardée, ses programmes finissent par nous manipuler au plus profond de nous même. Déjà dans les années 50, le philosophe gunther Anders nous prévenait et nous mettait en garde sur la venue d'une société où nous allions "vivre" par procuration, en raison de l'addiction aux écrans. Cette société est aujourd'hui advenue et c'est pourquoi "vidéodrome " fait office de film prophétique. Ce serait oublier notamment e les travaux de Anders, de Marcuse notamment, sans parler chez nous de ceux de Guy Debord exprimée dans son fameux livre "la société du spectacle ". Disons que c'est plutôt chez ses derniers, dont les travaux remontent aux années 50, qu'il faut voir un aspect prophétique. Le film de Cronenberg est très bien conduit dans sa première partie. La seconde m'a semblé inférieure. Les amateurs du réalisateur ne le manqueront pas, même s'il n'est pas une des plus grandes réussites de Cronenberg. A mes yeux, " history of violence" et "les promesses de l'ombre" sont ses chefs-d'œuvre.
    kibruk
    kibruk

    145 abonnés 2 547 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2010
    Premier constat, "Videodrome" a vraiment très mal vieilli, et finalement il ne mérite d'être vu que pour sa culture cinématographique. C'est bien un Cronenberg pur cru, donc fondamentalement perturbé et dérangeant. Comme dans beaucoup de ses films, les objets se transforment, les corps mutent, et cet aspect si singulier du cinéma de Cronenberg est vraiment l'élément le plus réussi (d'autant plus que les effets spéciaux sont loin d'être ridicules). Mais hélas, le scénario sombre dans une réflexion totalement opaque sur les méfaits de la télévision et devient totalement incompréhensible.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 septembre 2009
    Un grand et bon film qui donne matière à réflexion. James Woods est parfait dans son rôle. Tout est réuni pour passer un bon moment, on peut ensuite passer encore du temps sur le décryptage du film dont plusieurs rapport très intéressants sont disponibles sur internet.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2012
    Jamais Cronenberg n'aura poussé plus loin dans ses thèmes décalés que dans Vidéodrome : horreur complète lorsque réalité et fiction s'entremêlent, le héros ne contrôle plus la distance qu'il avait avec le monde de la vidéo (images de violence et de haine). A cette plongée dans un univers parallèle, on peut bien évidemment associer une métaphore sexuelle : la forme de l'orifice ventral de Max Renn a la forme d'un vagin. Et c'est ainsi durant tout le film... Mais ce qui rend le film complètement malsain, c'est que l'on erre dans des fumées allégoriques de gore et d'inhumain. Cronenberg ne paraît pas toujours se soucier de la compréhension du film : ce qui paraissait être un film banal au début se révèle une exploration des univers lugubres sortis de l'imagination du cinéaste canadien. La conclusion du film est l'un des seuls éléments prévisibles : on sent tout au long du film que Max est en train de descendre dans un gouffre qu'il ne pourra remonter, quoi qu'il arrive. Et c'est une descente aux enfers d'autant plus terrible qu'il paraît l'ignorer ou bien tout simplement ne pas la comprendre et donc ne même pas essayer à l'éviter.
    Legid
    Legid

    36 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2014
    Un film étrange auquel soit on adhère totalement, soit on n'adhère pas du tout. Pour ma part, il s'agit de la seconde possibilité. Si on retrouve les thématiques du cinéma de Cronenberg avec la métamorphose, l'illusion et ce rapport si particulier à la destruction de la chair, le résultat peut totalement rebuter.
    Pourtant le film est bien réalisé avec des effets spéciaux réussis pour l'époque mais le scénario est bien trop obscur pour m'avoir accroché.
    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2017
    Avec "Videodrome", David Cronenberg réalisait sa première œuvre majeure, réflexion aussi fascinante que perturbante sur le pouvoir de la télévision. Après des premiers films explorant allègrement les rapports de la chair de manière un peu fauchée, le voilà qui prend son envol avec un film à l'efficacité aussi redoutable que sa mise en scène est simple. Le cinéaste a en effet toujours préféré une certaine épure du cadre pour mieux retenir l'attention et cela fonctionne à merveille ici : conscient du pouvoir de l'écran, il choisit ses cadres minutieusement pour mieux nous plonger au cœur de cette descente aux enfers, celle d'un patron d'une petite chaîne érotique sur le câble qui découvre un programme de snuff intitulé Videodrome... Impossible de décrire la suite tant elle est complètement folle mais inoubliable, marquée par des images qui restent : le magnétoscope en forme de vagin naissant sur le ventre de James Woods (charismatique en diable dans ce rôle de cynique), le corps de Deborah Harry prêt à subir des sévices, la main et le pistolet qui ne font qu'un, la télévision mouvante... Difficile de franchement comprendre toutes les subtilités du scénario qui viennent titiller notre inconscient et qui, dès 1983, montre que Cronenberg prophétise l'invasion des écrans de toutes sortes, déformant notre rapport à la réalité. Incroyablement visionnaire, le message du film reste aussi troublant aujourd'hui et se montre particulièrement audacieux, peut-être est-ce même le film le plus audacieux de son réalisateur qui a vu juste, traitant sans pareil la culture de l'écran et ses dérives...
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    42 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2015
    Euh ok, c'était bizarre. Je sais que le thème de prédilection de Cronenberg c'est le corps humain et sa dégradation, mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi poussé dans Vidéodrome. Le personnage principal tombe par hasard sur Vidéodrome, une émission illégale qui diffuse des scènes violentes (tortures, meurtres...). Il devient rapidement obsédé par ces images, au point de commencer à développer une sorte d'attirance sexuelle envers la technologie : on peut prendre l'exemple du magnétoscope et de la cassette qui palpite, mais la scène qui restera dans les mémoires est très certainement celle où le héros caresse sa télé de la même manière qu'il caresserait une femme, avant de plonger sa tête dans l'écran, comme si c'était une paire de seins. Aussi fascinant que dérangeant. Et cette phrase résume un peu tout le film en fait. Le personnage principal perd rapidement pied avec le réel, ce qui fait qu'on suit un genre de délire halluciné pendant une heure et demi, sans jamais savoir si on est dans un rêve, dans une émission de télé ou dans la réalité. La réalisation va bien évidemment renforcer ce sentiment, en proposant beaucoup de changement de décors d'un plan à l'autre ainsi que des mises en abyme régulières. Bien que le résultat soit assez obscur et se prête beaucoup à l'analyse, le fil conducteur du scénario reste toujours visible, prenant soin d'orienter le spectateur le plus perdu. Je ne pense pas que Vidéodrome soit un film qui se raconte, c'est un film à vivre. Cronenberg s’interroge sur le rapport au réel et expose les travers d'une démocratisation excessive des images. Il prolongera d'ailleurs sa réflexion dans eXistenZ, sorti quelques années plus tard.
    kieran_h3ld
    kieran_h3ld

    30 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2022
    Videodrome c'est de loin le film le plus complexe de Cronenberg. L'histoire en très bref : un type tient une chaîne de télé montrant des images allant du porno soft, jusqu'à la violence hard par simple but "économique", comme il le dit sur un plateau télé, il propose des émissions que l'on ne voit pas ailleurs, des émissions étant un exutoire aux fantasmes et aux frustrations des gens. À la recherche de nouvelles émissions, il tombe sur une cassette pirate s'appelant Videodrome, qui montre des jeunes femmes subissant des tortures physiques comme sexuelles. Et très vite il commence à percevoir des sortes d'hallucination, le plongeant de plus en plus dans la folie.

    Ces hallucinations donnent évidemment des moments très étranges et viscéraux, déjà de par ce qu'elles montrent forcément (je préfère ne pas en dire plus), mais aussi car le rendu à l'image est particulièrement impressionnant, Rick Baker en est pour beaucoup. Son travail au niveau make up (appelez ça comme vous le voulez) est superbe. Que ce soit sur des objets prenant vie, le ventre de Max (le "heros") se transformant en un espèce de vagin, la cassette devenue vivante s'y insérant, ou un flingue directement sortit de cette organe féminin qui fusionne avec le bras de Max.... Voilà un peu l'ambiance. Ils se sont bien trouvé ces deux la en tout cas, leur amour commun pour les dégueulasseries est évident. Et puis Cronenberg joue aussi très bien sûr les changements de couleurs au gré de ces hallucinations, ou des moments réels.

    Le personnage principal, incarné par un excellent James Woods nous interroge sur nos pulsions les plus sombres, celles que l'on ne veut pas s'avouer, celles qu'on ne connaît pas même. Le plaisir de voyeurisme aussi, à regarder cette violence, ou y participer. Comme il le fait dans des parties de jeu sadomasochiste avec la belle Nicky notamment, qui elle, assume d'être à fond dans ses délires là. Il nous interpelle aussi sur notre capacité à différencier le réel du faux. Est ce que Videodrome (la cassette) est mis en scène, ou est ce que c'est pour de vrai ? Ce qui est sûr c'est que cette cassette provenant de Pittsburgh fascine le personnage autant que le Videodrome de Cronenberg nous fascine en tant que spectateur.

    C'est vrai que sa narration peut sembler un peu bancale, ou nous faire éprouver la sensation qu'il nous manque quelque chose. Mais je pense sincèrement que c'était l'effet voulu par Cronenberg, en plaçant son récit du seul point de vue du directeur de la chaîne de télé. De mon côté cela a rendu le film d'autant plus captivant. Surtout qu'il est déjà doté d'une atmosphère particulièrement étrange et obscur, nous plongeant dans une paranoïa, grace notamment à un travail impeccable de Howard Shore à la BO.

    Le scénario est vraiment couillu, car il peut vite nous laisser de côté. Il part dans un délire innatendu, à base de théorie du complot (SPOILER) : les gens étant derrière ses cassettes provoquant des hallucinations, serait en fait des personnes bossant pour le compte de politiciens ou je ne sais quoi. Mais le type à la base de ces théories étant lui même "virtuel", on ne peut être sûr de rien.  C'est à l'interprétation de chacun. C'est de toute façon la ligne directrice du film, flirtant sans cesse entre réalité ou illusion. On peut clairement faire un rapprochement avec quelque chose de Lynchéen.

    Et puis le David se permet même des petits discours sur l'ultra présence de la technologie, la télévision en particulier, son emprise sur nous, le rapport de l'homme à l'image, à la violence, la violence retransmise par les médias et tout le bazar.

    Et tout ça en 90 minutes, oui oui, 1h30.
    deakins44
    deakins44

    5 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2014
    Je ne suis pas fan des films de Cronenberg, mais ayant beaucoup entendu parler de "Vidéodrome" en bien, je me suis décidé à me mettre devant ce film, mais comme à chacun des films du réalisateur canadien, je suis partagé. Un poil meilleur que "Existenz" qui est dans la même veine, voici un ovni qui partage à plus d'un titre. L'idée est de dénoncer les méfaits des médias sur les personnes lambdas et les conséquences sur notre comportement. On pourrait presque parler d'une oeuvre avant-gardiste, tellement adaptée à notre époque, mais à la sauce Cronenberg, on se retrouve en face d'une oeuvre complètement mystérieuse et dense, à la limite incompréhensible. Alors oui, le film possède de solides atouts : une ambiance sombre et étrange, une BO réussie et un acteur principal au top. Si certaines scènes sont vraiment réussies dans lesquelles on peut comprendre le message qui nous est adressé, dans d'autres plus alambiquées, il est vraiment difficile de voir où se dirige le réalisateur. En effet, son but est de nous perdre avec le héros dans les méandres de la télévision et de ses effets, mais parfois on a vraiment du mal à percevoir l'idée qui en ressort. Je ressens souvent ce sentiment avec les œuvres de Cronenberg, on ne peut pas dire que ce film soit moyen, il est même plutôt bon, mais le sentiment d'incompréhension que l'on ressent nous empêche de profiter pleinement de cette oeuvre.
    Lil Sprite
    Lil Sprite

    41 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2023
    Un film culte, avec des thèmes forts qui sont encore d'actualités. C'est pour moi la grande force de ce film. Ça, ainsi que les moments de Body Horror qui sont plutôt efficace encore aujourd'hui.
    Les acteurs sont tous convaincants et la mise en scène de Cronenberg est réussi.
    Néanmoins je dois avouer que le film nous perd un peu et à quelques longueurs pour ce que l'histoire veut nous raconter.
    Death_Metallus
    Death_Metallus

    11 abonnés 417 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2011
    Un film hallucinatoire, métaphorique et avant-gardiste. Beaucoup voient en lui la plus grande oeuvre de David Cronenberg. Tout d'abord, précisons que Videodrome a été tourné dans l'urgence. Le scénario a été écrit pendant le tournage et n'est donc pas aussi maîtrisé que le réalisateur canadien l'aurait voulu. Videodrome c'est l'histoire de la transformation de son héros, de son propre point de vue, c'est à dire de manière subjective. Le personnage principal (et nous avec) se perd entre illusion et réalité. Ses hallucinations sont causées par le visionnage d'une émission, et la réception d'un signal vidéo, qui transforme physiquement celui qui la regarde. Cette émission est produite par une organisation politique fasciste qui souhaite l'utiliser de manière à contrôler un maximum de spectateurs. On peut donc y voir une mise en garde face aux dangers des nouvelles technologies (ici, la télévision) qui menacent d'aliéner l'homme. Celui-ci ne perçoit plus qu'une seule vérité, celle dictée par les médias. La télévision, en créant une réalité alternative, possède un pouvoir divin et devient une entité religieuse sans laquelle l'homme ne peut plus exister. De même, on peut aussi y voir un film philosophique qui défend la liberté. Quoiqu'il en soit, Videodrome est un film avant-gardiste pour son époque, annonçant déjà l'univers d'Existenz ou de Matrix. Probablement le plus ambitieux des films de Cronenberg avant qu'il soit totalement reconnu par le grand public avec La Mouche. Néanmoins, je lui préfère Scanners ou Frissons, qui sont à mon avis mieux maîtrisés.
    LaCritique
    LaCritique

    11 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2024
    Une mise en abîme qui sème volontairement la confusion basée sur une critique de l’impact de la télévision sur nos sociétés occidentales.
    Le tout doublé d’un thème particulièrement avant-gardiste sur la consommation de contenus pornographiques toujours plus hardcores.

    Des sujets qui auraient été d’autant plus efficaces si Cronenberg n’avait pas cherché à intégrer à tout prix le spectateur dans le cœur du film et de jouer sur la confusion qu’émane du scénario pour faire passer ses messages.

    Car si les thèmes traités sont profonds, ils sont vites éclipsés par une histoire confuse ou les illusions provoquées par la cassette « Videodrome » endossent toutes les responsabilités d’un scénario mal ficelé.

    Les excellents effets pratiques et la bonne gueule de l’acteur principal (qui n’offre pas la performance du siècle) joue plutôt en faveur du film qui reste malgré tout assez faible et imprécis sur ce qu’il cherche à nous transmettre.

    Le Videodrome aurait-il fait une nouvelle victime ?
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    Le film a clairement vieilli, et fait sourire maintenant, le support cassette vidéo n'y est sûrement pas pour rien. Néanmoins, il reste dérangeant aujourd'hui, avec sa succession de scènes horrifiques. Et l'idée générale reste, elle actuelle. Néanmoins, à cause d'un rythme haché et d'une complaisance dans le gore, je trouve qu'on a du mal à rentrer dans vidéodrome et à vraiment accrocher.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 201 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2020
    Un film d’anticipation, sous la forme d’une métaphore de ce que pourrait devenir la télévision dans les années à venir (pour rappel, nous sommes au début des années 80, entre les snuff-movies qui s’échangent sous le manteau, l’avènement de la VHS, l’âge d’or des vidéo-clubs et les balbutiements de la télévision par satellite, la télévision avait de beaux jours devant elle… bien avant qu’Internet ne vienne changer la donne).

    Visionnaire et prophétique (quand on voit ce qu’est devenue la télévision au début des années 2000…), David Cronenberg met en scène une diatribe au vitriol contre ce média, devant lequel nous nous abrutissons (ou nous nous informons) plusieurs heures par semaine (tout dépend du public).

    Vidéodrome (1983) dépeint un patron de chaîne (spécialisée dans les contenus violents & pornographiques) constamment à l’affût du moindre programme télévisuel choquant, qui puisse être susceptible de plaire à son audimat. Quitte à proposer des programmes sadomasochistes, à la limite du snuff-movie.

    David Cronenberg reste égale à lui-même et continue de s’intéresser de près aux mutations génétiques, comme il l’avait fait avec ses précédents films (ou comme il le fera avec les suivants). Il en résulte un film culte oscillant entre le fantastique et l’horreur. Une œuvre organique et déstabilisante, clairement à ne pas mettre en toutes les mains. La lecture et la compréhension ne sont pas simples et il faut bien plus qu’un simple visionnage pour tout assimiler et comprendre pleinement ce qu’a bien voulu nous faire assimiler le réalisateur.

    Cependant, il faut bien admettre une chose, les prouesses esthétiques (ou prothétiques) de Rick Baker. A l’image de ce qui avait déjà été fait sur Scanners (1981), les make-up effects y sont stupéfiants ! Plus de 30ans après, il faut bien admettre que pour rien au monde, on voudrait voir la même chose en CGI. La VHS qui palpite, l’absorption à travers l’écran cathodique, le ventre qui s’ouvre en deux pour ingérer une VHS, le pistolet qui se greffe à même la main, … toutes ces séquences relève du génie et marquent les esprits. Si le film peut s’avérer difficile d’accès, il n’en reste pas moins un très bel objet filmique, le tout, accompagné par une remarquable B.O signée Howard Shore.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
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