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    Videodrome
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    178 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 546 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 mai 2021
    Videodrome a beaucoup de petits éléments avec du potentiel mais il ne développe jamais aucun d'entre eux dans un manière valable. Certains spectateurs seront peut-être éblouis si c'est la première fois qu'ils voient un film qui n'est pas composé à 100% de clichés hollywoodiens mais si nous voulons une histoire mémorable de bons personnages ou une expérience forte Videodrome sera une perte de temps. Même si nous mettons de côté les personnages et l'histoire ce film ne parvient tout simplement pas à être excitant ou amusant. Étant donné sa réputation je suppose qu'il y a beaucoup de personnes facilement impressionnables. Toutes les scènes gores ou tordues sont soit légères soit ridicules. James Woods découvre une émission télévisée secrète de scènes de torture appelée Videodrome. Les personnages ne cessent de dire à quel point ces scènes sont tordues et violentes mais elles ressemblent à toutes les scènes de torture amateur d'un film à budget zéro. Il s'agit simplement d'un type qui frappe légèrement les côtes d'une femme avec un fouet et qui la fait vaguement tressaillir dans la mauvaise direction. Il y a aussi des scènes incroyablement ennuyeuses qui m'ont fait rire parce qu'elles étaient tellement ennuyeuses et insipides. Cependant Cronenberg leur a donné une énorme emphase dramatique comme si elles étaient totalement audacieuses ou originales...
    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2007
    « Vidéodrome » est une éxpérience unique sur la question de ce que répercute la télévision sur l’humain qui peut se définir comme une sorte de réalité dans l’irréalité. Tout le film est très complexe et laisse passer un message sur le corps et particulièrement la chair mais aussi sur le sexe, le voyeurisme, l’extrêmisme politique. Cronenberg lance une idée visionnaire sur le fait que plus tard l’humain modifiera peut être son corps en modifiant son aspect extérieur qui est la peau. L’intégrité physique est décidemment l’obsession majeure de Cronenberg, ça le hante. Dans son film, James Woods, incarnant Max un diffuseur de programmes de télévision pour une chaîne érotique, verra son corps modifié par la vision d’une VHS nommé Vidéodrome qui a comme répercution de créer un nouvel organe dans le cerveau et celui-ci est responsable d’hallucinations. Le parcours de Max Renn sera marqué par une confusion mentale où il ne saura plus si il est dans la réalité ou dans le fictif en raison des hallucinations dont il sait être victime. Cronenberg montre l’importance que peut désormais avoir la télévision sur les gens, tout ce qu’elle propose peut être source de manipulation. Cette manipulation, il la montre par cette création du vidéodrome qui servira à maîtriser n’importe quel être humain. Le film explique aussi que les gens sont souvent attirés par l’extrêmisme comme le sadomasochisme ou la violence qu’ils nient aimer mais qui est malgré tout bien ancrés à l’intérieur de chacun d'eux. Il suffit d’un élément déclencheur pour le réveiller. La télévision est définit comme un moyen de voyeurisme mais aussi un moyen de voir des choses choquantes qui changent de la norme. Je ne pense pas avoir tout compris de ce film très complexe mais bon c’est comme du Lynch, la difficulté d’élucidation de certaines choses est justement passionnante.
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2015
    Alors c'est pas vraiment que j'ai aimé mais j'ai trouvé ça plus intéressant que d'autres Cronenberg, c'est très conceptuel mais je dirais qu'au moins c'est pas trop clair, évident comme discours et c'est déjà ça. Alors toujours la mise-en-scène de Cronenberg avec laquelle j'ai du mal, qu'on soit d'accord c'est très bon car il obtient sur moi l'effet escompté et je me sens vraiment très mal à l'aise par moments avec ces grands-angles à tout va et ces ambiances claustro, mais en fait trop, dans le sens où je n'ai du coup aucune envie de continuer parce qu'il n'y a pas de fascination comme chez un Fincher (pour citer un mec avec un style très noir) en fait son mystère n'est pas fascinant il est oppressant et c'est avant tout ce qui me dérange. Voilà comprenez bien que je lui reconnais toutes ses qualités parce que c'est un bon metteur en scène juste que c'est pas mon truc. Après le film en lui-même arrive quand même à garder ma curiosité active tellement c'est du gros n'importe quoi, enfin toujours très maîtrisé mais je pense que c'est un film à voir une paire de fois avec déjà quelques bases sur le propos que tient Cronenberg sur la télévision parce qu'il y a des moments c'est quand même vachement hermétique. Bref un des films du réal que j'apprécie le plus sans pour autant être transcendé.
    moonboots
    moonboots

    58 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2009
    Un des films les plus barrés de Cronenberg, pourtant je lui préfère Scanners ou Chromosome, de la même époque et qui lui sont proches par l'atmosphère très étrange. Il fait beaucoup penser à Existenz également par son jeu sur les réalités.
    Serpiko77
    Serpiko77

    58 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2021
    Vidéodrome est un bon film plus complexe et subtil qu'il n'y parait, satire de la télévision et totalement visionnaire pour son époque. Mais on s'y perd un peu entre les hallucinations du héros et la réalité.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 septembre 2008
    Le fascinant et talentueux Cronenberg signe là, son plus mauvais film... Sans pour autant être nul, le film se laisse voir mais étant donné la filmo de ce grand cinéaste, la deception est grande car Videodrome manque de rytme et d'énergie, ce qui nuit inévitablement à l'attrait du film... Dommage... Mais Cronenberg s'est largement rattrapé en nous offrant ses chefs-d'oeuvres singuliers devenus cultissimes...
    Shawn777
    Shawn777

    584 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2024
    Bien avant de s'attaquer aux jeux-vidéo avec "eXistenZ", qui est d'ailleurs excellent, du moins dans mes souvenirs, le réalisateur canadien s'intéresse à la télévision en 1983 avec ce film donc. Cronenberg est donc toujours dans l'actualité puisque si la télévision s'est énormément démocratisée et imposée dans les foyers américains dans les années 50, elle connait une explosion dans les années 80 avec des foyers possédant plusieurs postes et surtout, l'explosion des télévisions indépendantes grâce au câble. Ce qui nous intéresse tout particulièrement ici puisqu'il y ait question d'un patron de chaine de télé, Max, diffusant du contenu plus que discutable cherchant des émissions de plus en plus trash dans la violence et la pornographie. C'est ainsi qu'il va tomber sur Vidéodrome, une "émission" dont la ligne est très floue entre la fiction et la réalité, se rapprochant même de snuff movies. Mais Max va ensuite très rapidement tomber dans une spirale infernale en voulant chercher l'origine de ces émissions et va se rendre compte que leur véritable but est peut-être tout autre que du simple divertissement, si on peut appeler du snuff tel quel. Alors, je reconnais que c'est assez bordélique, plus le scénario avance, plus le réalisateur nous plonge dans un monde surréaliste que l'on a quelques-fois du mal à comprendre. Mais d'un autre côté, le spectateur est à l'image de Max, il est ce spectateur curieux qui se laisse emporter en envouter par ces imageries violentes (parce-qu'on reste chez Cronenberg quand même). Car oui, de par son côté dérangeant, le film a cet aspect envoutant qui a en tout cas très bien fonctionné sur moi ! Je me suis en effet laissé happer par le film pour ne plus en sortir jusqu'à la fin, un peu comme "eXistenZ" d'ailleurs qui fonctionnait sur le même modèle. Même si les effets spéciaux ont forcément vieillis, certains fonctionnent encore très bien aujourd'hui et participent à ce côté hypnotisant ; on ne peut en effet s'empêcher de détourner le regarde devant tous les trucs dégueulasses qui nous passent sous les yeux. Car ce qui intéresse le réalisateur comme d'habitude, c'est la déformation des corps et leur destruction, sous toutes les formes possibles et imaginables. Concernant les acteurs, nous retrouvons principalement James Wood, Sonja Smits et la leadeuse de Blondie, Debbie Harry, qui jouent très bien. "Vidéodrome" n'a donc pas voler sa réputation de film dérangeant dont en découle paradoxalement la fascination que l'on en éprouve.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2019
    Un patron de télé trash, télé spécialisée dans les programmes violents et pornos, est à l’affût de toutes les propositions faisant de l’audience. On est en 1982, c’est le début de la télé commerciale et de la vidéo ; Le Lay, patron de TF1 ne sortira sa célèbre phrase « notre métier est de vendre du temps de cerveau disponible à coca cola » que 20 ans plus tard. Donc David Cronenberg dépeint ici une image visionnaire et annonciatrice de la décadence télévisuelle contemporaine : un robinet à déverser du contenu vide, voyeuriste, décérébré,… satisfaisant plutôt les bas instants humains. C’est un vrai beau travail sur la fascination de l’humain pour l’image, nos pulsions voyeuristes et notre malsaine volonté que tout soit le plus réel possible. Aujourd’hui, plus largement que la télévision, cette violence et ce réel mis en scène se retrouve sur Internet, les jeux vidéos,… Comme Max Renn, le patron de cette foutue chaine de télé, nous sommes contaminés ; le cancer nous a gangréné ou a plutôt gangréné nos sociétés ; ce cancer chez ce dernier prennent la forme d’hallucinations. Celles-ci font écho aux déformations du réel induites par une soumission trop forte à la télévision ; notre vision du monde en devient altérée comme notre libre arbitre et libre pensée. Le fond du film est super riche. Après sur la forme, on peut regretter une grande confusion d’un film qui semble écrit ou réécrit à fur et à mesure qu’il avance. Il semble accumuler une profusion de messages quitte à perdre un fil directeur pourtant très riche. Dommage. C’est pourquoi la dénomination de chef d’œuvre me semble excessive ; juste un film visionnaire nécessaire à la réflexion. PS: en prime y a Blondie
    tout-un-cinema.blogspot.dom
    Artriste
    Artriste

    116 abonnés 2 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2021
    Film mélangeant horreur et fantastique, Videodrome est dérangeant et avant-gardiste. L’histoire n’est pas facile à expliquer tant c’est étrange et que c’est un film qu’il faut voir pour vraiment le comprendre. Elle raconte la descente aux enfers d’un homme suite au visionnage d’une émission télévisé sur la torture. Plus les minutes avancent et plus on va assister à des hallucinations organiques répugnantes, ou la chair s’ouvre et se transforme au point de ne plus savoir si nous sommes dans la réalité ou non. Car avant tout, le long-métrage est une critique des écrans - plus particulièrement de la télévision - et tente de nous mettre en garde à sa façon, contre sa surconsommation et les dérives qu’elle peut engendrer. Côté casting, James Woods campe un homme sûr de lui qui va sombrer petit à petit dans la folie et Deborah Harry apporte une touche de sensualité. Car oui le film contient aussi une certaine tension sexuelle même si on voit plus de scènes gores que de scènes de sexe. Les dialogues eux sont plutôt bons. Niveau réalisation David Cronenberg nous livre quelque chose de froid et précis tout en restant assez sobre. La b.o. pour sa part colle parfaitement à l’univers et contribue grandement à créer cette ambiance à la fois repoussante et hypnotique. Reste un fin qui laisse interrogatif sur ce qu’on vient de vivre et vous obtenez avec Videodrome un film déstabilisant qui ne laissera personne indifférent.
    zhurricane
    zhurricane

    82 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2018
    8 ème film du réalisateur, qui peut être considéré pour moi comme son deuxième classique, liste parsemé de 10 films, voire 11 si on rajoute "Dead Zone".
    Ce film commence par nous happé directement avec sa réalisation, où l'image filmé représente le tube cathodique, on va comprendre par la suite que ce choix de réalisation est très pertinent. Le film est visionnaire et commence par dénoncé la pornographie, puis la télévision, avant de laisser parler des images, un vaste trip, où l'on ne sait plus vraiment si le réel est une hallucination, et l’hallucination le réel. L'effet est voulue, car c'est une critique de la télévision. Un film chaos et comme le dit James Woods: « Long life to the new flesh ! ». Mais au final, le film alterne entre le chef d’œuvre et le navet, notamment avec ses scènes érotiques. La mise en scène bien qu'intelligente n'arrive pour moi pas à transcender son propos, et le film reste trop court et répétitif. Je lui préfère un film comme "Body Double", tant dans le fond, que dans la forme.
    g0urAngA
    g0urAngA

    81 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Videodrome est une oeuvre très complexe, bourrée de métaphores.

    Même si l'atmosphère générale reste excellente, le film reste beaucoup trop fumeux pour que l'on s'y accroche. La raison est qu’à 89 minutes, Videodrome est beaucoup trop court pour un film aussi complexe. Cronenberg nous balance ses idées et théories à tout va, sans que l'on comprenne les sens (lors du premier visionnage tout du moins). Quant à sa finale, elle demeure intéressante, mais beaucoup trop préméditée.

    Il n’en demeure pas moins que Videodrome est un film curieux et probablement indispensable pour les fans de David Cronenberg.
    Malheureusement, pour ceux qui ne sont pas familiers avec les oeuvres du célèbre cinéaste, le résultat risquent d’être foireux...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 359 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2018
    Au travers de ses films d’horreur ou psychologiques, David Cronenberg a le don de choquer pour mieux dénoncer. « Videodrome » en est l’exemple parfait. Le patron d’une chaîne de télévision érotique cherche à programmer des vidéos qui vont toujours plus loin pour rameuter un audimat fidèle. Il capte par hasard un programme-pirate dénommé Videodrome qui met en scène des tortues. Plus de trente ans plus tard, nous avons ce recul de comprendre d’avance que ces scènes s’assimilent à des tortures politiques pour faire parler des ennemis du djihâd ou des Etats-Unis. Pourtant ici, le programme est assimilé à des sévices sexuels et des jeux sadomasos-pervers. Malgré sa volonté de diffuser ce genre d’images sur sa chaîne, le directeur va être pris d’hallucinations et générer vraisemblablement un déséquilibre malsain chez lui. Avec du recul encore, le film fait déjà écho aux nombreuses téléréalités qui manipulent le cerveau de ceux qui les regarde. Le film d’horreur est donc visionnaire sur l’étendue du pouvoir du petit écran sur les consommateurs. Le cinéaste va aller très loin pour décrire cette supercherie, qu’est l’emprise du média qui nous force au fantasme virtuel et nous déglingue notre vraie vie.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 avril 2016
    Plus brouillon que d'ordinaire chez David Cronenberg, Videodrome est de ces films qui se servent un peu paresseusement de leur jeu entre fantasme et réalité pour bricoler un scénario pas forcément limpide (pas au sens où il est difficile à comprendre, mais au sens où je n'ai pas l'impression marquée que chaque scène est à sa place pour servir une vision claire). Ces choix et ces visions un brin aléatoires, Cronenberg a du mal à toutes me les faire passer comme des éléments de la mise en abyme qu'il opère entre le matériau (télé)visuel et l'esprit qu'il accapare à force de s'en constituer le substrat unique - mise en abyme qui finit quand même par trouver son souffle dans une conclusion bien sentie. La force qui émane (un peu trop occasionnellement) de Videodrome vient au final, comme toujours, par la prégnance des visions gores et organiques de Cronenberg, qui filme une réaction absurde de la chair, comme si le corps faisait sécession face à l'asservissement de l'esprit par le pouvoir de l'image. Véritable cancer, le mal qui ronge le personnage de James Wood questionne par sa symbolique visuelle et le sentiment qu'elle véhicule, celui que nous cultivons peut-être les monstres que nous serons demain. Même si ce genre de discours est depuis devenu complètement éculé, saluons quand même la précocité de ce pamphlet de David Cronenberg, un peu confus dans son écriture mais loin d'être mauvais pour autant, bien sûr.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2014
    La télévision qui hypnotise l'homme pour lui enlever son âme et son statut d'humain. Ce thème a maintes fois été traité au cinéma, mais pas à ce point chez Cronenberg. La domination télévisuelle n'est plus seulement mentale, mais physique : les cassettes vidéos respirent et se mouvent, l'écran de la télévision se gonfle comme une poitrine, les câbles remplacent les os dans le corps humain, jusqu'à le pourrir complètement. Le cinéaste représente habilement la destruction du cerveau par la violence graphique, jusqu'à être choquante et démesurée. Le problème n'est pas l'excellent soin des maquillages de Baker, mais le fait que Cronenberg s'est plus intéressé au graphisme de cette violence du corps plutôt que d'éviter de donner au scénario un aspect pamphlétaire contre la télévision qui se sert des désirs pervers des spectateurs pour engraisser son capital. C'est d'ailleurs pour cela, même si le thème reste d'actualité, que le film est trop poussé, trop perturbant et s'engouffre dans toutes les voies pour devenir finalement à la limite de l'abracadabrant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Après avoir été écœuré par La Mouche, je retrouve Cronenberg et son cinéma gore tendance "toutes tripes dehors". Conclusion: toujours pas. D’abord les dystopies qui se prennent trop au sérieux ont tendance à m’agacer. Le scénario est alambiqué et pénible à suivre et le prétendu côté visionnaire ne m’est pas du tout apparu : l’inquiétude face aux écrans est un thème récurrent des années 80 et la forme qu’il prend ici est au contraire très datée (ce qui n’est pas un problème en soi). Et puis toujours ce gore kitsch qui me dégoûte plus qu’autre chose. Je reconnais quand même un statut mérité de cinéaste iconoclaste (le vagin-magnétoscope, il fallait le faire!) et du talent dans la mise en scène. Je retiens par exemple la scène d’amour, qui m’a fait penser à celle de la mouche, très belle et inquiétante aussi, si je me souviens bien.
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